Le pluriel des noms composés et leur singulier... |
See You Why? |
abréviations | Orthotypographie accueil | guillemets
Récemment, nous avons été interpelés pour la vérification d'un texte court, mais contenant essentiellement des noms composés. Quelle joie ! ce sera l'occasion de montrer que la nouvelle orthographe (qui a cependant déjà plus d'un quart de siècle d'âge) a simplifié les sempiternelles discussions nées de l'application de nos anciennes règles orthographiques.
Le texte proposé était : « Les réveils-matins sonnaient, les grilles-pains des aides-comptables s'activaient tandis que les rouges-gorge chantaient et que les cerfs-volants animaient le ciel jusqu'au sommet des grattes-ciels » et on nous demandait le nombre de fautes qu'on y trouvait.
Ce texte sentait le piège à plein nez... notre réaction immédiate a été la réponse suivante : « Réveils-matins n'est sûrement pas le pluriel de réveil-matin, car le dictionnaire de l'Académie n'accepte que deux graphies : réveille-matin ou réveil... le pluriel d'un mot composé doit-il être compté comme une ou deux fautes ? En acceptant l'orthographe actuelle ou l'ancienne orthographe encore acceptée. » Notre référence classique est le dictionnaire de l'Académie française ou le CNRTL (Centre national des ressources textuelles et lexicales). Après recherches, le texte proposé émane du site d'Agathe Bozon, https://www.agathe-redactrice.net/r%C3%A9vision-de-texte-secr%C3%A9tariat-de-r%C3%A9daction/grammaire-fun/noms-compos%C3%A9s-au-pluriel-%C3%A9pisode-1/. En dehors de l'Académie ou du CNRTL, on trouve plusieurs dictionnaires qui acceptent les mots nouveaux ou les graphies récentes... comme chacun sait, en français on écrit toujours correctement si l'on choisit le dictionnaire ou la grammaire qui défend son point de vue.
La difficulté des noms composés ne concerne pas seulement leur pluriel, car leur singulier, particulièrement dans l'orthographe d'avant 1990, était trop souvent sujet à discussion. Avant 1990, on devait écrire des après-midi, mais des après-diners ; un cure-ongles, mais un cure-dent, même si généralement, l'être humain a plus de dents que d'ongles ;-)
L'abat-jour, ce dispositif destiné à rabattre la lumière d'une lampe, ne pose pas de problème au singulier, puisqu'il était sensé rabattre la lumière du jour... même s'il y a bien longtemps qu'un abat-jour n'abat plus la lumière du jour, mais abat la lumière artificielle d'une lampe que l'on doit allumer quand la lumière du jour est défaillante. Mais, au pluriel, de 1835 à 1990, l'Académie a prétendu qu'à plusieurs, ces dispositifs ne faisaient qu'abattre le jour et que ce nom masculin était donc invariable, donc pas de pluriel différent du singulier. Autant justifier un 's' à un portefeuille sous prétexte qu'il porte plusieurs feuilles.
Depuis 1990, l'Académie défend que le mot composé est différent des mots composant ce dernier... l'entité appelée un abat-jour ne prend pas de 's' au singulier, mais en prend un au pluriel... quoi de plus simple ? quoi de plus logique ? Un ramasse-miette est un objet unique, pourquoi prendrait-il un 's' au singulier ? C'est sans doute pour cette même raison que jusqu'en 1835, le pluriel du mot “abat-jours” était bien visible dans les dictionnaires de l'Académie, tels celui de 1798 :
« Sorte de fenêtre dont l'appui est en talus, afin que le jour qui vient d'en haut, se communique plus facilement dans le lieu où elle est pratiquée. “Les Marchands ont des abat-jours dans leurs magasins pour faire paroître leurs marchandises plus belles. Ordinairement, les fenêtres des Églises sont taillées en abat-jour.” »,
reformulé en 1835 (les modifications apparaissent en bleu) en :
« Sorte de fenêtre dont l'appui est en talus, afin que le jour qui vient d'en haut, se communique plus facilement dans le lieu où elle est pratiquée. “Les marchands ont des abat-jour dans leurs magasins pour faire paraître leurs marchandises plus belles. Ordinairement, les fenêtres des églises sont taillées en abat-jour. Les croisées de cette prison sont garnies d'abat-jour.” Il ne prend point d'S. »
Mais, au singulier, là où l'orthographe ancienne jouait sur le bon sens (non défini),
tout le monde pouvait admettre qu'un ramasse-miettes prenne la forme plurielle, car généralement, il y a plus d'une miette à ramasser, mais le bon sens était normalement égratigné lorsqu'un mot, désignant un objet unique, devait prendre la marque du pluriel...
