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C (compta nationale) : Valeur totale des biens et services [produits sur place et importés] achetés et consommés par les ménages, avec une partie de leur revenu, sur le territoire national. Cette partie de leur revenu utilisée pour consommer est appelée consommation nationale et est notée C. Cambiste : Spécialiste des opérations de change internationales, des placements en devises, l'arbitrage sur les marchés étrangers,... C+I+G+X (compta nationale) : Valeur totale des biens et services [produits sur place et importés] demandés par les agents [intérieurs et RdM] sur le territoire national.
Caducité : C'est un acte juridique, comme une clause d'un contrat, qu'un fait rend inefficace, comme l'expiration d'un délai. Capacité de financement : En comptabilité nationale, elle correspond à la situation où l'épargne de l'agent est excédentaire par rapport aux investissements privés. Capacité de production : Production qu'une économie peut réaliser si elle utilise toutes les ressources disponibles de la façon la plus efficace possible. Capital : le capital technique désigne l'ensemble des moyens de production durables (bâtiments, machines ...) dont dispose une entreprise ; le capital social représente l'ensemble des fonds apportés à l'entreprise par ses propriétaires; le capital peut aussi représenter le montant d'un placement financier. Capital assets pricing model (CAPM) ou Modèle d'évaluation des actifs financiers (MEDAF) : Comme son nom l'indique, ce modèle est utilisé pour évaluer des actifs financiers dans un marché en équilibre. Il est fondé sur le fait que seul le risque de marché, ou risque non diversifiable, est rémunéré par les investisseurs dans un tel marché. La rentabilité exigée par un investisseur est alors égale au taux de l 'argent sans risque majoré d'une prime de risque uniquement liée au risque de marché de l'actif : R = rf + b x (rm rf). Capital attribué : Montant du prêt accordé par le prêteur pour un crédit amortissable. Capital disponible : Montant disponible de la réserve égal à la différence entre le découvert autorisé et le montant déjà utilisé. Capital restant dû : Capital non remboursé à un instant t. C'est ce capital restant qui sert de base au calcul des intérêts. Capital financier: Placements réalisés par une entreprise dans d'autres entreprises ou dans d'autres secteurs. Capital fixe ou technique: Ensemble des biens durables d'une entreprise. La FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) correspond à l'acquisition de nouveaux biens durables utilisés dans le processus de production. Le capital fixe est un stock et la Formation Brute de Capital est un flux. Capital humain : Notion développée par Gary Becker qui repose sur l'idée que le travail peut-être assimilé à une forme de capital dont les principales caractéristiques sont le niveau de formation, de qualification, la santé, etc. L'investissement en capital humain via les dépenses d'éducation est une des bases de la théorie de la croissance endogène. Capitalisation : La capitalisation permet de déterminer la valeur future d'une somme placée à un taux d'intérêt. Elle est l'opération inverse de l'actualisation. Capitalisation (retraites par) : Dans le cadre de ce système, les actifs épargnent et accumulent sur un compte à leur nom une épargne capitalisée qui servira ultérieurement à financer leur retraite personnelle. Capitalisation boursière : La capitalisation boursière d'une société exprime à une date donnée, la valeur que la Bourse attribue à une société. Elle s'obtient en multipliant le nombre de titres composant le capital d'une société par leur cours à la Bourse. Capitaliser : Ajouter le revenu d'un placement au capital (contrairement au versement des revenus) de sorte que ce revenu puisse à son tour produire de l'intérêt. P.ex. : le flexibon capitalise automatiquement : l'intérêt n'est pas versé, mais bien ajouté au capital. Il s'agit plus précisément d'une capitalisation brute . Capitalisme : système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et sur l'accumulation de la richesse née des profits. Capitalistes : Au sens strict, un capitaliste possède un capital qu'il investit afin d'en dégager le profit le plus élevé possible. Il existe en fait autant de capitalistes que d'époques et d'analyses : aujourd'hui actionnaire ou spéculateur, il peut aussi être entrepreneur et manager. Au Moyen-Âge il était marchand ou banquier. Le bourgeois incarne de son côté le capitaliste dans l'analyse marxiste. Capitaux propres : Ils représentent ce que doit l'entreprise aux propriétaires (actionnaires, associés, entrepreneur individuel) ; cela représente essentiellement leurs apports et les bénéfices non distribués. Les postes principaux sont : Card Stop : Permanence téléphonique accessible 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, au numéro + 32 70-344 344 pour bloquer vos cartes de paiement et de crédit en cas de perte ou de vol . Carence : Absence de biens meubles susceptibles de saisie entre les mains du débiteur. L'huissier de justice dresse alors un procès-verbal de carence. Carence (délai de) : Période légale qui suit généralement la souscription d'un contrat d'assurance, durant laquelle certains risques ne sont pas couverts. Carl Menger : économiste autrichien (1840-1921). Ses "Principes dconomie politiqueconstituent l un des ouvrages majeurs decole marginaliste. Ilest fondateursindividualisme mthodologiqueprsentanttre humain comme parfaitement rationnel cherchant maximiser sa satisfaction (l ainsi considr parfois appelhomo-oeconomicus). Carré magique : Représentation graphique que l'on doit à Nicholas Kaldor qui regroupe les indicateurs des quatre objectifs que devrait viser la politique économique : taux de chômage, taux de croissance, taux d'inflation et solde de la balance commerciale. La situation idéale dans ce graphique serait d'obtenir un carré. Or, ce carré est appelé magique car jamais ou presque un pays ne réussit à combiner de manière optimale ces indicateurs. Carte carburant : Carte Bancontact spéciale pour les entreprises avec un parc automobile, permettant aux membres du personnel de payer leurs pleins dans les stations-services . Cartel : Forme d'entente institutionnalisée, entre des entreprises ou des pays, par l'existence d'organes communs de gestion. L'entente peut concerner différents domaines : les prix, les quantités, la répartition des marchés public, etc....
