Tableau d'amortissement : Accompagnant l'offre de prêt, ce tableau indique pour chaque échéance le montant de celle-ci, la part correspondant au remboursement des intérêts et à celui du capital, ainsi que le capital restant à rembourser. En général les échéances ne comprennent pas le coût de l'assurance.
(voir exemple ici)
Tableau d’échanges interindustriels (TEI) :
Construit en 1941 par Leontief, prix Nobel 1973, le tableau d’échanges interindustriels décrit l’interdépendance entre les différents secteurs de production. Le tableau relie les flux d’entrée, c’est-à-dire les facteurs de production, aux flux de sortie, c’est-à-dire ce qui est produit. Sur les lignes, figure ce que les secteurs vendent aux autres secteurs. En colonne on peut lire ce que les différents secteurs ont acheté. Initialement, il n’y a pas d’auto-consommation et les produits sont tous des biens intermédiaires. L’utilisation du tableau d’échanges industriels (TEI) de Leontief inaugure l’usage des tableaux d’entrée et de sortie (input-output). La description chiffrée des relations entre les secteurs sert surtout en comptabilité nationale
Tableau des entrées-sorties (TES) :
Instrument de comptabilité nationale, ce tableau présente simultanément l'équilibre des ressources et des emplois de chaque produit et les comptes de la production et d'exploitation des branches marchandes et non marchandes. Il succède au TEI et porte le nom de TES en référence au tableau d'input-output publié pour la première fois par Leontief en 1939 (analyse de la structure de l'appareil productif américain). Il permet d'établir des projections sur l'évolution des branches en se fondant sur les hypothèses (évolution de la consommation des différentes branches, évolution de la demande d'exportations...).
TES :
Tableau Entrée-Sortie inspiré des travaux de Wassili Léontief qui réalisa en 1936 un tableau "input-output".
Il permet à la comptabilité nationale d'établir des projections sur l'évolution des branches en se fondant sur les hypothèses (évolution de la consommation des différentes branches, évolution de la demande d'exportations...).
Le TES est un tableau de "branches". Il traduit les échanges respectifs entre branches d'activité, à l'aide de 5 "sous-tableaux" principaux :
- le tableau des entrées intermédiaires : il dégage les consommations intermédiaires inter-branches (ex : l'industrie a consommé 54 milliards de produits agricoles en 1989) ;
- le tableau des emplois finaux : consommation des ménages et administrations, FBCF, Variations de Stocks et Exportations ;
- les comptes de production et d'exploitation des branches : ils dégagent la VA par branche, ainsi que l'utilisation de cette VA (rémunérations, impôts liés à la production, éxcédent brut d'exploitation) ;
- le tableau des ressources en produits : il regroupe l'ensemble des ressources (production, importations, droits de douane, subventions à l'importation, marges commerciales et TVA) ;
- l'encart du PIB : donne le calcul et la valeur du PIB.
Tableau des opérations financières (TOF) :
Ce tableau à double entrée, utilisé en comptabilité nationale, croise les opérations financières et les secteurs institutionnels.
Tableau économique d'ensemble (TEE) :
Utilisé en comptabilité nationale, ce document regroupe l'ensemble des comptes des agents économiques.
Tables de mobilité :
Document qui permet d'étudier la mobilité sociale.
Il existe deux tables de mobilité :
- Table de recrutement, qui renseigne sur l'origine de l'individu.
- Table de la destinée, qui renseigne sur l'avenir social.
TAEG :
Taux Annuel Effectif Global : Le TAEG intègre le taux annuel de base du prêt et tous les frais directs ou indirects obligatoires supportés par l'emprunteur pour bénéficier du prêt : frais de dossier, frais de timbres fiscaux, cotisation d'assurance (lorsque celle-ci a un caractère obligatoire), commission de l'intermédiaire de crédit intervenu éventuellement dans l'octroi du prêt. [voir taux annuel effectif global]
Le T.A.E.G, ex T.E.G (Taux Effectif Global) permet de mesurer le coût total d'un prêt en englobant tous les frais payés par le client (frais de dossier, de garantie et d'hypothèque, d'assurance, etc.).