L'hésitation arrivait dans de nombreux cas : un pare-choc ou un pare-chocs, un tire-bouchon ou un tire-bouchons, un tire-botte ou un tire-bottes, un monte-charge ou un monte-charges ?
Le public avait plus de mal à comprendre et quelques grammairiens de notre français antique se sont appliqués à essayer d'y trouver une logique...
* pourquoi on devait écrire, au singulier, un cure-dent (sans 's') mais un cure-ongles (avec 's'),
* pourquoi l'essuie-mains devait prendre le 's', alors que c'est un linge qui sert à essuyer la tête, le torse ou la main d'un manchot, alors que le couvre-pied ne prenait pas de 's' au singulier depuis le XVIIIe siècle,
* pourquoi le garde-côte, au singulier ne prenait souvent pas de 's', alors qu'il surveillait les côtes,
* pourquoi ce garde-côte, au pluriel prenait un 's' à côte (en gardant la même mission de surveiller les côtes), mais prenait aussi un 's' à garde s'il désignait le douanier, mais pas s'il désignait le navire,
* pourquoi, au pluriel, on devait écrire des après-midi (sans 's') mais des après-dîners (avec 's' et accent circonflexe – à l'époque, et un dîner qui représente le repas de midi),
* pourquoi le pluriel de bonjour est bonjours, mais le pluriel de bonhomme est bonshommes,
* pourquoi on prétendait qu'il ne fallait pas de 's' à un allume-cigare, sous prétexte qu'il allumait plusieurs cigares, mais un seul à la fois (de même le tire-bouchon, l'ouvre-bouteille, le cure-dent ou le chausse-pied... ni pourquoi le tire-bottes, le cure-ongles et le casse-noisettes devaient échapper à cette règle).
Malheureusement, il existe encore aujourd'hui, de nombreux défenseurs de ces règles illogiques. Dernièrement encore, lors d'une discussion sur la logique du pluriel du mot « sans-abri », nous avons encore rencontré les arguments les plus hilarants : « Il est vrai qu'en général un seul abri suffit », suivi d'un « Évidemment, c'est la même logique qui veut des après-midi, sans prendre de 's', mais des après-dîners avec 's' au pluriel. » Nous avions expliqué que ce défaut de logique nous faisait préférer la logique proposée depuis 1990 : un singulier sans marque du pluriel et un pluriel sans marque du singulier :
– un après-midi, des après-midis,
– un porte-avion, des porte-avions,
– un abat-jour, des abat-jours...
en n'oubliant pas de rappeler que chacun est encore libre de choisir sa logique.
Nous le devinions, notre remarque ne devait pas plaire à un public hostile à l'évolution. « Ouh là, c'est affreux ! Un porte-avion ? Illogique, (un navire qui) porte-(des) avions. Des abat-jour (abat LE JOUR, qui signifie la lumière). » Évidemment, une argumentation aussi faible ne pouvait que nous inviter à rétorquer : « Un tire-bouchon (sans 's') mais un tire-bottes (avec 's'), est-ce plus logique ? Mettre un S au singulier d'un nom, est-ce logique ? Ne pas mettre de S (ou autre marque de pluriel) à un pluriel, est-ce logique ? »
Un interlocuteur de nous répondre aussitôt : « 1 bouchon / 2 bottes », réponse courte et sans nuance qui engendra notre réponse immédiate : « Ou ils tirent un bouchon et une botte à la fois, ou ils en tirent plusieurs chacun. Mais une logique entre les deux n'existe pas. »
Certes, avec un peu de patience, notre interlocuteur aurait pu tenir le raisonnement suivant : « Il est vrai que l'un et l'autre tirent un seul objet à la fois ; il est vrai aussi que ce sont des outils destinés à être utilisés plusieurs fois et donc à tirer plusieurs bouchons et plusieurs bottes, mais, si l'on se limite à un seul usage de chacun de ses appareils, il apparait que l'un est destiné à n'enlever qu'un seul bouchon [si les invités sont (très) peu nombreux et si la fête est de (très) courte durée], alors que l'autre est destiné généralement à retirer plusieurs bottes [si l'invité n'est pas unijambiste]. »
Pas certain que ce soit une règle grammaticale... d'ailleurs, est-elle applicable pour un cure-dent (sans 's') mais un cure-ongles (avec 's') alors qu'on a plus de dents que d'ongles... emploie-t-on la même logique ?