Carte de débit :Une carte de débit est une carte plastique qui, à l'aide des données figurant sur la bande magnétique, permet d'accéder au compte à vue et de virer de l'argent d'un compte à vue à un autre par voie électronique (transfert en cas de paiement dans un commerce par exemple). D'autre part, cette carte permet d'effectuer des retraits auprès d'un guichet automatique, le compte étant automatiquement débité du montant retiré. L'inscription au débit du montant retiré est (pratiquement) immédiate. Cassation : Annulation par la Cour de Cassation d'une décision passée en force de chose jugée et rendue en violation de la loi. Cash advance : traduction de "AVANCE DE FONDS". Cash flow : Le cash Flow ou flux de liquidité représente l'argent qu'une entreprise a reçu durant une période déterminée moins l'argent qui a été dépensée au cours de cette même période. Caste : Groupe social héréditaire et fermé ayant des fonctions propres dans les domaines religieux, juridique ou économique et caractérisé par un statut déterminé au sein d'une hiérarchie. Catégorie sociale : La Stratification sociale est le découpage de la société en catégories sociales : groupes présentant une homogénéité en leur sein, mais distincts les uns des autres et hiérarchisés. Elle résulte de l'ensemble des différences sociales associées aux inégalités de richesses, de pouvoir, de prestige, de savoir. Caution : Personne qui s'engage formellement à remplir, vis-à-vis du prêteur, tout ou partie des obligations de l'emprunteur si celui-ci ne paye pas sa dette. Personne s'engageant à garantir l'exécution d'une obligation par l'une des parties au profit de l'autre. Cautionnement : Un cautionnement est une convention au terme de laquelle un tiers (la caution) s'engage vis-à-vis du créancier à rembourser la dette si le créancier lui-même reste en demeure. La caution est donc totalement extérieure à la convention passée entre le créancier et le débiteur. CDD (Contrat à Durée Déterminé) : Forme d'emploi précaire ou atypique. Au moment de la signature du contrat, les partis fixent la date de cessation de ce contrat. Celui-ci prend donc fin naturellement. CEC : CEC est l'abréviation de Centre d'Échange et de Compensation. Si deux institutions financières différentes sont impliquées dans une transaction financière (virement, chèque, ...), elles passeront par un "intermdiaire" (le CEC) pour régler ces flux d'argent. Les données essentielles de cette transaction sont transmises au CEC sur une bande magntique. Le s'occupe son tourpartition entre institutions financières. CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier) : Fondée en 1951, 1ère institution de l'Europe. La libre circulation et la suppression des barrières aux échanges pour le charbon et l'acier, (droits de douane, contingentements, ...) représentera une étape décisive pour la reconstruction de l'Europe. CEE (Communauté Economique Européenne) : Fondée en 1957 par le traité de Rome. Dire de nos jours "Union Européenne". CEI (Communauté des Etats Indépendants) : Organisation née de l'éclatement de l'ancienne URSS. Créée en décembre 1991, la CEI comprend onze des quinze républiques de l'ancienne URSS. Centrale de clearing : Les Eurochèques émis à l'étranger et les retraits sur un appareil ATM étranger étaient compensés via la centrale de clearing. C'est une banque belge (en fonction de la devise, c'est la KB, BBL ou la Générale) qui convertissait le montant en devise en un montant en BEF. Ensuite, la centrale de clearing transmettait le montant en BEF (via CEC) à la banque où la personne en question a un compte. Centre offshore : Ce sont des pays ou territoires dans lesquels coexistent une réglementation générale dite onshore (territoriale), pour les activités financières "nationaleset une rglementation dexceptiondite offshore (extraterritoriale)pour les activits financires tournes vers linternational. centres offshore présentent certaines caractéristiques : secret bancaire, réglementation inadaptée et contrôle insuffisant des activités financières, règles de droit commercial qui autorisent la constitution de sociétés écrans, pratiques dilatoires ou règles restrictives en matière de coopération internationale. Centre/périphérie : Notion développée par Raul Prebisch et la CEPAL afin d'illustrer l'opposition en terme de développement économique du Nord et du Sud. Ainsi, la périphérie désigne le tiers monde qui se développe en marge du monde industrialisé, centre d'accumulation mondial du capital, et sous la dépendance de son modèle économique. Certificat immobilier : Titre représentant un bien immobilier permettant à l'investisseur d'échapper aux désavantages d'un achat immobilier direct (achat et vente aisés, aucuns frais de notaire, apport financier limité,...). Le coupon de cet investissement comprend généralement une partie des revenus de loyer et une partie du remboursement du capital. Certification : Procédé par lequel le tiré, en apposant sa signature au recto d'un chèque, bloque sous sa responsabilité la provision au profit du porteur jusqu'au terme du délai légal de présentation. Cessation de paiements : Etat du débiteur qui est dans l'impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible. La cessation des paiements est un cas d'ouverture de la procédure de redressement et de liquidation judiciaires. Cession : Transmission d'un droit entre vifs. Cession de créance : Convention par laquelle un créancier, le cédant, cède le droit qu'il détient contre un débiteur à un tiers, qui devient créancier à son tour. En cas de cession de créance, le débiteur donne l'autorisation au créancier d'opérer une saisie sur certaines choses auxquelles le débiteur a droit. Cession de salaire : En cas de cession de salaire, le débiteur autorise le créancier à opérer une saisie sur son salaire si le débiteur ne respecte pas ses engagements. Change (taux de ou cours de) : Opération qui consiste à convertir une monnaie nationale en une monnaie d'un autre pays appelée devise. Changes fixes : système de change dans lequel les pays qui ont passé un accord pour maintenir des parités stables entre leurs monnaies ont l'obligation d'intervenir pour défendre la valeur de leur monnaie. Changes flottants : système de change dans lequel la banque centrale d'un pays n'a pas d'obligation quant à la valeur de sa monnaie par rapport aux autres devises. Change à terme : Accord portant sur l'achat ou la vente future d'une devise contre une autre à un cours de change et à une date fixée à l'avance. C'est une technique de couverture prudente dans la mesure où un trésorier s'assure un prix de revient ou de marge commerciale connu en figeant un prix à l'avance. Charges : en comptabilité, les charges représentent le coût de tous les biens et services qui ont été consommés, utilisés au cours de l'exercice. Cette définition montre bien que, pour qu'il y ait des charges au cours de le la période, il faut cumuler deux conditions : Charges d'exploitation : Les charges d'exploitation représentent les charges inhérentes à l'activité normale d'une entreprise. Elles comprennent : Charges fixes : Charges qui, du moins à court terme, sont indépendantes du niveau d'activité de l'entreprise. Charges sociales : ensemble des cotisations pesant sur les salaires (cotisations patronales et salariales) ainsi que celles pesant sur l'ensemble des revenus (CSG, contribution sociale généralisée). Charges variables : Coût constitué de charges opérationnelles (celles qui dépendent du niveau d'activité de l'entreprise). Check digit : Un chiffre de contrôle qui fait partie de, p.ex., d'un numéro de compte, du numéro de chèque ou d'un numéro de VCS et qui représente le reste de la division des autres chiffres du numéro par un chiffre déterminé (le module 97 [ou reste de la division par 97 des 10 premiers chiffres] pour le numéro de compte). Chèque : Le chèque est un document par lequel le tireur (= l'émetteur) charge le tiré (= le banquier) de