- Le document analysé :
Grammaire des règles typographiques et de disposition de documents, Francine Lipmanne, (revisité le 02/02/2015)
https://issuu.com/normebelge/docs/grammaires_des_r__gles_typographiqu?e=15190691/10986609#search, mais disparu depuis à cette adresse là, sans pour autant avoir disparu du Net... à vous de chercher
(ou
https://danielpie10.be/Info/0Exam/documents/doc_dactylo.pdf, qui a été prié d'enlever cette publication et Daniel P... l'a déplacée en partie (36 p. sur les 82) en https://www.danielpie10.be/DOC/INFO/Lettres/doc_dactylo.pdf)
aussi accessible par nos étudiants sur demande motivée.
- Analyse globale :
* Dès son introduction, l'auteur du document précise que « peu de personnes ont été familiarisées avec la culture typographique » et qu'à ce titre, son « travail a donc pour objectif d'être un guide pour les praticiens de l'édition de texte ».
En outre, elle prétend que ce travail est une œuvre qui connait « les règles typographiques et usages en matières d'écriture et de composition » et qui « permet à chacun de présenter un document de manière conventionnelle ».
Bel effort et belles intentions que nous analyserons.
-
Nous avons apprécié :
- une relative cohérence et un respect général des règles énoncées, malgré les exceptions notées en 4.x. ;
- l'acceptation des normes typographiques de la langue française trouvée en page 10 et en caractères gras : « En ce qui concerne l'espacement avant les signes de ponctuation (: ; ! ?), les valeurs par défaut du logiciel peuvent être acceptées. L'essentiel est de ne pas composer l'espacement avant ces signes. Les guillemets angulaires sont également acceptés. »
À quoi correspond cette acceptation ?
Trop aimable cette condescendance "à accepter" envers des professionnels qui ont adapté leur traitement de texte à la typographie de la langue française, mais que les normes belges préfèrent rejeter. Qu'accepter comme valeur par défaut si le traitement de texte propose l'espace insécable avant (ce qui est admis par toute typographie), mais refuser en même temps l'espace avant ces signes ? Bref, un nouveau commentaire en gras qui ne veut rien dire... langage fréquent de nos huiles... mais l'auteur a eu l'audace (ou l'ignorance) de le mettre par écrit : « En ce qui concerne..., faites comme vous voulez, même comme tout le monde respectable fait. L'essentiel est de ne pas faire autrement que je ne le propose. »
De plus, pourquoi appeler 'guillemets angulaires', ce que tout le monde appelle "guillemets", "guillemets à la française" ou même "chevrons (ouvrants ou fermants)" ? Et pourquoi préciser que ces guillemets angulaires sont également acceptés, alors que le Code de rédaction interinstitutionnel précise « Utiliser les guillemets propres à la langue. En langue française, il existe trois niveaux de guillemets (entre parenthèses, le code alphanumérique à utiliser pour la saisie) [...]. » Et, pour qui sait lire, ce code, autorité internationale, ne dit pas de suivre les guillemets propres aux directives nationales...
- la condescendance de l'auteur qui accepte que « les majuscules accentuées peuvent être utilisées, ainsi que le tréma ou la cédille. Il est même souhaitable de les utiliser lorsque leur non-utilisation peut entrainer un contresens. »
Ne faut-il pas remercier cet auteur de nous donner l'autorisation de ne pas faire de fautes d'orthographe ? (voir "capitales accentuées")
- l'usage correct des abréviations d'ordre numérique : 2e ou 2e, etc. ;
-
Nous avons déploré :
- que dans un ouvrage qui défend une culture typographique et qui s'adresse aux praticiens de l'édition, aucune distinction ne soit faite entre les guilles dactylographiques (") à proscrire et les guillemets de la langue française ou chevrons (« ») à préconiser en bonne typographie.
À notre grande satisfaction, les premiers sont employés de façon cohérente sans espace intérieure (conformément à la norme belge défendue), les seconds ne respectent cette espace intérieure qu'une fois sur deux.
(voir guillemets)
L'auteur montre aussi qu'elle ne tient pas compte du Code de rédaction interinstitutionnel qui précise «
Utiliser les guillemets propres à la langue.