Nombreuses sont encore les discussions éternelles concernant l'ex-bon sens du pluriel des mots : mot-valise, film-culte, danseuse-étoile, personnage-culte, serviette-éponge, légume-vapeur, école-phare, moment-culte, chaussure-tendance, mot-clef, scénario-catastrophe, remède-miracle, mesure-choc, science-fiction, bagage-cabine, image-satellite, bande-vidéo, blond-platine, cassoulet-maison, lettre-type, médicament-miracle, voiture-bélier... que des grammairiens désignent actuellement sous le vocable de « noms épithètes », ou noms mis en apposition ou noms à valeur adjectivale (avec tendance à être reliés par trait d'union)...
Notre Académie française a bien essayé d'y répondre pour les cas les plus simples, mais leur réponse est mise en doute par plusieurs dictionnaires généralement considérés comme sérieux et fiables : « Au pluriel, dans des syntagmes comme danseuse étoile, film culte, produit phare ou mot clé, qui sont formés d’un nom mis en apposition à un autre nom, le mot apposé suit la règle suivante : il varie uniquement si on peut établir une relation d’équivalence entre celui-ci et le mot auquel il est apposé.
Ainsi, on écrira Les danseuses étoiles regardent des films culte, car si l’on considère que les danseuses sont des étoiles (elles ont les mêmes propriétés qu’elles, elles brillent de la même façon), il est évident que les films ne sont pas des cultes, mais qu’ils font l’objet d’un culte. »
La réplique est facile : les films culteS , sont une caractéristique de ces films et donc un qualifiant de chaque film, chaque film culte a son culte personnel. Des films différents engendrent donc des cultes différents. Si je change de film culte, je change de culte. Si je retire les adeptes, il n’y a qu’un film ordinaire. À en croire les dernières éditions des dictionnaires les plus usuels (Petit Larousse Illustré, Petit Robert), et les plus récents des « dictionnaires de difficultés ». Beaucoup accordent… Il nous semble donc bien difficile de maintenir l’invariabilité, qui est démentie par les ouvrages de référence contemporains.
Une vérification au dictionnaire, rétorqueront certains. Malheureusement, nos dictionnaires ne sont déjà pas d'accord pour l'existence ou non des traits d'union dans ces mots... allez donc savoir s'ils suivent la/les règle(s) des mots composés ou la/les règle(s) des mots apposés. L'apposition est déjà définie de manières différentes selon les dictionnaires ; le DAF 9e édition : « Mot ou groupe de mots juxtaposés à un nom ou à un pronom avec la valeur d'un qualificatif. Dans : “Maître Corbeau”, “Maître” est en apposition », alors que l'Office québécois de la langue française précise « Tout élément mis en apposition est détaché du reste de la phrase au moyen d’une virgule double, qui souligne ainsi son caractère accessoire. À l’oral, l’apposition est caractérisée par une légère pause avant et après, et par une baisse de l’intonation. » Virgule nécessaire ou non ? Le terme apposition n’est déjà pas compris de la même façon d’un grammairien à l’autre et il peut par conséquent prêter à confusion.
Mais notre but n'est pas de mettre en évidence les difficultés de notre ancienne orthographe, mais de montrer, dans le cas des noms composés, comment la nouvelle orthographe a rendu un peu plus de logique à notre langue si difficile à digérer.
Avant 1990, nos malheureux apprenants de la langue française, lorsqu'ils étaient face à un pluriel de noms composés, devaient d'abord faire une préanalyse des constituants du noms composés, et rester fidèles à cette règle générale qu'un nom ou un adjectif peuvent s'accorder, tandis qu'un verbe, un adverbe ou une préposition restent invariables. Simple, en apparence, ces accords devenaient des plus flous dès l'instant où on y introduit les notions de bon sens. Il fallait donc :
Dès que faire se peut, c'est-à-dire que l'un de nos dictionnaires français a permis l'orthographie soudée, l'Académie française recommande cette graphie soudée en un mot, seul le nom composé prend la forme plurielle.