Calculé à partir du taux nominal, il est exprimé en pourcentage annuel du montant du prêt. Alors que le T.E.G en vigueur jusqu'en 2002 correspondait à 12 fois le taux mensuel, le T.A.E.G correspond à la capitalisation sur 12 mois du taux mensuel.
Le T.A.E.G figure obligatoirement sur l'offre de prêt, de même que sur tout document publicitaire. Il ne doit jamais dépasser le taux d'usure légal.
Depuis plusieurs années, il remplace le défunt "taux de chargement".
Taux annuel effectif global (TAEG) :
Il s'agit du taux intégrant tous les coûts obligatoires pour l'obtention d'un prêt, c'est-à-dire :
. le taux nominal,
. les frais de dossier,
. les primes ou cotisations d'assurances obligatoires,
. les autres frais obligatoires (garantie notamment).
Take off :
voir "décollage" ******************
Tarif :
Taxe ou droits de douane qu'un gouvernement impose, surtout sur les importations, mais quelquefois sur les exportations.
Tarif douanier :
Liste des marchandises soumises au droit de douane fixant les quotités de droits à percevoir pour chacune d’elles.
Tarification :
Elle se distingue du prix de revient. Elle n’est pas directement liée aux coûts de production. La tarification au coût marginal est la plus efficace (tarification de premier rang) au sens économique mais est techniquement difficile à appliquer.
Tarification à la Ramsey-Boiteux :
Cette tarification (qualifiée de second rang) est supérieure au coût marginal et inversement proportionnelle à l’élasticité de la demande. Elle doit permettre de prendre en charge l’éventuel déficit de l’entreprise chargée de la fourniture du bien public (ex. un réseau de télécommunication).
(Voir également la théorie de l'économie publique normative.)
Taux d'activité :
Rapport entre le nombre d'actifs sur la population correspondante.
Le taux d'activité des femmes s'est considérablement accru depuis une vingtaine d'années, en Europe et dans de nombreux pays (surtout pays développés).
Taux d’actualisation :
Le taux d'actualisation est utilisé pour déprécier des flux futurs et déterminer leur valeur actuelle, c'est à dire leur valeur à la date d'aujourd'hui. La valeur donnée au temps étant le fondement de l’actualisation, ce taux est toujours positif. Le taux souvent choisi est égal à celui du taux d'intérêt sur le marché.
Taux d'emploi :
Pourcentage de la population de quinze ans et plus qui travaille.
Taux d'imposition :
montant de l'impôt par rapport à son assiette, c'est-à-dire à sa base de calcul.
Taux d'imposition marginal :
Taux d'imposition appliqué sur la tranche de revenus la plus élevée. P.ex.: un revenu de 25.000 EUR ; pour la tranche de 17.300,00 EUR (montant de base 13.530,00 EUR) à 31.700,00 EUR (montant de base 24.800,00 EUR) [dans notre exemple la tranche de 17 300 à 25 000], il faut payer 45 % d'impôt : 45 % est le taux d'imposition marginal.
Taux d'inflation :
Taux moyen de hausse des prix. Quand les économistes traitent de l’inflation comme d’un problème économique, ils font généralement allusion à une hausse constante du niveau général des prix au cours d’une période donnée — qui donne lieu à une diminution du pouvoir d’achat de la monnaie nationale. La plupart du temps, l’inflation est mesurée par l’augmentation, exprimée en pourcentage, de l’Indice des prix à la consommation (IPC).
Taux d'intérêt :
rémunération versée par un débiteur, représentant un pourcentage du capital prêté, à payer en plus du capital emprunté lors d'une opération de crédit ou à verser en plus du capital placé à celui qui a effectué le placement.
C'est en fait le rapport entre l'intéret annuel et la somme empruntée. Exemple :
Somme empruntée : 1 525 EUR
Intérêt annuel : 140 EUR
Taux d'intérêt : 140 / 1 525 = 0.09 soit 9 %
Taux d'intérêt d'équilibre :
Taux d'intérêt auquel la quantité de fonds offerte est égale à la quantité demandée.