payer une certaine somme au bénéficiaire avec les fonds ou le crédit dont il dispose chez le tiré . Chèque bancaire : Chèque garanti qui est émis par une autre institution financière belge. Le chèque bancaire est nominatif "à l'ordre de". Les chèques-guichet sont des chèques bancaires. Chèque repas : Le chèque-repas est un bon d'un montant déterminé qui est vendu par les institutions émettrices à des entreprises qui les mettent à disposition de leurs membres du personnel, moyennant ou non paiement. Les chèques-repas permettent de payer au comptant dans des restaurants, supermarchés et magasins affiliés. Chiffre d'affaires : montant total des ventes (normalement hors TVA) d'une entreprise pendant une période. Choc macroéconomique : Il constitue un événement non anticipé ayant un impact sur les variables endogènes du système de référence sans pour autant en faire partie. les événements peuvent être d'ordre économique (hausse des salaires en France en 1968, chocs pétroliers de 1973 et de 1979, contre-choc pétrolier de 1986, krack boursier de 1987, etc.), social, géopolitique ou naturel. On distingue les chocs locaux qui sont des événements non anticipés spécifiques à un pays et des chocs communs qui exercent des effets sur tous les pays membres de l'ensemble régional. On distingue également les chocs symétriques qui sont des chocs communs ayant le même impact dans les différents pays et les chocs asymétriques qui sont soit des chocs locaux soit des chocs communs mais dont les effets sont différenciés ou spécifiques à chaque membre. Chocs d'offre, chocs de demande : désigne une hausse ou baisse inattendue de la production (par l'intermédiaire d'une hausse de la productivité) ou de la demande. Exemple : les chocs pétroliers ont constitué des chocs d'offre négatifs en augmentant les coûts de production, diminuant la productivité et la production. Chômage : situation d'une personne n'ayant pas d'emploi et en recherchant un. Chômage classique: Les prix sur le marché des biens et services sont trop bas pour des salaires trop élevés. Les entreprises ne jugent pas rentable de satisfaire la demande et de créer des emplois. Chômage conjoncturel: Chômage résultant d'un ralentissement de l'activité économique dans un secteur ou dans l'ensemble de l'économie. Chômage cyclique : Le chômage 'cyclique' résulte d'un changement au niveau général de la productivité économique. Lorsque l'économie opère à un niveau inférieur à sa capacité maximale, ce type de chômage est présent. Chômage frictionnel: C'est le temps entre deux emplois. Il représente le chômage résultant de changements constants dans l'économie, empéchant les travailleurs qualifiés de trouver immédiatement un travail répondant à leurs qualifications. Que se soient les employés ou employeurs, ils prendront le temps nécessaire (ce qui représente un coût) afin de trouver le meilleur 'mariage' possible. Chômage keynésien: Les prix sur le marché des biens et services sont trop élevés et les salaires trop faibles. La demande est insuffisante et les entreprises licencient la main d'oeuvre excédentaire. Chômage structurel ou d'inadéquation: Chômage résultant d'un écart entre la structure de l'offre et la structure de la demande. Les qualifications des chômeurs ne correspondent pas aux besoins des entreprises. Chômage technique: Chômage résultant d'une inactivité forcée d'une entreprise pour des raisons exceptionnelles (incendies, blocages de l'activité). Chômage technologique: Chômage résultant du progrès technique et de la difficulté d'adaptation à la modernisation des entreprises. Chômage volontaire et involontaire : Le chômeur volontaire refuse de travailler au salaire courant, les indemnités de chômage étant suffisamment importantes pour préférer l'inactivité. Dans ce sens, il s'agit donc plutôt d'inactifs et non pas de vrais chômeurs. Pour certains économistes néoclassiques, il y a toujours une part volontaire dans tout chômage au sens où celui-ci vient également du refus des conditions de travail attachées à certains emplois. Inversement, le chômage involontaire désigne une situation dans laquelle l'individu accepterait de travailler au salaire existant, mais ne trouve pas d'emploi. Pour les néoclassiques, une réduction du salaire conduirait alors à une réduction du chômage involontaire. Pour l'économiste keynésien, cette solution n'est valable qu'en équilibre partiel (sur le marché du travail). Dès lors que cette situation n'a plus cours, la baisse du salaire peut affecter la demande globale et conduire les entreprises à licencier. Circuit économique: Ensemble des activités économiques qui se réalisent entre des agents économiques. Il existe des échanges de flux. On peut donc parler de circulation (flux de biens et services: flux réel; flux monétaire) entre ces agents, et on peut représenter cet ensemble sous forme de circuit. Citation en justice : Acte écrit de procédure par lequel une personne ou un témoin sont sommés de comparaître devant une juridiction. Citation directe : Acte ecrit par lequel la partie lésée ou le ministère public entreprend l'action publique devant le tribunal correctionnel ou le tribunal de police, quand il n'est pas nécessaire de procéder à l'ouverture d'une instruction. Civil (droit) : Hérité du droit romain, le droit civil est une synthèse de principes juridiques qui aboutit à la constitution d'un même code. Au Québec, le code civil définit la plupart des obligations imposées par la loi dans des domaines tels que le droit de la famille, le droit de propriété, le droit commercial et (en l'absence de droit de la responsabilité délictuelle), la responsabilité en cas de conduite négligente. Outre la province de Québec, la plupart des pays d'Europe, l'Écosse et l'État de la Louisiane sont régis par le droit civil. Classes sociales : Si K. Marx a fait un usage intensif de la notion de classes sociales, la majeure partie des penseurs du XIXe siècle estiment qu'il n'en a pas la paternité. Pour le philosophe allemand, les classes sociales ne sont pas des " agrégats d'individus " mais un " système de positions antagonistes définies par des rapports sociaux ". Les rapports de production sont à l'origine de la division sociale en deux groupes distincts : les détenteurs des moyens de production (capitalistes) et ceux qui ne possèdent que leur force de travail (prolétaires). Les classes sociales n'existent que dans le cadre de la lutte des classes, lutte par laquelle elles prennent conscience d'elles-mêmes, ce qui constitue le moteur de l'histoire. Clause d'attribution de toute la communauté : Avantage matrimonial fixé par contrat de mariage. La clause d'attribution de toute la communauté attribue intégralement le patrimoine commun au conjoint survivant. Appelée dans le langage populaire « au dernier vivant, tous les biens ». Clause de la nation la plus favorisée : en commerce international, désigne un principe de non discrimination entre les pays impliqués dans le commerce international. Selon ce principe, lorsqu'un pays commerce avec un autre, il doit le faire dans les conditions réglementaires qui sont appliquées avec le partenaire le plus favorisé. Exemple : si la France applique un tarif douanier de 5% aux