Valeur :
Qualité d'un bien fondée sur son utilité (valeur d'usage) ou sur sa capacité d'être échangé (valeur d'échange) ou...
La théorie de la valeur d'un bien est au centre de l'analyse économique. La valeur, selon les auteurs, prend son origine à divers niveaux : la terre (Physiocrates), le coût des facteurs de production (capital et travail), le travail essentiellement (Marx)...
Valeurs :
Ce sont des idéaux à atteindre dans une société.
Valeur actuelle nette :
Résultat de l'actualisation de flux futurs (Co d'algèbre financière)
Valeur ajoutée :
différence entre le chiffre d'affaires d'une entreprise et la valeur de ses consommations intermédiaires ;
concept économique fondamental et trop souvent confondu avec son contraire : le coût du travail, ou avec une notion proche, le bénéfice.
La valeur ajoutée est le supplément de valeur qui fait qu'un produit fini a plus d'attrait ou de valeur d'usage pour son utilisateur que la matière première ou que les composants qui sont à son origine.
Ce n'est pas parce que le travail coûte des salaires, des charges et des frais de production qu'il ajoute de la valeur. C'est parce qu'il ajoute de la valeur que le client accepte de le payer au fournisseur. Quand l'offre est égale à la demande, la valeur ajoutée doit permettre de payer le coût salarial, l'amortissement matériel et un profit moyen. Mais il ne suffit pas de faire des coûts pour ajouter de la valeur. Pour lutter contre le chômage et créer de nouvelles activités, il faut inventer de nouvelles sources de valeur (Connaissances, informations, services de proximité, mode de vie plus efficace et agréable) et ne pas se contenter de répercuter les coûts dans les prix .
Richesse réellement créée par l'entreprise.
VA = Production - consommations intermédiaires.
L'ensemble des valeurs ajoutées représente le PIB.
Cette V.A. sera répartie entre les différents agents économiques ayant contribué à la production (les salariés [leur salaire], l'État [les taxes et impôts], les financeurs internes [dividendes des actionnaires] et externes [intérêts des emprunts contractés], l'entreprise elle-même [réserves et bénéfice de l'exercice]).
Valeur ajoutée :
La valeur ajoutée est la mesure de la production nouvelle réalisée dans une entreprise.
Valeur comptable :
Valeur résiduelle d'un bien de l'entreprise après déduction dans son prix d'acquisition des amortissements ou des provisions pour dépréciation le concernant.
Valeur d'inventaire :
Valeur d'une part d'un fonds de placement. La valeur d'inventaire est calculée comme suit : valeur totale du portefeuille du fonds de placement divisé par le nombre de parts en circulation.
Valeur nette d'inventaire :
Cours d'une Sicav ou d'une part de FCP
Valeur nominale :
Valeur d'une obligation telle qu'elle est mentionnée sur le manteau. Pour une action, c'est la valeur lors de l'émission (elle n'est généralement pas mentionnée sur le manteau).
Valeurs cycliques :
Les valeurs cycliques sont des valeurs dont les ventes et les bénéfices sont fortement influencés par le climat économique ou par l'évolution des prix sur les marchés internationaux.
On y retrouve plusieurs sous-secteurs : automobile, matières premières, chimie, énergie, industriels, consommation cyclique.
Du fait de leur forte dépendance par rapport aux cycles économiques, ces valeurs réalisent de bonnes performances pendant les périodes de croissance mais affichent de moins bons résultats en période de ralentissement économique.
Valeurs de croissance :
La catégorie des valeurs de croissance comprend des valeurs qui affichent de manière persistante une croissance des ventes et des bénéfices supérieure à la moyenne.
Ce sont des entreprises qui investissent énormément et se caractérisent dès lors par un taux de rétention des bénéfices plus élevé (ne distribuent peu ou pas de dividendes) de manière à pouvoir financer leurs projets d'investissements.
Valeurs défensives :
La catégorie des valeurs défensives comprend les secteurs de la consommation non cyclique (biens de consommation non durables, alimentations et boissons, distribution, utilities), ainsi que les valeurs du secteur pharmaceutique. Ce dernier secteur est également considéré comme un secteur de croissance.