Taux de base :
La rémunération en intérêt que verse une institution financière sur chaque compte d'épargne, tant aux clients actionnaires qu'aux clients non-actionnaires. Le taux de base est fixé par Arrêté Royal. Il doit obligatoirement être appliqué par chaque institution financière qui veut bénéficier de l'exonération du PM sur l'intérêt du compte d'épargne.
Taux d'autofinancement : Epargne Brute / FBCF (=Formation Brute de Capital Fixe) *100.
Il mesure la part des investissements que l'entreprise peut financer elle-même.
Taux de change :
Le taux de change est un indicateur de prix relatifs entre pays. Il indique le prix auxquels s'échangent les monnaies sur le marché des changes. Ce prix (ou taux) est donné, par définition, par la quantité de devises que permet d'obtenir une unité de monnaie nationale. Il est souvent utilisé pour des comparaisons internationales. Cette utilisation pose néanmoins certaines difficultés, car le taux de change ne reflète que très imparfaitement le vrai rapport de pouvoir d'achat intérieur entre deux monnaies. D'autres facteurs influencent les taux de change : les politiques de change, les politiques monétaire et budgétaire, les mouvements financiers etc.
C'est une parité entre deux monnaies. Ces taux de changes évoluent chaque jour sur le marché des changes.
Taux conventionnel :
Il s'agit du taux contractuel ou du taux défini dans le contrat.
Taux de l'usure :
Le taux de l'usure correspond au taux effectif global maximum que les différents organismes de crédit ne peuvent dépasser. Il permet ainsi de protéger les consommateurs. Pour chaque type de prêt, la Banque Nationale relève trimestriellement les taux pratiqués pour les crédits les plus représentatifs. Elle en fait ensuite la moyenne. Le taux d'usure est égal à cette moyenne plus un tiers ; il est remis à jour chaque trimestre. N'hésitez pas à comparer les TAEG affichés et le taux de l'usure correspondant au crédit proposé.
Taux de capitalisation :
Le taux de capitalisation existe s'il est applicable - sur le manteau d'une obligation ou d'un bon de caisse. Il s'agit du taux auquel les intérêts seront eux-mêmes replacés lorsqu'il n'y a pas de distribution périodique.
Taux d'intérêt auquels les intérêts d’un placement seront eux-mêmes capitalisés.
P.ex. : capital : 100.000 EUR; taux d'intérêt : 8%; taux de capitalisation : 6 %
Intérêt sur capital : 8.000 EUR (8 % sur 100.000 EUR)
Intérêt sur l'intérêt : 480 EUR (6 % sur 8.000 EUR).
Taux de couverture = Exportations / importations * 100.
C'est un ratio que l'on peut calculer à partir du TES.
La balance commerciale est équilibrée quand il est égal à 100 ; on dit que le solde commercial est nul. Elle est excédentaire quand il est supérieur à 100; on dit que le solde commercial est positif. Enfin, elle est déficitaire quand il est inférieur à 100 ; on dit que le solde commercial est négatif.
Il exprime le rapport entre les ressources disponibles pour un emploi et l'engagement total correspondant. Ainsi le taux de couverture du commerce extérieur est égal pour un pays au rapport Exportations / Importations.
Taux de marge (taux de profits) = EBE (Excédent Brut d'Exploitation) / VA (Valeur Ajoutée) *100.
C'est la marge bénéficiaire.
Taux de profit :
profit obtenu par rapport aux capitaux engagés.
Taux de chômage :
rapport du nombre de chômeurs à la population active
le taux de chômage est plus important chez les salariés que chez les indépendants ;
les femmes ont un taux de chômage plus fort que celui des hommes ;
les jeunes sont plus touchés que les actifs plus âgés ;
les diplômés courent un moins grand risque de connaître le chômage ;
les salariés du haut de l'échelle des P. C. S. (cadres et professions intermédiaires) sont moins touchés par le chômage que ceux du bas de l'échelle (employés et ouvriers).
Taux (moyen) de consommation :
Consommation des ménages * 100 / PIB (= Produit Intérieur Brut du pays ) .