importations de voitures allemandes, elle ne peut appliquer un tarif supérieur pour les véhicules nippons. Clause médiation/consommation : Si un litige lié ou découlant du contrat apparaît, le client peut saisir l'établissement prêteur. Si dans un délai de deux mois, le client n'a pas obtenu satisfaction, il peut alors saisir le Médiateur de l'ASF, une demande effectuée par lettre, à l'attention de Monsieur le Médiateur de l'ASF - 75854 PARIS Cedex 17. Le médiateur ne peut être saisi si une procédure judiciaire est en cours ou si le différent porte sur les conditions d'un réaménagement ou d'un rééchelonnement du contrat. Clause pénale : Disposition particulière d'un contrat, qui fixe le montant de l'indemnité à payer en cas de manquement aux obligations du contrat. CNO : le Comité de Normalisation Obligataire fait paraître quotidiennement des indices de performance du marché obligataire français. COB : la Commission des Opérations de Bourse est un organisme public chargé de la surveillance des marchés, de leur transparence et de la diffusion d'une juste information. Elle veille aussi à la protection de l'épargne investie en valeurs mobilières et de tous les placements qui font appel public à l'épargne. Cobb-Douglas (fonction de production) : fonction de production couramment utilisée en analyse économique. Code BIC : Si vous recevez des paiements de l'étranger, nous vous conseillons d'indiquer sur vos factures votre numéro de compte, votre IBAN mais aussi le BIC (2) Il est obligatoire pour tout paiement utilisant l'IBAN. Code IBAN : L'IBAN (International Bank Account Number), est une nouvelle structure de numéro de compte bancaire uniquement pour les transferts transfrontaliers en EURope. Code ISO : Abréviation de 3 lettres utilisée au niveau international pour désigner une monnaie déterminée (même celles qui ont disparu, car intégrées dans l'euro). Les 2 premières lettres représentent le pays, la 3ième lettre représente la monnaie p.ex. : NLG : NederLand Gulden / BEF: BElgium Franc / GBP : Great Britain Pound / EUR :Euro / USD : United States Dollar / JPY : JaPan Yen. Code ISIN : Le code ISIN est un code international utilisé par la Bourse pour identifier les valeurs (actions, obligations,...). Coefficient budgétaire : Part que représente une consommation en particulier par rapport à l'ensemble des consommations. Coefficient de capital : rapport entre la valeur du capital utilisé dans la production et la valeur de la production. v = K / Y Coefficient de détermination(R²) : Quand on effectue une régression, le coefficient de détermination, compris entre 0 et 1, fournit une estimation de la part des variations de la variable étudiée expliquée par la régression. Il permet donc d'apprécier la qualité générale d'une régression. Coefficient de préservation: Il établit les chances de rester en vie par rapport à d'autres catégories. Coefficient technique: Il se définit par le rapport entre une consommation intermédiaire utilisée et la production totale d'une branche. Ils représentent la quantité d'input nécessaire à la fabrication d'une unité d'un bien. Ils permettent d'étudier les répercussions des mesures de politiques économiques ou encore de détecter les goulets d'étranglement, source d'inflation, du système productif. Ils mettent ainsi en évidence les secteurs d'entraînement de l'économie, comme celui du bâtiment et des travaux publics . Les coefficients techniques constituent également de précieux outils pour les relances sectorielles. Enfin, l'extension du TEI (Tableau d'échanges interindustrielles) en économie ouverte permet aussi de relever les secteurs fortement dépendants des exportations et des importations. On appelle coefficient technique le rapport de la consommation intermédiaire d'une branche i en produit j à la production totale de la branche i : CT(ij) = CI(ij) / P(i) Co-emprunteur : Personne qui signe le contrat avec l'emprunteur. A ce titre, elle bénéficie du crédit au même titre que l'emprunteur, mais elle est également soumise aux mêmes obligations. Cohabitants légaux : La cohabitation légale est un dispositif juridique qui prévoit que deux personnes peuvent se faire reconnaître comme cohabitants, pour autant qu'elles soient majeures et ne soient pas liées par le mariage ou par une autre cohabitation légale. Cohésion sociale : solidarité entre les membres de la société. Collectivité locale : communes, départements et régions, représentés par des autorités élues et juridiquement autonomes. Collocation : Décision du juge déterminant l'ordre dans lequel les créanciers d'un même débiteur seront payés. Combinaison productive: Association du facteur travail (main d'oeuvre) et capital (équipement). Comecon : Organisation qui assurait la coopération économique entre l'URSS et les autres pays socialistes. Le Comecon a sombré avec l'éclatement du socialisme à l'Est. Commandement : Acte signifié au débiteur, par l’intermédiaire d’un huissier de justice, l’invitant à payer sous peine d’être saisi. Cet acte suppose que le créancier soit muni d’un titre exécutoire. Commerce : Echange de biens et de services entre les particuliers, les entreprises ou les pays contre d'autres biens et d'autres services ou de l'argent Commissaire-priseur : représentation utilisé par Walras dans sa théorie de l'équilibre général afin d'illustrer le mécanisme d'équilibration par tatônnement de l'offre et de la demande sur les différents marchés. Le commissaire-priseur se charge d'annoncer des prix, de le smodifier tant que l'offre n'est pas égale à la demande, de communiquer les prix d'équilibre et d'organiser la distribution des biens échangés à ces prix. Paradoxalement, la main invisible, symbole du marché décentralisé est incarnée par un individu unique qui centralise les transactions, sans être rémunéré qui plus est. Commission d'entrée : Frais imputés à l'entrée dans un fonds de placement . Commission de sortie : Frais imputés à la sortie d'un fonds de placement. Communauté Economique Européenne : nom de l'Union Européenne de 1957 à 1992. Communisme : Phase finale d'évolution du socialisme. Le caractère administré de l'économie, à un moment donné, n'a plus de raison d'être. L'économie est alors totalement au service des hommes. Chacun reçoit alors, non pas selon son travail mais "selon ses besoins". Commune : Division territoriale, plus petite qu'une province. Elles sont dirigées par un Collège du bourgmestre et des échevins. Ce Collège est comparable, au niveau fédéral, au gouvernement. En Belgique, nous comptons 589 communes. Compensation : Chaque jour, des personnes clientes d'une banque font des opérations bancaires (ex : établissement de chèques) à des personnes titulaires d'un compte dans une autre banque ... et inversement. Compétitivité : capacité pour un individu, une entreprise ou une nation de faire face aux initiatives de ses concurrents sur le marché. Veille technologique, réactivité. Compétitivité: Capacité d'une économie ou d'une entreprise à faire face à la concurrence étrangère. Compétitivité nationale : (Avantages comparatifs) découle de trois composantes majeures lui permettant de relancer la concurrence sur le terrain de son choix: (valeur d'échange), rapport compétence/coût de la main-d'oeuvre locale, (valeur d'usage), capacité de la nation à concevoir, produire et assimiler de nouvelles technologies, (valeur politique), capacité des acteurs économiques à coordonner leurs efforts. Composition organique du capital : Voir les textes sur Marx.