On dit d'une valeur qu'elle est défensive lorsque ses revenus futurs sont susceptibles de résister à une récession économique.
Un portefeuille est dit défensif, s'il comporte essentiellement des valeurs défensives, il aura généralement une plus faible croissance, mais une sureté plus grande (moins de risque, donc plus d'obligations que d'actions).
Valeurs financières :
Dans la catégorie des valeurs sensibles aux taux, nous retrouvons les sous-secteurs suivants : Banques, Assurances, Services financiers, Holding, Immobilier.
Il s'agit de sociétés dont la rentabilité peut être affectée de manière plus ou moins directe, selon la nature de leurs activités, par une variation des taux d'intérêt. Les banques, les assurances et les sociétés de services financiers possèdent des portefeuilles obligataires. Ainsi, lorsque les taux baissent, ces portefeuilles s'apprécient. Toutefois, une baisse du marché des actions peut également peser sur la rentabilité de ces sociétés. Il se peut en effet que la chute des marchés des actions ne soit pas compensée par la hausse des revenus provenant des obligations. Le ralentissement économique peut également affecter la croissance des crédits et accroître le risque de non-remboursement.
Le secteur de l'immobilier profite également d'une baisse des taux, les crédits hypothécaires devenant meilleur marché.
Valeur d'échange :
Taux auquel une marchandise s'échange contre une autre marchandise : par exemple un saumon s'échange contre 5 kg de pommes (pourquoi pas !). Synonyme de prix relatifs.
Valeur d'une marchandise considérée uniquement sous l'angle de son prix. La survie de l'entreprise impose qu'elle soit supérieure au coût de production.
Valeur d'usage :
Utilité d'une chose, soit en général de façon objective (le pain fournit un certain nombre de calories), soit du seul point de vue de l'individu qui souhaite acquérir cette chose. Dès lors la valeur d'usage varie d'un individu à un autre, de façon très subjective.
Valeur d'un produit ou d'un service envisagé dans le cadre concret de son utilisation future. Véritable domaine de la valeur ajoutée. Explique que le consommateur soit prêt à payer un certain prix (valeur d'échange). Base des partenariats client-fournisseur dans la conception simultanée du produit et de son usage.
Valeur faciale :
Pour un billet ou une pièce, somme figurant sur le billet ou la pièce et correspondant à un certain pouvoir d'achat, compte tenu du niveau des prix. La valeur faciale n'a rien à voir avec la valeur intrinsèque du billet ou de la pièce. À titre d'exemple, la valeur du papier d'un billet de 20 euros est d'environ 0.25 euro (ce qui correspond au coût de fabrication d'un billet).
Valeur intrinsèque :
valeur théorique d'une action ou d'un fonds obtenue en divisant la différence entre l'actif (les possessions) et les dettes à court et long termes par le nombre d'actions en circulation.
Dans le cas d'un fonds, la valeur intrinsèque est le rapport entre tous les instruments financiers dans le portefeuille et le nombre de parts.
Écart entre le cours du sous-jacent et le prix d'exercice (pour un call) et entre le prix d'exercice et le cours du sous-jacent (pour un put). La valeur intrinsèque est toujours positive, ou nulle pour une option dans la monnaie.
Valeur liquidative :
Valeur d'une action de SICAV ou d'une part de FCP qui est déterminée à partir de la valeur du portefeuille et augmentée des revenus perçus. Les souscriptions et les rachats d'actions ou de parts d'OPCVM s'effectuent à cette valeur, éventuellement diminuée d'une commission de souscription ou de rachat.
Valeur de rachat :
Somme que percevra le souscripteur quand il récupérera le capital et l'épargne constituée dans son contrat d'assurance-vie.
Valeur mobilière : Titre négociable représentatif d’une créance (obligation) ou d’un droit d’associé (action). Terme générique désignant les actions, obligations, titres de créances..., négociables sur un marché et émis par des entreprises publiques ou privées.