Taux de couverture :
Exportations (FAB) * 100 / Importations (FAB)
Taux de prélèvements obligatoires (impôts + cotisations sociales) = Prélèvements obligatoires / Produit Intérieur Brut * 100.
Taux de rendement :
Somme que rapporte un investissement au cours d'une période donnée, habituellement un an. Ce taux est exprimé comme un pourcentage de l'investissement total.
Taux d'ouverture :
Le taux d'ouverture est le rapport [(X + M)/2] x100. / PIB
Taux d'investissement = FBCF (Formation Brute de Capital Fixe) / PIB (Produit Intérieur Brut) * 100.
Taux d'investissement global = Formation Brute de Capital Fixe / Produit Intérieur Brut * 100.
C'est un ratio que l'on peut calculer à partir du TES.
Taux actuariel :
Taux d'intérêt réel que rapporte un placement, ou que coûte un prêt, compte tenu de son taux nominal, du montant de l'intérêt payé, de la date et de la périodicité du paiement de celui-ci, des primes d'émission ou de remboursement pour les placements, etc. Le TAEG belge est un taux actuariel.
(Voir video-taux-actuariel).
Taux de base bancaire :
Taux servant de référence à une banque pour certains crédits. Selon les conditions de chaque crédit (montant, durée, risques encourus), ce taux de référence sera plus ou moins majoré pour obtenir le taux d'intérêt consenti. Chaque banque fixe librement son taux de base en fonction du coût moyen de ses ressources, de ses moyens de refinancement et des contingences réglementaires auxquelles elle est soumise.
Taux de change d'équilibre :
Selon Williamson, le taux de change d'équilibre, qu'il nomme taux de change d'équilibre fondamental (Fundamental Equilibrium Exchange Rate ou FEER), est le taux de change effectif réel qui assure simultanément l'équilibre macroéconomique interne et externe d'une économie.
Taux de change nominal :
Le taux de change nominal est le taux auquel un individu peut échanger une devise contre une autre.
Taux de change réel :
Le taux de change réel correspond au taux auquel un individu peut échanger un bien d’un pays contre un bien d’un autre pays. La différence entre ces deux taux tient à la prise en compte des variations relatives aux indicateurs de prix ou de coûts intérieurs du pays considéré.
Taux d'activité :
C'est le rapport de la population active sur la population totale (en âge de travailler).
Taux directeur :
Le taux directeur constitue le taux de refinancement appliqué par une banque centrale (FED aux Etats-Unis et BCE en Europe).
Le taux directeur influence directement les taux 3 mois du marché et à également un impact indirect sur les taux longs.
Il faut savoir que la politique monétaire prend du temps. Les effets d'une baisse des taux ne se répercutent en effet pas directement sur la demande mais rend par contre les emprunts contractés par les consommateurs et les entreprises meilleurs marchés, ce qui leur permet de rembourser leurs anciennes dettes et d'alléger leur bilan.
Taux d'épargne financière :
Il rapporte la capacité de financement au revenu disponible brut en %.
Taux d'utilisation des capacités de production :
Tout comme l'emploi, l'investissement est "rigide" à court terme. Les délais nécessaires à la mise en place de nouveaux investissements peuvent conduire à des déséquilibres temporaires entre la production et les capacités de production, déséquilibres traduits par l'apparition de tensions sur les capacités de production.
Le taux d'utilisation des capacités de production peut être défini comme le rapport du niveau des capacités utilisées, tiré de la fonction de production, et du niveau effectivement installé (investissements passés).
Un taux d'utilisation des capacités de production élevé (au regard des capacités à moyen terme de l'économie concernée) pèsera négativement sur les exportations, en limitant le potentiel de réponse à une augmentation de la demande mondiale. Toutefois, les parts de marché ne sont menacées que si les concurrents sont eux-mêmes capables de répondre à cette hausse de la demande mondiale. L'essentiel est donc l'état respectif et comparé des tensions sur les appareils productifs d'un pays et de ses concurrents.