Comptabilité nationale : C'est une représentation simplifiée de l'ensemble des informations relatives à l'économie d'une nation. Compte : Employé en comptabilité : les opérations sont enregistrées dans des comptes, de manière sensiblement comparable à la comptabilité privée. Ces enregistrements suivent 3 règles essentielles : Compte bancaire : Un compte bancaire est d'abord défini par son "propriétaire". Un compte bancaire "appartient" à une société dans le sens où le montant disponible sur le compte lui appartient. Un solde débiteur constitue à l'inverse une dette qu'elle devra rembourser. Le compte dispose d'un seul titulaire. Un compte bancaire est ensuite défini par une devise. Le compte est en effet tenu dans une monnaie particulière. C'est un élément très important, à la fois pour distinguer les comptes les uns des autres mais aussi pour qualifier le solde du compte. Par exemple, vous pensez être riche avec un solde d'un million sur votre compte ? Erreur, il s'agit de votre compte géré en lire italienne. Un compte bancaire est tenu par un partenaire financier. Ce partenaire financier est le plus souvent une banque. Que peut-on faire avec ? De manière simple, un compte peut être ouvert ou fermé. On peut le créditer ou le débiter, c'est-à-dire effectuer sur ce compte une opération d'un montant "positif" ou "négatif". Compte courant : compte sur lequel s'effectuent les opérations entre la banque et son client, et dont les sommes sont à la libre disposition de ce client. Compte d'épargne : compte bancaire où un client place son épargne, en échange d'une rémunération. Compte garantie locative : Compte d'épargne sur lequel le locataire verse en espèces une garantie locative. Ce compte est bloqué pendant la durée du bail. Il n'est libéré que sur demande commune du locataire et du bailleur ou après une décision judiciaire. Comptes PERUC: C'est l'enchaînement de cinq comptes qui reflètent les opérations successives de production, de répartition et de dépense. La comptabilité nationale établit ces comptes pour chaque agent économique, chaque secteur institutionnel, ce qui lui permet de dégager les agents qui ont une capacité de financement et ceux qui ont au contraire un besoin de financement. Compte titre : Compte sur lequel sont conservés les titres . Dans la pratique, il s'agit d'un compte sur lequel tous les titres remis en dépôt sont mentionnés. La conservation effective se fait à la banque ou en dehors de celle-ci. Un compte-titres peut être à découvert : les titres peuvent alors être librement déposés et retirés. Il peut aussi servir de garantie pour un autre contrat (p.ex. un contrat de bail ou un prêt hypothécaire). Comptes annuels : Documents comptables communiqués aux actionnaires d'une société ou mis à la disposition du public, en principe chaque année, et qui font habituellement l'objet d'une vérification (ou révision). Comptes de régularisation : Ils représentent des comptes (en cas de produits ou charges, à chaval sur deux exercices comptables) qui ont pour origine des régularisations techniques liées aux travaux de fin de période. Ces ajustements s'effectuent juste avant l'établissement du bilan. Comptes de résultat : État financier (ou compte) qui récapitule les produits et les charges de l'exercice sans qu'il soit tenu compte de leur date d'encaissement ou de paiement. Il fait apparaître, par différence, après déduction des amortissements et des provisions, le bénéfice ou la perte de l'exercice. Concentration: Mouvement visant à regrouper des entreprises en de puissantes sociétés par absorption (rachat d'une entreprise par une autre) et/ou par fusion (mise en commun de tous les biens ou activités de plusieurs sociétés en vue de la création d'une société nouvelle), on distingue: Concurrence : situation d'un marché où se rencontrent de nombreux offreurs et demandeurs, aucun n'étant assez puissant pour déterminer à lui seul la formation des prix et les quantités échangées. Concurrence imparfaite : État de la concurrence qui se caractérise par des défauts d'information, l'existence de barrières à l'entrée, de rendements croissants ou de surprofits liés à des positions de monopole. Concurrence Pure et Parfaite (CPP): Modèle théorique qui a un caractère normatif et qui s'applique au marché. Pour les néoclassiques, c'est un "idal atteindre". Concurrence monopolistique : Situation réelle où une seule entreprise occupe le marché [si quelques entreprises se partagent le marché, on parle d'oligopole en fait], avec des produits comparables mais non parfaitement homogènes. Chaque entreprise se distingue des autres en ayant un monopole de la marque. Conditions générales : Dispositions contractuelles applicables à tous les clients ayant souscrit le même type de contrat, sans aucune distinction. Conditions particulières : Dispositions du contrat propres à chaque client, en fonction de ses caractéristiques financières, de sa demande de financement, etc & Condition résolutoire : Un contrat peut prévoir qu'il sera résolu si un événement précis intervient. Le contrat est alors conclu sous une condition résolutoire. Si cet événement intervient, le contrat est révoqué, comme s'il n'avait jamais existé. Condition suspensive : Un contrat peut prévoir qu'il est conclu sous la condition qu'un événement intervienne. Le contrat est alors conclu sous une condition suspensive. Si l'événement n'intervient pas, le contrat, dont les effets dépendaient de cet événement, est censé n'avoir jamais été conclu. Conjoint survivant : La personne qui, au moment du décès, était mariée avec le défunt. Le conjoint survivant est un héritier légitime qui a des droits particuliers. Sa part d'héritage varie selon le régime matrimonial, les droits de survie éventuels et l'ordre auquel appartiennent les autres héritiers. Conjoncture : Ensemble des éléments dont dépend la situation économique d'un pays à une date donnée. Ces éléments comprennent, entre autres, les taux de croissance, l'inflation et le chômage. (voir structure) Conseil d'administration : Le Conseil d'Administration est chargé de la gestion et de la représentation de la société. C'est un organe obligatoire dans les SA. Ce conseil comprend au moins 3 administrateurs, nommés par l'Assemblée Générale pour maximum 6 ans. Le Conseil d'Administration représente la société à l'égard des tiers et a le pouvoir de procéder à toutes les actions en vue d'atteindre l'objectif de la société. Conseil de l'euro (ou Eurogroupe) : Instance informelle non décisionnelle créée à la demande de la France et de l'Allemagne en décembre 1997 pour coordonner les politiques économiques EURopéennes. Elle réunit les ministres des finances des douze pays de la zone EURo qui y discutent entre eux des questions concernant la gestion de la monnaie unique et les relations de change entre l'euro et les autres monnaies. C'est un organe essentiel pour l'établissement d'un bon équilibre entre une politique