Valeur politique :
valeur d'une marchandise, d'un service, d'un établissement, d'une filiale, d'un projet, d'un accord de partenariat, envisagé sous l'angle de l'avantage concurrentiel ou de la survie à long terme de l'entreprise, plutôt que la valeur d'échange à court terme (prix courant). Explique qu'une entreprise puisse, provisoirement, accepter de perdre de l'argent dans un domaine où elle tente une diversification ou une reconversion stratégique.
Valeur réelle :
Utilisées pour étudier des variations temporelles de quantités. On parle également de mesure à prix courants et de mesure à prix constants.
Valeur vénale : La valeur vénale qualifie la valeur marchande d'un bien immobilier. Il s'agit de l'estimation du prix de ce bien selon la valeur du marché au moment présent.
Valeur temps :
Partie de la valeur de l'option quantifiant le risque d'être exercé à l'échéance. Elle est d'autant plus importante que l'évolution future du sous-jacent est incertaine.
Valeur travail :
Selon Ricardo,
la valeur d'échange des marchandises est proportionnelle à la quantité de travail directe et indirecte (il faut tenir compte du temps nécessaire à la production des biens intermédiaires, des outils et des machines) nécessaire à leur production.
Selon Marx,
la valeur des marchandises est égale à la quantité de travail abstrait socialement nécessaire à leur production. Il s'agit de travail social car, notamment, la division du travail est sociale.
Value at risk :
Estimation statistique ex ante des pertes éventuelles maximum qui pourraient résulter des positions prises sur les marchés. Cette perte potentielle est mesurée sur un intervalle de temps et avec une probabilité donnée. Cette technique tient compte de la volatilité des marchés, des corrélations existantes, de la comparaison et l'agrégation des risques pris sur les différents marchés.
Variable explicative (ou exogène) : Variable qui ne dépend pas des autres variables endogènes du modèle. Une variable exogène est par définition explicative, elle est tirée d'observation et souvent d'un consensus qui permet de l'utiliser dans un modèle. Les constantes sont souvent de nature exogène.
Variable expliquée (ou endogène) : C'est une variable, elle-même expliquée par le modèle.
Variation de stocks :
En comptabilité, différence entre le stock de fin de période et le stock de début de période. À la fin de chaque exercice, on corrige les stocks en corrigeant les charges (ou produits) engendrés par ces variations.
Cette différence devrait être égale à la différence entre les entrées et les sorties de stock au cours de la période, mais dans ce cas on néglige les vols possibles...
S'il y a augmentation de stocks (actif débité), c'est que des achats ont été faits non pas pour revendre, mais pour augmenter ses actifs... donc charge à diminuer... donc à créditer...
S'il y a diminution de stocks (actif crédité), c'est que des achats ont été insuffisants pour revendre la marchandise vendue, il a fallu puiser dans les stocks... donc charge à augmenter... donc à débiter...
VCS :
Abréviation de « Virement à Communication Structurée »,
Il s’agit de virement émis avec une communication constituée d’un numéro de référence de 12 chiffres (X) selon la structure suivant
+++ XXX / XXXX / XXXXX +++
Ce numéro permet au bénéficiaire (créancier) d'assurer le suivi de ses créances.
Vendredi gris : voir "Grey Friday"
Vente over the counter (OTC) : Il s'agit du marché hors cote ou de gré à gré (exemple: vente d'obligations au guichet d'une banque).
Ventes publiques :
C'est une partie du marché de la Bourse sur laquelle notamment les bons d'épargne qui ne sont pas encore à échéance sont négociés.
En terme immobilier, c'est la mise aux enchères lors d'une séance publique d'un bien immobilier à l'intervention d'un notaire.
Vente clé en main :
Vente dans laquelle la transaction intervient après l’achèvement des travaux.
Vente aux enchères :
Vente caractérisée par son ouverture au public et par l’attribution du bien à celui qui offre le meilleur prix.
Vente à tempérament :
Vente de biens de consommation pour laquelle le vendeur consent des facilités ou un crédit à l’acheteur.
Versement :
Opération par laquelle vous remettez à votre banque une certaine somme en espèces dont le montant sera porté au crédit de votre compte.