Taux fixe : Le taux fixe est un taux d'intérêt qui ne varie pas pendant toute la durée du prêt. Un taux fixe permet de connaître dès le départ d'un prêt toutes les modalités de remboursement du prêt effectué. Aucune intervention sur un prêt à taux fixe n'est possible à l'exception d'un éventuel remboursement anticipé. L'emprunteur ne peut pas bénéficier d'une éventuelle baisse de taux sans mener une renégociation du prêt immobilier.
Il existe 3 formules :
- remboursement par annuités constantes : les échéances ne changent pas
- remboursement par annuités progressives : les échéances de remboursement augmentent mais le taux ne change pas
- remboursements modulables.
Taux fixe révisable : Le prêt à taux fixe révisable est un prêt avec un taux évolutif, à la hausse comme à la baisse, qui permet de bénéficier d'un taux inférieur au taux fixe. La variation du taux fixe révisable se fait par rapport à un index de base, généralement l'Euribor 3 mois ou 1 an, qui par définition est variable. La variation s'applique de deux façons suivant le contrat de prêt à taux fixe révisable :
· majoration ou minoration de la mensualité
· majoration ou minoration de la durée
Les crédits à taux fixe révisable possèdent souvent les taux les plus bas du marché mais il sont également moins sécurisés.
Taux marginal de substitution (TMS) :
Le taux marginal de substitution entre deux biens Y et X mesure la variation de la quantité consommée du bien Y qui est nécessaire, le long d'une courbe d'indifférence, pour compenser une variation infinitésimale de la quantité consommée du bien X. (Voir également la théorie microéconomique traditionnelle.)
Taux marginal de substitution technique (TMST) :
Le taux marginal de substitution technique entre le capital et le travail mesure la variation de la quantité de capital qui est nécessaire, le long d'un isoquante, pour compenser une variation infiniment petite de la quantité de travail.
Taux nominal :
Taux de base d'un prêt. Il ne tient pas compte des frais de dossier, d'inscription, de cotisation d'assurance... Il sert de référence pour le calcul des intérêts prélevés dans la mensualité...
Taxe :
terme générique, synonyme d'impôt, recouvrant les impôts tant directs qu'indirects.
Taxe de livraison :
À l'achat de titres en banque, cette taxe est obligatoire lorsque vous demandez la livraison physique de vos actions. On comprend le fisc belge qui sait que tout titre livré physiquement est plus difficile à "suivre" qu'un titre déposé sur un compte-titres. Remarquons que depuis la fin des années 2000, le fisc belge a empêché la 'matérialisation papier' des titres ; en Belgique, tout nouveau titre doit nécessairement être déposé sur un compte-titres personnalisé.
Taxe pigouvienne :
En cas d'effet externe négatif, la taxe pigouvienne (du nom de l'économiste Pigou) qui prend la forme d'une taxe de pollution pénalise le pollueur et dédommage le pollué pour le préjudice subi. Dans le cas d'un effet externe positif, l'agent responsable de l'effet externe doit recevoir une subvention pigouvienne financée par l'agent qui bénéficie de l'externalité.
Taxe Tobin :
Proposée dans les années soixante-dix par J. Tobin, prix Nobel 1981, elle consiste en un prélèvement sur les opérations de change. Partant du fait que le montant brut des opérations était à l’échelle mondiale considérable et que les 9/10e correspondaient à des prises de position qui duraient moins d’une semaine, il propose de prélever une taxe de 0,1% du montant brut de la transaction. Celle-ci permettrait aux pays de retrouver une certaine marge de manœuvre en matière de politique monétaire. Cette taxe faciliterait la régulation des marchés en faisant la distinction entre le court et le long terme.
Taylorisme :
organisation qui repose sur une double division du travail :
1) une division verticale : séparation absolue entre la conception du travail effectuée par les "cols blancs", des "bureaux des méthodes", et son exécution par les "cols bleus", ouvriers spécialisés (O.S.) non qualifiés, étroitement contrôlés et soumis à des cadences strictement chronométrées ;
2) une division horizontale résultant de la parcellisation des tâches : chaque O.S. doit accomplir une tâche simple et répétitive, en un minimum de temps.