(ex. : arrachepied (d'), bienfondé, boutentrain, brisetout, chaussetrappe, chauvesouris, clochepied (à), coupecoupe, couvrepied, crochepied, croquemadame, croquemitaine, croquemonsieur, croquemort, croquenote, entête, fairepart, faitout, fourretout, hautparleur, lieudit, mainforte, malfamé, mangetout, mêletout, millepatte, passepartout, passepasse, piquenique, platebande, porteclé, portecrayon, portefort, portemanteau, portemine, portemonnaie, porteplume, portevoix, poucepied, poussepousse, potpourri, risquetout, saufconduit, soutasse, surmoi, tapecul, terreplein, tirebouchon, tirebouchonner, tirefond, tournedos, vanupied, volteface, vatout,
arcboutant, autostop, autostoppeur/euse, bassecontre, bassecontriste, bassecour, bassecourier, basselisse, basselissier, bassetaille, branlebas, chauvesouris, chèvrepied, cinéroman, hautecontre, hautelisse, hautparleur, jeanfoutre, lieudit, millefeuille, millepatte, millepertuis, platebande, potpourri, prudhomme, quotepart, sagefemme, saufconduit, téléfilm, terreplein, vélopousse, véloski, vélotaxi).
Si la graphie soudée n'est pas encore possible, l'Académie demande de préférer la graphie soudée pour les prochains dictionnaires et n'accorde plus aucun (bon-) sens à chacun des mots composants, mais veille à la marque singulière ou plurielle du nouveau nom composé.
On écrira : un essuie-main, des essuie-mains,
un cure-ongle, des cure-ongles,
un cure-dent, des cure-dents,
un abat-jour, des abat-jours, voir DAF, 4e édition : https://www.cnrtl.fr/definition/academie4/abat-jour
un après-midi, des après-midis ou aprèsmidis,
un porte-avion, des porte-avions,
un porteclé, des porteclés,
un portemanteau, des portemanteaux,
un garde-meuble, des gardemeubles – qu’il s’agisse de personnes ou de choses.
• N.B. La règle ne concerne pas les quelques composés dont le second élément contient un article (ex. : trompe-l’œil) ou commence par une majuscule (ex. : prie-Dieu).
Ces règles de l'orthographe nouvelle, une nouveauté ? Non, par exemple, un couvre-pied s’écrivait déjà sans 's' au singulier dans le dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle, et des abat-jours prenait un 's' dès le départ.
Les rectifications n’apportent pas que du nouveau. Elles confirment aussi des graphies qui existaient déjà à une certaine époque et qui sont cohérentes avec la règle actuelle.
La nouvelle orthographe simplifie ces anciennes orthographes souvent sans logique, à savoir qu'un mot singulier n'a pas de raison de prendre la marque du pluriel (un sèche-cheveu qui est un appareil électrique qui sèche les cheveux) et un nom pluriel n'a aucune raison de garder sa forme du singulier (des sans-abris sont des personnes, des gratte-ciels sont des bâtiments et des perce-neiges sont des fleurs).
Rappelez-vous que la règle dit d’appliquer le pluriel comme on l’applique aux mots simples : un porte-billet, des porte-billets.
En 1750, dans le Manuel Lexique Ou Dictionnaire Portatif Des Mots François Dont La Signification n'eſt pas familiere à tout le monde, les auteurs (ils étaient plusieurs) ont compris ce pluriel avant l'heure et ont donné la définition avec un pluriel ci-contre :
C’est d’ailleurs ce que l’on fait quand le mot composé n’a plus de trait d’union : un portefeuille, des portefeuilles. Dans un mot composé comme un sèche-cheveu, qui a été construit à l’origine à partir d’un verbe et d’un nom, le premier élément (sèche) n’est plus un véritable verbe : il est précédé d’un article, il est lié par un trait d’union au mot qui le suit, il ne se conjugue plus (on n’écrit pas des sèchent-cheveux, même si ces appareils sèchent effectivement les cheveux).
La présence du trait d’union nous confirme que le sèche-cheveu désigne un appareil distinct des mots qui le compose, que sèche n’est plus un verbe ici, mais qu’il constitue dorénavant (avec le mot qui le suit) un nouveau mot : un nom composé masculin désignant un appareil électrique.