Vice caché :
Il s'agit d'un défaut indécelable lors d'un examen normal et qui ne peut être constaté que par un expert.
L'acquéreur peut demander une réduction du prix de vente ou l'annulation de la vente si le vice caché rend le bien inutilisable ou qu'il en réduit l'usage. Il est en cela protégé par la garantie des vices cachés auquel le constructeur ou le vendeur (tous deux professionnels, donc experts) doivent impérativement répondre.
Vie active :
Période pendant laquelle on est susceptible d'exercer un emploi.
Vie entière :
Contrat d'assurance-vie qui prend fin au décès du souscripteur. Il s'agit de contrat viager assorti d'une prestation de prévoyance.
Vie universelle :
Contrat d'assurance-vie qui permet d'ajuster l'épargne et la prévoyance selon les évolutions souhaitées par le souscripteur et les possibilités offertes par la compagnie.
Virement :
Opération qui permet sans manipulation de monnaie manuelle de régler des opérations : le compte de l'un est crédité, celui de l'autre est débité. Si les 2 personnes sont de la même banque, l'opération est particulièrement simple. Les virements automatiques (versement des salaires des fonctionnaires, domiciliations pour paiement de factures de gaz, téléphone...) sont particulièrement commodes. Instrument typique, avec feu (pour les Belges) le chèque, de circulation de la monnaie scripturale... (dans son sens scolaire).
Toute opération par laquelle un montant est transféré d'un compte à un autre.
Virtualité :
dématérialisation de la monnaie, tendance à la miniaturisation et à la fluidification. Démonétisation de l'or. Autonomie de la sphère financière.
Visa (carte) :
La carte VISA est une carte de crédit qui est utilisée en Belgique et à l'étranger afin de payer les achats dans les magasins ou de retirer de l'argent comptant auprès d'institutions financières étrangères ou de distributeurs de billets (cash advance). Les cartes sont émises par la BANK CARD COMPANY.
Vitesse revenu :
C'est la vitesse de circulation de la monnaie.
Vitesse revenu = PIB (Produit Intérieur Brut) en valeur / Agrégat monétaire (exemple: M1).
Lorsqu'il y a inflation, les agents économiques anticipent une croissance des prix. Il est donc préférable de consommer aujourd'hui ; ainsi la circulation s'accélère. En période de désinflation, on pourra observer le phénomène inverse.
Vitesse de circulation de la monnaie :
Nombre de transactions financées par une même unité de monnaie dans une période donnée. On la mesure de deux façons : en effectuant le rapport entre un indicateur de revenu, le PIB en valeur par exemple, et un indicateur de masse monétaire (vitesse-revenu) ou en calculant un coefficient de rotation des actifs (vitesse-transaction).
(Voir également la théorie quantitative de la monnaie).
Volatilité :
La volatilité de la valeur (ou du taux de rentabilité) d'un titre financier mesure la régularité de la performance de ce titre. Cette volatilité se traduit mathématiquement par une variance ou un écart-type. Dans une économie de marché, elle mesure en fait le risque de ce titre : plus un titre financier est risqué, plus son cours est volatil, et réciproquement. La volatilité mesure l’amplitude des variations d’une valeur, d’un marché ou d’ un indice.
Volatilité annualisée :
la volatilité est une mesure de risque d'un fonds qui décrit l'amplitude des performances que le fonds est susceptible de réaliser. En termes statistiques, il s'agit de l'écart-type annualisé des performances du fonds.
Volets A et B :
À l'époque des virements papier, bulletin de virement sur lequel le numéro de compte, le nom et l'adresse du bénéficiaire (créancier) sont préimprimés. Les volets A et B sont souvent pourvus d'un numéro de VCS.
Volume :
En bourse, désigne le nombre de titres échangés sur le marché
Volume de crédits :
C'est la demande ou la quantité de crédits.
Friedrich Von Wieser :
économiste autrichien (1851-1926). Disciple de C. Menger auquel il succède à l'université de Vienne, il poursuit son analyse mathématique du comportement humain. On lui doit notamment le concept d'utilité marginale.
Valeur d'actif net :
Def xxxx.
|