T-bills :
Abbréviation de "Treasury bills". Bons du trésor américains à courte ou moyenne échéance.
TC :
Abréviation pour Traveller Chèque.
Technique :
ensemble des procédés employés pour la production.
Technostructure :
(Galbraith), étape dans le développement des grandes entreprises caractérisée par une augmentation du pouvoir collectif des techniciens et des cadres, au détriment de la direction et des clients. Phénomène contemporain de la filière inversée. Augmentation de la rigidité de l'entreprise et perte de l'écoute du consommateur. Plus encore que la quantité de travail et le niveau des salaires, elle explique que les entreprises automobiles japonaises, soucieuses du consommateur et des détails de la production, aient réussi, malgré un obstacle culturel, à mieux saisir que les entreprises occidentales, l'évolution des goûts de la clientèle.
La technostructure est à l'entreprise ce que la technocratie est à la nation.
La filière inversée est au consommateur ce que l'Etat-Providence est au citoyen (maternalisme).
La technostructure est au pouvoir des actionnaires ce que la technocratie est au pouvoir politique.
Voir, Filière Inversée.
TEE (Tableau Economique d'Ensemble) :
Document qui regroupe l'ensemble des comptes des agents économiques.
Télécentre :
locaux d'une entreprise de téléservices ou ensemble de bureaux occupés par des télétravailleurs appartenant à des entreprises différentes. Les télécentres sont un moyen terme entre le télétravail à domicile et le travail dans l'entreprise. Ils cherchent à réduire les coûts et temps de transport, la pollution urbaine, à fournir une assistance humaine, technique et méthodologique aux télétravailleurs.
Téléservice :
service vendu par une entreprise à d'autres entreprises ou des particuliers, en utilisant les avantages combinés de l'informatique et des télécommunications. (Banque par minitel, traduction ou secrétariat à distance, aide à la recherche d'emploi).
Télétravail :
nouvelle organisation du travail utilisant les avantages combinés de l'informatique et des télécommunications, pour délocaliser le bureau du travailleur qui peut être à son domicile ou dans un télécentre. Forme graduelle de l'externalisation. Développement de l'autonomie au travail.
Témoin :
Temps (de travail) :
Selon la loi française, il correspond au temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l'employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.
Termaillage :
Consiste, dans les échanges internationaux, à avancer ou à retarder le recouvrement des créances ou le paiement des dettes en choisissant le moment le plus favorable pour la conversion de monnaie nationale en devise (ou l'inverse). En anglais : "leads and lags" (avances ou retards).
Terme :
C'est l'horizon temporel d'une décision ou d'un contrat, ou l'échéance d'une dette ou d'un engagement. De manière générale, le court terme correspond à un horizon inférieur à deux ans, le moyen terme à un horizon allant de deux à cinq ans et le long terme à un horizon supérieur à cinq ans (cette interprétation est indiquative).
Termes de l'échange :
Rapport entre le prix des exportations d'un pays et le prix de ses importations.
Tertiaire :
autres activités économiques qui n'utilisent ni les procédés agricoles, ni les procédés industriels. Il s'agit principalement de la production des services marchands et des services non marchands.
Tertiarisation :
Augmentation de la part des services dans l'emploi et dans la création de richesses (Produit Intérieur Brut).
Test statistique :
Opération dont le but est de valider des hypothèses, des estimations ou des ajustements (par exemple, le test de KHI 2, fondé sur la distribution de la variable KHI 2, a de nombreuses applications, notamment, adéquation entre une distribution observée et une distribution théorique, significativité des différences dans les résultats de sondage, test d'indépendance entre deux variables).
(Voir également l'économétrie.)
Testament :
Un testament est un document dans lequel une personne répartit partiellement ou intégralement sa succession entre différentes personnes. Il existe trois sortes de testaments : le testament olographe, le testament notarié et le testament international.
Testament olographe :
Testament notarié :
Testament authentique ou public, reçu par deux notaires ou par un notaire assisté de deux témoins.
Testament international :
Testateur :
L’auteur d’un testament.
Théorie :
"Connaissance spéculative, idéale, indépendante des applications" (LAROUSSE). Ensemble systématisé d'opinions, d'idées, sur un sujet. (théorie politique).