En langue française, il existe trois niveaux de guillemets (entre parenthèses, le code alphanumérique à utiliser pour la saisie):
niveau 1
(citation principale) |
«…» |
(Alt 174/Alt 175) |
niveau 2
(citation dans citation) |
“…” |
(Alt 0147/Alt 0148) |
niveau 3
(citation dans citation
dans citation) |
‘…’ |
(Alt 0145/Alt 0146) |
»
- qu'au même titre, aucune distinction n'existe entre les espaces normales (ou justifiantes) et celles qui doivent être insécables, voire fines, afin d'éviter le rejet à la ligne suivante d'un caractère isolé ou d'une unité séparée de sa valeur chiffrée (voir « ponctuation et espace") ;
l'auteur montre aussi qu'elle ne tient pas compte du Code de rédaction interinstitutionnel qui précise en cinq endroits dans son Code que les espaces fixes ou protégés que nous appelons généralement espaces insécables : « [...] permettent d’éviter de couper en fin de ligne des entités qui doivent rester en un seul bloc. À utiliser uniquement dans les cas suivants, outre les cas indiqués dans les règles de ponctuation (voir point 6.4):
- nº• [...]
- 10•000
- p.• [...]
- M. C.•M.•Dupont
NB: Dans Word, l’espace fixe s’obtient avec la séquence Alt 0160 ou Ctrl-Shift-barre d’espacement. » (cf. ici) »
-
« Une typographie personnelle est une typographie défectueuse. Seuls les débutants et les imbéciles peuvent l'exiger. »
(Jan Tschichold, Livre et Typographie.) |
qu'à titre privé et personnel, des règles qui ne relèvent d'aucune typographie de la langue française, ni mêmes des normes belges, soient introduites dans un ouvrage qui se veut de respecter les conventions typographiques.
Nous pensons ici aux énumérations longues ou courtes dont chaque item doit, selon le cas, se terminer par un point-virgule ou une virgule (voire rien).
Un esprit un peu plus orienté économiquement aurait pu penser à ces secrétaires (et aux entreprises qui les paient) qui :
- ont terminé l'encodage d'une liste et à qui l'on demande de placer le texte en deux, voire trois colonnes... quasi toutes les listes courtes deviennent longues et les conventions suggérées exigeraient de revoir la ponctuation utilisée ;
- doivent changer le corps de la police utilisée... mêmes conséquences ;
- à l'encodage sous dictée d'une liste comprenant de nombreux éléments, découvrent qu'un des derniers éléments est plus long que les autres... bon courage.
Indiquer qu'il s'agissait d'une tolérance ou d'une nouvelle tendance aurait pu être accepté ; mais surtout ne pas laisser sous-entendre qu'il s'agit (ou pourrait s'agir) de normes belges, édictées par l'IBN ;
on ne comprend d'ailleurs pas que l'I.B.N. n'ait pas réagi à cette usurpation ;
-
que la marque du pluriel ne soit pas marquée dans l'exemple de la page 3 concernant les points de suspension.
Un sabord est une ouverture dans le flanc d'un navire et compte tenu du nombre...
Observez aussi l'espace fine employée par un auteur belge de B.D. qui connaissait ses normes typographiques...
- que l'auteur parle du signe de ponctuation « points de suspension » au pluriel s'il se situe à la fin d'un mot et au singulier dans les autres cas...
- qu'un nouvel exemple de contradiction entre les normes belges et les normes lipmanniennes apparaisse concernant les points de suspension.