monétaire unique et les onze politiques budgétaires nationales. Le Conseil de l'euro ou EURo 11 a été rebaptisé EURogroupe en juillet 2000, pour anticiper l'entrée de la Grèce. Consentement mutuel : Dans ce type de divorce, vous aurez à présenter une convention au Juge. C'est dans le projet de convention définitive que doit apparaître la prestation compensatoire avec toutes les modalités de versement. Les déclarations sur l'honneur doivent y figurer. Consommateur : Agent qui achète des biens et des services pour satisfaire des besoins personnels. La consommation entraîne la disparition, plus ou moins rapide, par destruction ou par transformation, des biens ou services utilisés. Consommateurs finaux : Personnes qui achètent des biens et des services pour satisfaire des besoins personnels. Consommation : utilisation plus ou moins prolongée d'un bien ou d'un service, conduisant à sa destruction et visant à satisfaire les besoins des ménages. Consommations intermédiaires : ensemble des biens et services qui sont incorporés à un produit ou détruits au cours du processus de production. Convertibilité : possibilité d'échanger librement une monnaie contre d'autres monnaies. Contentieux : Ensemble des dispositions relatives à des litiges ou conflits non résolus entre une société et son client susceptibles d'être portés devant le juge (comme par exemple le non paiement des échéances d'un crédit). Contrat à coût remboursé (cost plus contract) : Contrat de concession, dit à incitations faibles, dans lequel le producteur a l'assurance que ses coûts seront couverts. Contrat à terme : Contrat précisant les conditions d'un échange qui aura lieu ultérieurement aux conditions précisées aujourd'hui. Exemple : vente de 500 dollars contre 495 euros dans 3 mois. Contrat contingent : Ce type de contrat porte sur une combinaison bien-date-événement appelé bien-contingent qui spécifie la quantité du bien à livrer et la date si tel événement s'est réalisé. Contrat de mariage : Le contrat conclu devant notaire par les deux conjoints avant ou pendant le mariage et qui fixe au moins le régime matrimonial. Il peut également reprendre les droits de survie. Contrat de réglementation par les prix (cost of service regulation) : Contrat de concession, dit à incitations faibles, dans lequel le prix à la consommation est fixé de sorte que les coûts du producteur sont couverts. Contraintes au libre échange : Tarifs et autres facteurs qui limitent le libre échange de biens et de services entre des pays ou des régions à l'intérieur d'un pays Contrainte extérieure : traduit la nécessité pour un pays d'exporter pour financer l'importation de biens nécessaires à sa production nationale et non disponibles à l'intérieur du territoire national. Contribution Sociale Généralisée (CSG) : taxe destinée à financer la protection sociale, mais qui, à la différence des cotisations sociales, s'applique à presque tous les revenus, et pas seulement aux revenus du travail. Contrôle des changes : interdiction de sortie des capitaux d'un pays sans autorisation administrative, en vue de défendre la valeur de la monnaie. Convergence : Traduit le fait qu'une variable économique évolue de manière convergente entre différents pays. Si l'on prend le cas de l'inflation, on parle de convergence lorsque le taux d'inflation de plusieurs pays se rapproche d'une valeur commune alors qu'il différait beaucoup quelques années auparavant. Appliquée à la croissance et au développement, cette notion caractérisait pour certains économistes le fait que tous les pays du monde devaient converger vers un même niveau de développement. Convertibilité : Possibilité, donnée par les autorités monétaires d'un pays, d'échanger à tout moment la monnaie nationale contre de l'or ou des devises étrangères. Coopération économique : Terme qui recouvre tout échange d'informations entre les pays portant sur les évolutions économiques et sur les intentions en matière de politique économique. Coordination internationale des politiques économiques : Se définit comme un processus au terme duquel les pays choisissent leurs politiques économiques de façon à accroître leur bien-être collectif en exploitant positivement les interdépendances entre leurs économies. Copie exécutoire : Copie d'un jugement ou d'un contrat passé devant le notaire, revêtue d'une formule, dite "formule excutoirequi permet de poursuivre directement le dbiteur en paiement des sommes duesau moyenune saisie par exemple. Corporatisme : Système où existent de nombreuses corporations, associations constituées par les membres d'une même profession afin d'en réglementer l'accès et l'exercice. Cotation : confrontation des ordres de vente et d'achat pour arriver à un cours d'équilibre . Cotisations sociales : charges obligatoires payées par les salariés et par les employeurs aux organismes de protection sociale, en vue de financer un ou plusieurs risques couverts par ces organismes. Coupon : intérêt versé au souscripteur d'une obligation. Talon d'une action ou obligation qui peut être découpé et donne droit à un intérêt en cas d'obligation ou à un dividende en cas d'action. S'il s'agit d'une action, le coupon peut également représenter d'autres droits, par exemple, l'actionnaire peut recevoir une nouvelle action en échangeant un certain nombre de coupons. Courbe de demande : Graphique qui illustre l'évolution, à une date donnée, de la quantité demandée d'une ressource, d'un bien ou d'un service en fonction de son prix (Voir demande). Courbe d'offre : Graphique qui illustre l'évolution, à une date donnée, de la quantité offerte d'une ressource, d'un bien ou d'un service en fonction de son prix (Voir offre). Courbe de Laffer : courbe inventée par l'économiste américain Arthur Laffer (1974), montrant un relation d'abord croissante puis décroissante entre le taux d'imposition et les recettes fiscales d'un Etat. La conséquence de la forme en cloche de cette courbe est qu'il existe un taux d'imposition optimal à ne pas dépasser, au delà duquel les agents sont découragés à fournir un effort supplémentaire et recherche plus systématiquement l'évasion fiscale. D'où une baisse des recettes fiscales. D'où également la formule : " Trop d'impôts tuent l'impôt ". Courbe des inégalités en U inversé : Mise en évidence par Kuznets, prix Nobel 1971, elle montre que les inégalités de revenu augmentent avec la croissance du PIB par habitant, passent par un maximum, puis diminuent. Courbe d'indifférence ou d'isosatisfaction : Une courbe d'indifférence représente l'ensemble des combinaisons de deux biens qui procurent au consommateur un niveau d'utilité identique. Courbe de Lorenz : Les inégalités de patrimoine et de revenu peuvent être mesurées grâce à des courbes obtenues ainsi : Courbe de Phillips : relation économétrique mise en évidence par l'économiste Phillips, qui présente une relation décroissante entre le taux d'augmentation des salaires et le taux de chômage. On en a déduit une relation décroissante entre le taux d'inflation et le taux de chômage. Cette courbe met donc en avant la possibilité pour la politique économique de jouer sur une substitution entre le chômage et l'inflation. Courbe des ingalités en U inversé : Mise en évidence par Kuznets, prix Nobel 1971, elle montre que les inégalités de revenu augmentent avec la croissance du PIB par habitant, passent par un maximum, puis diminuent. Courbe en J : exprime l'évolution du solde de la balance commerciale après la dévaluation d'une monnaie nationale. Dans un premier temps, la balance commerciale se dégrade car les flux du commerce extérieur n'ont pas eu le temps de se modifier : les importations restent au même niveau alors que leur prix s'élève. Après un certain délai (environ six mois), le solde s'améliore car les exportations augmentent en volume et les importations baissent en volume. Augustin Cournot : économiste et mathématicien français (1801-1877). Pionnier de l'économie mathématisée et du marginalisme, il a surtout travaillé sur l'équilibre du marché dans différentes configurations de la concurrence (ses études sur le monopole et le duopole sont restées célèbres). Cours : Le cours est le prix de la transaction d'achat ou de vente d'une devise contre une autre. Les cours s'appliquent à toutes les opérations de change. Cours légal et cours forcé : Lorsque dans un pays ou une zone monétaire intégrée, une monnaie a cours légal, cela signifie que les agents économiques ne peuvent pas la refuser comme moyen de paiement. Le cours forcé correspond au principe adopté par toutes les banques centrales de supprimer la convertibilité obligatoire des billets en or. Cours achat : Le cours de change auquel une institution financière achète les monnaies étrangères (billets et devises) d'un client. Nous distinguons le cours achat billets et le cours achat devises. Le cours achat est donc inférieur au cours vendeur. Cours vendeur : Cours de change auquel une institution financière vend des monnaies étrangère s (billets et devises) à un client. Nous distinguons le cours vendeur billets et le cours vendeur devises. Cours en temps réel : Cours qui apparaissent directement sur l'écran à la suite de transactions. Courtage : Activité d'achat et de vente effectuée pour des clients (par exemple achat et vente de titres émis par les emprunteurs effectuée par les sociétés de bourse et les banques). Le courtier sert d'intermédiaire et se rémunère à la commission. Coût : Somme de charges relative à un élément défini. Coûts d'assujettissement : Ces coûts regroupent l'ensemble des dépenses en temps et en argent que le contribuable doit consacrer à l'exécution de ses obligations fiscales. Coût d'usage du capital : exprime les coûts engendrés par l'utilisation du capital. Il comprend principalement le taux d'intérêt et le coût de la dépréciation du capital. Coût d'opportunité : Manque à gagner qui résulte de l'emploi d'une ressource à un usage qui ne procure pas le gain maximal. Coût de production : Ensemble des coûts d'une entreprise. Coût de structure : A court terme, les charges fixes sont attachées à une structure économique déterminée. Lorsque l'on souhaite accroître le niveau d'activité, au-delà de certaines limites, un changement de structure devient nécessaire. Cette modification de structure engendre un nouveau coût de structure. Les coûts de structure changent donc par paliers. Coût de transaction : Concept développé par O. Williamson dans le cadre de la théorie des contrats. Ex ante, les coûts correspondent aux coûts de recherche d'information et de négociation ; ex post, les coûts de transaction sont composés : Coût externe de décision : Lorsqu'on utilise une règle de vote moins contraignante que l'unanimité, cela impose un coût à la minorité du fait de la décision prise. Le coût correspond à la différence entre les niveaux d'utilité qui auraient été atteints avec la règle d'unanimité et ceux qui sont atteints sans cette règle. La règle de l'unanimité quant à elle impose des coûts en terme de temps. Coûts irrécupérables : Ce sont les coûts qu'une firme doit supporter lorsqu'elle se retire du marché. Ils concernent les infrastructures difficiles à revendre, les coûts liés à la formation, au savoir-faire, aux brevets, etc. Coût marginal : Coût de la dernière unité produite. Coût moyen ou coût unitaire : Coût pour une unité. Coût salarial : Coût de l'emploi d'un salarié pour une entreprise qui s'obtient par la somme du salaire brut et des charges patronales. Coût fixe (global) : Coût de production indépendant des quantités produites. Coût total (global) = coût fixe + coût variable. Coût variable (global) : Coût de production dépendant des quantités produites. Coût total du crédit : Résultat de tous les frais et agios qui devront être payés par le client durant la vie de son contrat. Cette somme dépend de quatre principaux paramètres: le montant emprunté, la durée de remboursement, la nature du crédit et le coût de l'assurance. Il faut savoir que plus le montant emprunté est faible et la durée de remboursement courte, plus le taux de crédit est élevé. En effet il existe des coûts fixes, donc incompressibles pour l'établissement de crédit, qui sont répercutés sur le taux. Couverture : Une couverture, ou hedging, se réalise en prenant sur le marché à terme une position équivalente en montant mais de sens inverse à celle qui est détenue sur le marché au comptant. L'opérateur qui se couvre cherche à réduire son exposition au risque de variation des prix. Créance : droit en vertu duquel une personne appelée " crancierpeutexiger une somme dargent autre personne appelebiteur Laance plus connue en comptabilitest client celle-ci reprsente le droit rglement dudanslai gnralement court (3060 ou 90 jours). Créancier : personne qui détient une créance, c'est-à-dire à qui on doit de l'argent. Création monétaire : À chaque fois qu'une entreprise ou un particulier se voit accorder un crédit par une banque, crédit qui se traduit par une inscription en compte (penser aux opérations de découvert), de la monnaie est créée. En effet le particulier ou l'entreprise utilise ce crédit (donc cette monnaie) pour ses réglements. Par la suite, progressivement, le crédit est remboursé (la monnaie est donc détruite). Mais en raisonnant de manière dynamique, on se rend compte qu'il y a toujours des crédits nouveaux qui sont accordés, en attente de leur remboursement. La création de monnaie scripturale est donc permanente, et d'autant plus importante que la demande de crédit est forte. Crédit : opération par laquelle un agent économique (en général une banque ou un organisme financier) prête à un autre agent économique une somme d'argent qui est à rembourser en un temps donné (échéance) et moyennant le paiement d'un intérêt. Crédit affecté : Il s'agit d'un crédit attribué pour financer l'achat d'un bien ou d'un service déterminé. Le bien peut éventuellement être gagé au profit du prêteur (par exemple une voiture). Il existe deux grands types de prêts affectés : les prêts bancaires affectés, disponibles auprès de banques ou de sociétés de crédit, et les ventes à crédit faites directement sur le lieu de vente. Crédit-bail ou leasing ou LOA : Contrat de location d'une durée déterminée, passé entre une entreprise et une banque ou un établissement spécialisé, et assorti d'une promesse de vente à l'échéance du contrat. L'utilisateur n'est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant la durée du contrat. Credit crunch : Resserrement du crédit ou crise de liquidité. Expression qui désigne un phénomène d'assèchement des possibilités de crédit auprès des établissements bancaires. Le credit crunch peut intervenir lorsque se développe un sentiment de défiance vis-à-vis des emprunteurs en période de basse conjoncture et que les établissement de crédit craignent une insolvabilité de leurs débiteurs. Crédit d'impôt (tax credit) : Créance sur l'État qui prend la forme d'un avoir fiscal. Il est déduit du montant de l'impôt sur le revenu et fait l'objet d'une restitution par le fisc s'il excède l'impôt dû (impôt sur le revenu uniquement). Crédit renouvelable ou réserve d'argent : Son principe est simple : vous disposez d'une somme d'argent plafonnée, que vous pouvez utiliser à tout moment et sans avoir à fournir de justificatifs. Tant que vous n'utilisez pas la somme, chez Netvalor, vous ne payez rien. En revanche, dès que vous puisez dans la réserve, vous commencez à rembourser l'argent utilisé. Une partie de l'argent versé sert à reconstituer votre "matelaslautre partie payer les intrts. Crédit facile, période de crédit facile : Période au cours de laquelle, dans une économie particulière, les banques et autres prêteurs prêtent facilement; les taux d'intérêt sont relativement bas et la masse monétaire augmente plutôt rapidement. Crime : Le crime, au sens pénal du terme, est une classification d'infractions qui se distingue du délit et de la contravention par le degré d'attribution de l'infraction . Criminalité : Transgression des normes juridiques qui porte atteinte à la personnalité. Crise : retournement brutal de la conjoncture économique, marquant la fin d'une période d'expansion. Crise de suraccumulation du capital : Analysée par les marxistes, elle est le résultat d'une part de l'organisation anarchique de la production durant la phase prospère (les capitalistes investissent sans concertation) et d'autre part de l'exploitation qui limite les débouchés (sous-consommation ouvrière). La crise trouve son issue par la réduction des capacités excédentaires (faillites, chômage). Critères de convergence : Critères que les pays devaient respecter pour être sélectionnés pour participer à l'UEM. Chaque pays devait faire la démonstration que son économie et sa gestion financière sont saines de façon durable au travers de cinq critères : Croissance : accroissement de la production nationale des biens et des services. Augmentation échelonnée dans le temps du PNB réel par tête, c'est- à-dire de la quantité de biens et services produits par tête dans une économie. (Voir produit national brut) Croissance démographique : augmentation de la population. Croissance économique: Mouvement d'augmentation des activités d'une unité économique (firme, économie nationale) lié à des changements dans son organisation, ce qui peut avoir une influence directe sur la qualité de l'environnement. Augmentation du niveau des ressources produites par un pays qui constitue le moyen essentiel de résoudre les problèmes provenant de l'inégalité des revenus entre les différents groupes sociaux Croissance endogène : théorie de la croissance expliquant la croissance des économies selon des facteurs endogènes à son évolution. Dans la croissance endogène, le progrès technique est le facteur clé de la croissance. Mais contrairement aux théories de la croissance exogène (voir Solow), le progrès technique ne tombe pas du ciel en dehors de la sphère économique, il est le résultat de l'activité de recherche d'utilité ou de profits des agents. Il peut se matérialiser dans les hommes qui accumulent du capital humain, dans les investissements en recherche et développement, dans les infrastructures publiques, dans la diffusion (mais alors involontaire) des connaissances par le commerce international etc. Le rôle des externalités dans ces modèles est majeur. Croissance potentielle : Elle mesure le PIB qui peut être durablement réalisé c'est-à-dire sans générer des déséquilibres sur les marchés des biens et du travail. Le PIB potentiel peut être évalué à partir de l'estimation de la production tendancielle ou à partir de l'estimation d'une fonction de production macro-économique. Cross Rate : Cours qu'une institution financière applique sur les comptes Multidevises, pour la conversion d'une devise en une autre, ou de billets en devises et vice versa. Culture: Ce terme présente plusieurs sens. Currency board (ou caisse d'émission) : Il s'agit d'un organisme auquel est confié l'émission d'une monnaie nationale (billets, pièces). Le principe de fonctionnement consiste à régler l'émission de monnaie nationale strictement sur les réserves de change ce qui implique l'abandon complet de l'autonomie monétaire nationale. Il est interdit d'émettre de nouveaux billets si les avoirs en devises n'ont pas augmenté. Son rôle est d'imprimer de la monnaie sans bénéficier des pouvoirs monétaires qui sont ceux d'une banque centrale. Currency school : théorie selon laquelle pour éviter l'inflation, chaque billet émis devrait avoir comme contrepartie sa valeur en or détenue par la Banque Centrale. Cette théorie, défendue par David Ricardo était en concurrence au XIXe siècle avec la Banking school de Thomas Tooke. Ses héritiers naturels sont les monétaristes et, de façon plus générale, ceux qui considèrent que l'offre de monnaie est exogène. Voir multiplicateur de crédit et Banking School. Cycle de vie (hypothèse du) : relatif à la théorie du cycle de vie de Franco Modigliani. Pour Modigliani, l'individu choisit sa consommation en fonction de l'évolution prévue de sa richesse tout au long de sa vie (son cycle de vie). Cycle économique : Concept qui désigne les fluctuations de l'activité économique. Un cycle se décompose en plusieurs phases : expansion, crise, récession, dépression puis reprise qui débouche sur la phase d'expansion du cycle suivant. Cycles politico-économiques : Révélé par Nordhaus, ces cycles montrent que les gouvernants dans le but de maximiser leurs chances de réélection tendent à provoquer des fluctuations cycliques (en relançant l'économie en période préélectorale, pour les élections passées, la freiner de manière à corriger les perturbations créées) et non à rechercher l'équilibre économique correspondant aux recommandations de la théorie de la politique de stabilisation. Cycles réels : Terme inventé par J. Long et C. Plosser pour décrire les cycles ayant pour origine des variations aléatoires de la productivité. C-Zam : Terminal de paiement électronique (appareil POS) de Banksys, qui est utilisé dans les commerces de détail. Le C-ZAM comprend un module-clients et un module-commerçants (PIN-PAD).
Capital immobilier : Def xxxx. Capital non libéré, non appelé : Def xxxx. Certificat de dépôt : Def xxxx. Chambre de compensation : Def xxxx. Chambre des représentants : Def xxxx. Charges exceptionnelles : Def xxxx. Cohabitants légaux : Def xxxx. Collectivité locale : Def xxxx. Commissaire réviseur : Def xxxx. Commission européenne : Def xxxx. Compromis de vente : Def xxxx. Compte dépôt titres : Def xxxx. Conception du travail : Def xxxx. Conseil des ministres : Def xxxx. Contrat synallagmatique : Def xxxx. |