Théorie des jeux : En microéconomie, elle fournit un cadre d'analyse permettant d'étudier les situations conflictuelles dans lesquelles les individus sont en interaction. Si un individu peut négliger, dans un certain nombre de situations économiques, les réactions des autres à sa propre décision, ce n'est pas toujours le cas. Ainsi, lorsque peu de firmes dominent un marché ou bien lorsque des pays concluent un accord sur la politique commerciale, les agents concernés (individus, firmes, États) doivent prendre en compte les réactions des autres et anticiper leurs propres décisions. Elle aura donc pour but d'analyser la manière dont les agents coordonnent ou peuvent coordonner leurs décisions dans différentes configurations.
Un jeu est dit coopératif lorsque les individus peuvent communiquer et s'engager à prendre certaines décisions, sachant qu'ils auront éventuellement, individuellement intérêt à opter pour un choix différent au moment où ils prennent effectivement leur décision.
Un jeu est dit non coopératif lorsque les individus adoptent un comportement égoïste et opportuniste à chaque instant. La théorie des jeux montre que les décisions individuelles prises sans concertation occasionnent généralement des gaspillages de ressources dès qu'il existe des interactions stratégiques. Un équilibre de Nash caractérise une situation telle que la stratégie de chaque joueur correspond à un choix optimal étant donné les stratégies choisies par les autres joueurs.
Un exemple célèbre en est la situation du dilemme du prisonnier. Inventée par Merrill Flood et Melvin Dresher, et formalisée peu après par A. W. Tucker, cette situation met en présence deux joueurs, chacun ayant deux options : soit coopérer, soit faire cavalier seul. Chacun doit choisir sans connaître la décision de l'autre. Quoi que fasse l'autre, il est plus payant de faire cavalier seul que de coopérer. Le dilemme consiste en ceci que, si les deux joueurs font cavalier seul, ils s'en tirent moins bien que s'ils avaient coopéré. Deux suspects sont arrêtés pour un délit grave et le juge d'instruction souhaite obtenir leurs aveux. Il s'entretient séparément avec chacun d'eux et leur explique que si aucun n'avoue, on ne pourra retenir contre eux que le port d'armes, ce qui leur vaudra une condamnation réduite : deux ans de prison. Si les deux avouent, ils seront condamnés à cinq ans de prison et si un seul avoue, il est relaxé tandis que son complice écope la peine maximum, soit dix ans de prison. Bien que l'intérêt commun des malfaiteurs soit de ne pas avouer chacun a personnellement intérêt à avouer.
Théorie régulationiste de la crise : Au sein du mode de production capitaliste, il existe différents régimes d'accumulation et différents modes de régulation. Le passage d'un régime d'accumulation à l'autre ou bien d'un mode de régulation à un autre constitue une crise ou rupture. Lorsqu'aucun changement institutionnel ou de politique économique est nécessaire on parle de " petite crise ". Autrement, c'est-à-dire en cas de non reprise spontanée, on parle de " grande crise ". (Aglietta, Boyer, Bénassy, Mistral)
Théorie quantitative :
Elle s'appuie sur la démonstration d'Irving FISHER (1911). Fisher met en place l'égalité suivante fondamentale suivante : M * V = P * T
M : Masse monétaire
V : Vitesse de circulation de la monnaie
P : Prix moyen des transactions
T : volume global des transactions
En regardant l'effet des différentes variables les unes sur les autres, on constate notamment que dans une économie donnée, le niveau des prix est fonction de la quantité de monnaie en circulation. On constate aussi que la masse monétaire varie en fonction des transactions, dans la mesure où seraient constants P et V.