Alors que les normes belges (l'IBN) présentent quatre cas d'usage des points de suspension (p. 4 et 5), tous précédés et suivis d'une espace,
l'ouvrage consulté ne présente plus que deux cas (p. 7 et 8) dont un précédé et suivi d'espaces, mais l'autre uniquement suivi... en contradiction donc avec les normes belges soutenues, mais dont le titre du chapitre est « Les règles d'espacement selon l'Institut belge de normalisation et les normes ISO » ;
le lecteur aura remarqué que suivre de telles « nouvelles règles » non conformes à la typographie de la langue française amène de telles aberrations, à savoir des points de suspension isolés sur une nouvelle ligne (deux exemples, page 17
et
)
inévitables si l'on refuse de parler de l'espace insécable et de suivre les conseils orthotypographiques de la langue française ;
(voir points de suspension)
- qu'à de nombreuses reprises (dont les deux exemples ci-dessus) l'auteur termine des énumérations avec des points de suspension précédés d'une virgule, ce qui est un contresens de ponctuation ;
[voir nos pages "ponctuation-espaces", note de bas de page 11 et "points de suspension"] ;
- que l'auteur énonce des règles parfois correctes, mais qui perdent leur utilité d'après les choix typographiques effectués ; nous pensons ici à la règle du 2e signe qui est correctement énoncée en page 8, et qui en bonne typographie de la langue française devrait s'écrire :
(« Tout vient à point à qui sait attendre ! »)
que l'auteur écrit :
("Tout vient à point à qui sait attendre!")
Normes belges |
Typographie de la langue française |
("
Les parenthèses ouvrantes ne demandent pas d'espace après.
Les guillemets dactylographiques, choix de l'auteur, mais non imposé par l'IBN, sont précédés d'une espace et non suivis d'une espace, la règle du 2e signe n'est pas appliquée ici : comme rien n'est stipulé à propos de l'espace, il y a lieu de signaler l'exception excepté après l'ouverture des parenthèses ou des guillemets |
(«
Les parenthèses ouvrantes ne demandent pas d'espace après.
Les guillemets français sont précédés d'une espace sécable et suivis d'une espace (fine) insécable : comme stipulé dans notre page ponctuation et espaces, l'espace sécable n'a pas de raison d'être s'il n'est pas précédé ou suivi dans un texte, or ici aucun texte devant le guillemet ouvrant, donc pas de précision à apporter... et pas d'exception à la règle |
!"
Le point d'exclamation n'est pas précédé mais suivi d'une espace et le guillemet fermant dactylographique n'admet pas d'espace dit intérieur... donc pas d'exception à la règle |
! »
Le point d'exclamation est suivi d'une espace et le guillemet fermant français en exige une (de préférence fine)... donc pas d'exception à la règle |
")
Le guillemet fermant dactylographique (choix de l'auteur) demande à être suivi d'une espace, mais la parenthèse fermante refuse cette espace avant... donc pas d'exception à la règle |
»)
Le guillemet fermant chevron français demande à être précédé d'une espace fine et suivi d'une espace, mais la parenthèse fermante refuse cette espace avant... donc pas d'exception à la règle |
|
|
Les normes belges demandent donc qu'on fasse appel à une exception à la règle du 2e signe... sans préciser si c'est à l'ouverture des parenthèses ou des guillemets... et sans préciser dans quel sens va cette exception.
La typographie de la langue française utilise normalement la règle du 2e signe. |
- qu'on puisse lire en page 22 que le signe "degré" est employé en lieu et place de la lettre supérieure (ou en exposant) 'o', alors que ces deux caractères sont très différents.
Pour numéros, au pluriel, on écrirait 'n°s' au lieu de 'nos' ; de même, 'f°s' au lieu de 'fos' (voir "abréviations").
Le lecteur aura compris que cette note de la page 22 est une erreur et observera dans le tableau de la page 23 — taille du 'o' et du 's' qui se suivent — cette horreur typographique ;
l'auteur montre aussi qu'elle ne tient pas compte du Code de rédaction interinstitutionnel qui précise «
Pour le «º» de «nº», utiliser la séquence Alt 167 ou Alt 0186 (ordinal), et non le signe «°» du clavier (symbole du degré).
(cf. ici) »
- que les règles (pourtant personnelles et proposées par l'auteur, règles qui ne relèvent pas des normes de l'IBN, malgré les prétentions de l'auteur) concernant les énumérations courtes et longues ne sont pas suivies par l'auteur elle-même (probablement pas assez persuadée de ses dires) : c'est ce détail qui nous a fait perdre toute confiance au contenu de l'ouvrage ;
quelques listes dites longues avec virgule en fin d'éléments :
* en page 11
* page 21
* en page 22 :
* en page 22 encore :
|
* en page 30 :
* en page 49 :
et même une liste dite courte avec point-virgule...
* en page 55 :
|
Merci, Jan Tschichold. Les pensées de cet enseignant, fils d'enseigniste, restent d'actualité plus de quarante ans après sa disparition.