Ce même trait d'union nous confirme que le sans-abri désigne une personne distincte des mots sans et abri qui le composent, que sans n'est plus une préposition ici (puisque précédé d'un article), mais qu'il constitue avec le mot abri qui le suit, un nouveau nom composé, masculin singulier (même s'il désigne une personne de sexe féminin) qui désigne toute personne qui réside et dort dans des lieux non prévus pour l'habitation tels que cave, parking, voiture, entrepôt et bâtiment technique, parties communes d’un immeuble d’habitation, chantiers, métro, gare, rue, terrain vague, etc. et erre habituellement dans la rue ou l'espace public.
Les rectifications ont régularisé la formation de leur pluriel.
C’est pourquoi cheveu ne s’accorde pas en fonction du nombre de cheveux à sécher, mais en fonction du nombre d’appareils électriques dont il est question, abri ne s’accorde pas en fonction du nombre de logements occupés par les SDF, mais en fonction du nombre de personnes (anciennement appelés clochards ou vagabonds) sans domicile fixe dont il est question. Il en est ainsi pour tous les noms composés de type VERBE-NOM et PRÉPOSITION-NOM.
Plus besoin de discuter pendant des heures pour justifier qu'il ne fallait pas de 's' à un allume-cigare, sous prétexte qu'il allumait plusieurs cigares, mais un seul à la fois (de même le tire-bouchon, l'ouvre-bouteille, le cure-dent ou le chausse-pied... ni pourquoi le tire-bottes, le cure-ongles et le casse-noisettes devaient échapper à cette règle. Merci pour les corrections de ces stupidités...
Que les éternels résistants au changement n'oublient pas qu'en 1827, Victor Hugo nous rappelait dans la préface de Cromwell que « La langue française n’est point fixée et ne se fixera point », passage qu'il termine en ces termes : « C’est en vain que nos Josué littéraires crient à la langue de s’arrêter ; les langues ni le soleil ne s’arrêtent plus. Le jour où elles se fixent, c’est qu’elles meurent. »
* + * + * + * +
Voir aussi :
et les caractères spéciaux avec "alt"... toujours utile...
caractère capitale |
À | Â | Ç | È | É | Ê | Ë | Î | Ï | Ô | Ù | Û | Ü |
alt + 4 chiffr. | 0192 | 0194 | 0199 | 0200 | 0201 | 0202 | 0203 | 0206 | 0207 | 0212 | 0217 | 0219 | 0220 |
alt + 3 chiffr. | 183 | 182 | 128 | 212 | 144 | 210 | 211 | 215 | 216 | 226 | 235 | 234 | 154 |
caractère bas d casse |
à | â | ç | è | é | ê | ë | î | ï | ô | ù | û | ü |
alt + 4 chiffr. | 0224 | 0226 | 0231 | 0232 | 0233 | 0234 | 0235 | 0238 | 0239 | 0244 | 0249 | 0251 | 0252 |
alt + 3 chiffr. | 133 | 131 | 135 | 138 | 130 | 136 | 137 | 140 | 139 | 147 | 151 | 150 | 129 |
caract§re autre |
« | » | œ | æ | Œ | Æ | … | esp. inséc. |
“ | ” | " | ‘ | ’ |
alt + 4 chiffr. | 0171 | 0187 | 0156 | 0230 | 0140 | 0198 | 0133 | 0160 | 0147 | 0148 | 0034 | 0145 | 0146 |
alt + 2 ou 3 chiffr. | 174 | 175 | 339 | 145 | 338 | 146 | / | 255 | / | / | 34 | / | / |
caractère autre |
– | — | ¡ | ¿ | ¼ | ½ | ¾ | ± | ñ | Ñ | € | . | . |
alt + 4 chiffr. | 0150 | 0151 | 0161 | 0191 | 0188 | 0189 | 0190 | 0177 | 0241 | 0209 | 0128 | 0 | 0 |
alt + 2 ou 3 chiffr. | 173 | 168 | 172 | 171 | 243 | 241 | 164 | 165 | / | / | / |
Si vous n'avez pas de pavé numérique sur un ordi portable,
il suffit d'appuyer sur les touches Fn et NumLock (Inser) en même temps,
et le pavé numérique sur les touches
7(7) 8(8) 9(9) 0(/)
U(4) I(5) O(6) P(*)
J(1) K(2) L(3) M(-)
?(0) /(.) §+(+)
(la dernière ligne/colonne est/sont différente(s) selon les claviers belges, français...)
sera activé
et les raccourcis Alt + code chiffré fonctionneront.