- qu'avant la signature du bon à tirer, aucune demande de correction n'ait été faite concenant la disposition des titres du premier tableau de l'ouvrage et l'alignement des colonnes ;
- que l'auteur distingue les points de suspension mis à la fin d'un mot de ceux mis à la fin d'une phrase, comme si le lecteur était suffisamment bête pour ne pas remarquer que des points de suspension mis en fin de phrase l'étaient aussi en fin de mot...
Le lecteur, même sans avoir fait de hautes études, a rarement rencontré une phrase sans un mot...
- que, concernant les citations interrompues, l'auteur ne fasse allusion qu'aux points de suspension entre parenthèses, ce qui est une tolérance typographique rarement admise, mais ne fasse aucune allusion aux points de suspension entre crochets, typographie recommandée et généralement utilisée ;
- que l'auteur ait pu mettre ce livre en vente sans aucune relecture élémentaire. Tout lecteur, même non typographe, aurait détecté cette confusion entre apostrophe et guille :
un tel gâchis typographique dans une bible typographique...
- que des exemples apparemment contradictoires soient donnés, sans explications complémentaires, comme dans le tableau mentionné ci-dessus :
Signe degré |
° |
0 |
0 |
9°55'36" |
Signe degré |
° |
0 |
1 |
40° d'alcool |
Signe température |
°C |
1 |
0 |
Il fait plus de 22 °C. |
- qu'en suivant la règle incorrecte ci-dessus, on devrait écrire :
« Il fait plus de 22 °Caujourd'hui. »
alors qu'il nous parait plus correct d'écrire :
« Il fait plus de 22 °C aujourd'hui. »
-
qu'on ne peut admettre cet extrait relatif aux points de suspension suivis d'un point d'interrogation et précédés d'une virgule de la page 32 :
en effet, suivant la règle du deuxième signe, que nous ne contestons pas,
et en suivant celle des normes belges relatives au point d'interrogation, que nous ne contestons pas, mais que nous ne partageons pas,
[les points de suspension doivent être suivis d'une espace, mais le point d'interrogation (normes belges) rejette l'espace qui le précède... c'est donc la règle du 2e signe qui doit s'appliquer et l'espace avant ce point d'interrogation n'a pas lieu d'être]... merci, Mme Lipmanne de nous montrer que la bonne typo de la langue française a sa raison d'exister ;
le lecteur aurait dû remarquer que même en suivant les conventions typographiques de la langue française, une erreur aurait été commise ; en effet, l'espace devant le point d'interrogation pourrait être valable, mais comme on ne peut jamais précéder les points de suspension d'une virgule, on aurait dû terminer l'énumération par , etc. ? (voir nos pages « énumérations » et « points de suspension » ) et dans ce cas, pas de règle du 2e signe à (mal ?) utiliser ;
- que depuis juillet 1987, la SPRL désigne en Belgique une « Société Privée à Responsabilité Limitée » et que l'auteur parle encore en 2004 et en page 12 de « société de personnes à responsabilité limitée »... se maintenir au courant de l'évolution économique de son propre pays n'est pas à négliger... même si l'on se contente d'écrire à propos de typographie (et de quelle façon ?) ;
- qu'à la page 73 de l'ouvrage étudié, on trouve des codes iso de pays, sans spécificité : la Belgique peut avoir comme codes valables B, BE ou BEL.
Il s'agit là du code ISO 3166-1-alpha-2 qui donne en deux lettres le code du pays concerné. Assez curieusement, on lit en page 73 que le Bénin a pour code FJ,
alors que les sources officielles (https://www.iso.org/iso/fr/french_country_names_and_code_elements) donnent BJ pour le Bénin et FJ pour Fidji.
Erreur sans importance, mais si l'on donne l'information, on la vérifie et on la relit si elle est écrite par quelqu'un de non initié.
- que dans un ouvrage de 2004 qui se veut à jour, l'abréviation de 'litre' soit uniquement 'l', alors que le Bureau International des Poids et Mesures préconise depuis 1980 l'usage de "L" (voir https://www.bipm.org/utils/common/pdf/si_brochure_8.pdf)
- qu'on y trouve des exemples en contradiction avec les règles données. En effet,
en page 16, on lit l'exemple « le 2e trimestre »
et en page 17, en face, on lit « Les nombres formulés en toutes lettres : Les adjectifs numéraux ordinaux s'ils sont précédés d'un article ou d'un adjectif »...
dites-moi si ma compréhension du français est à ce point altérée ou si ma lecture est à ce point dégradée...
- qui précise en sa page 73 que la hauteur des caractères admise par « La Poste » est de minimum 23 mm pour un maximum de 4,5 mm... et qui ajoute que l'« espacement entre les mots doit être égal à la valeur d'une lettre [NDLR : sans préciser s'il s'agit d'un i ou d'un M] »
- qui précise en 2004, en page 20, que l'abréviation du kelvin est °K, alors que depuis 1968, le bureau international des mesures a fixé K, sans le signe °, comme abréviation du kelvin, l'une des sept unités de base du SI... non connu de l'auteur après plus de 35 ans... mais elle dit comment l'écrire avec une erreur...
- qui n'hésite pas à contredire ses propres propos dans des pages consécutives :
en page 8, pas d'espace ni avant ni après
en page 9, pas d'espace avant, mais une espace après
Allez, il n'est pas interdit de sourire...
J'en arrête là, car j'y perds non seulement mon latin,
mais aussi mes faibles connaissances en grammaire, en analyse française, en droit commercial et en logique mathématique...
heureusement que je garde quelques connaissances en orthotypographie...
À bon entendeur...
Et merci à ceux qui considéraient cet ouvrage comme une 'bible' de ne le considérer que pour ce qu'il est... je n'ai pas dit comme une 'œuvre hérétique', mais autant d'imperfections dans un ouvrage qui se prétend être une référence me donnent l'envie de le dire.
Nous ne voulons pas passer sous silence ce mail récent reçu d'Alain qui nous signale qu'une police de caractères est un ensemble de glyphes et qu'il n'admet donc pas l'orthographe de l'auteur qui, page 34, écrit "police de caractère" (dernier mot au singulier), alors que ce dernier mot figure parfois au pluriel dans le même document. [Merci Alain pour ton œil critique et aiguisé, mais notre liste de défauts ne se voulait pas exhaustive ; c'est suite à des interventions telles que la tienne que CUY est perçu comme aussi fiable (ce qui n'était pas difficile, le cas échéant)].
Merci aussi à Cécile qui a relevé une nouvelle "contradiction entre ce qui est ordonné ou suggéré" et "ce qui est réellement fait" : l'auteur précise "pas d'espace avant le point-virgule", mais écrit, page 30,
Deux observations précises concernant ce passage,
1° remarquons que l'espace avant le point-virgule est plus "fine" que l'espace après...
l'auteur n'ayant jamais fait allusion aux espaces fines, la présence de cette espace fine porte à croire que ce texte est un "copier-coller" dont les sources n'ont pas été mentionnées ;
2° remarquons que l'emploi du premier mot 'majuscules' est erroné, puisque si majuscule il y a, il ne peut y en avoir (grammaticalement parlant) qu'une par mot, et donc si l'on décide de l'écrire autrement, c'est un choix typographique qui consiste à écrire « en capitales ».
De plus, en signalant ses sources, l'auteur aurait pu se dégager de la responsabilité de l'erreur commise. Cf. notre page minuscules-majuscules.
Par contre l'emploi de "petites capitales" est parfaitement correct, et la précision concernant l'initiale majuscule est aussi correcte, même si cette dernière est écrite en capitales. [Merci à toi, Cécile, pour les mêmes raisons que celles invoquées pour le message d'Alain].
Nous profitons ici de l'occasion pour remercier Nicole, une de nos lectrices qui nous a fait remarquer que “auteure” n'était pas un mot correct en français. L'Académie française a écrit à propos de la féminisation des fonctions et titres :
« Les termes chercheure, professeure, auteure, par exemple, ne sont aucunement justifiés linguistiquement car les masculins en -eur font, en français, leur féminin en -euse ou en -trice (les rares exceptions comme prieure ou supérieure proviennent de comparatifs latins dont les formes féminines et masculines sont semblables).
|