Théorie néoclassique de la crise : Celle-ci est impossible dans un système d'économie de marché de concurrence pure et parfaite. Toute offre crée sa propre demande selon la loi de J. - B. Say. Si une crise se produit cela peut être dû au non respect des conditions de concurrence pure et parfaite (présence des syndicats, non contestabilité des marchés) ou à l'intervention de l'Etat que cela soit pour stabiliser la conjoncture, pour la politique de redistribution ou pour l'allocation des ressources. Ainsi, la multiplication des réglementations et des programmes étatiques de lutte contre la pauvreté et le chômage produit-elle l'inverse du but recherché (trappes à chômage et à pauvreté). (Say, Hayek, Friedman, Laffer, Buchanan)
Thésaurisation :
Acte d'un agent qui consiste à conserver des encaisses monétaires oisives, c-à-d des liquidités qui n'ont aucune activité économique. Cette tendance à thésauriser peut se produire lorsque les taux d'intérêt sont faibles. Si elle devient infinie, on parle de trappe à liquidité.
Encaisses monétaires oisives, part de l'épargne non affectée à l'investissement, ni aux placements financiers. Traditionnellement, on oppose l'épargne placée (qui rapporte un intérêt) et l'épargne thésaurisée (qui ne rapporte rien). La thésaurisation est mauvaise pour l'individu (manque à gagner en intérêts) et pour l'économie en général (les sommes thésaurisées sont "gelées" et ne circulent pas).
La thésaurisation désigne une accumulation d'actifs accompagnée de leur retrait des circuits productifs de l'économie (détention d'or, collection de timbres, de tableaux, etc).
Ticker :
Suite de lettres et/ou de chiffres permettant d'identifier un titre.
A titre d'exemple, DEXB BB est le ticker de l'action Dexia cotée sur le marché belge.
Tiers : Ce terme désigne les individus étrangers à la conclusion d'un contrat et n'y figurant pas, que ce soit personnellement ou par l'intermédiaire de représentants.
Tiers-Monde :
Expression employée pour le 1re fois par le démographe A. Sauvy en 1952, par analogie avec le Tiers-Etat de 1789.
Le terme a manifestement une connotation politique : il évoque l'exclusion des pays en grande difficulté. La diversité des pays du tiers-monde est très grande et tient à différents facteurs
- géographiques
- démographiques
- politiques
- culturels
- économiques
- ...
Tiers un :
Cela correspond au capital de base, c’est-à-dire au capital social plus les réserves.
Time to market :
temps qui sépare la décision de conception d'un produit nouveau de sa mise à disposition sur le marché. Temps qui sépare les premières dépenses des premières recettes visant à les combler puis à les rentabiliser. La réduction du "time to market" est à l'origine de la conception simultanée du produit et du process.
Tiré :
La personne qui doit honorer un chèque ou une lettre de change. Pour une lettre de change, le tiré est toujours une entreprise commerciale ou industrielle.
Tireur :
Personne émettant un chèque ou une lettre de change.
Titre :
Pièce de valeur utilisée comme instrument de placement. Il existe deux grands groupes de titres : les actions et les obligations.
Les titres peuvent être nominatifs ou au porteur (remarquons que la Belgique veut supprimer l'existence de titres au porteur belge). Dans le premier cas, le titre est représenté par une inscription dans un registre d'actionnaires ou d'obligataires. Dans le second cas, il est matérialisé par un document avec un manteau et une feuille de coupons.
Titre de participation :
Titres achetés par l'entreprise dans le but de participer à la gestion d'une autre entreprise ; on présume que des titres sont de participation dès que l'entreprise détient plus de 10 % du capital d'une autre entreprise.
Titre de propriété :
C'est un écrit, document établissant un droit.
Titre exécutoire :
Titre ou acte permettant à son bénéficiaire de recourir à lexécution forcée.
Titrisation (securitization) :
La titrisation est une technique qui consiste à transformer, par l'entremise d'un tiers, des créances en instruments négociables sur un marché et destinés à être cédés à des investisseurs.
La titrisation correspond à la cession par un établissement de crédit de ses créances à des investisseurs. La société peut par conséquent percevoir des liquidités liées à la vente de ses créances (créances clients par exemple) et transférer le risque de ses créances à des investisseurs regroupés dans un fond commun de créance.
Titulaire d'un compte :
Personne au nom de laquelle le compte est ouvert.
Titulaire d'un droit :
Qui possède juridiquement quelque chose.
TOB :
Abbréviation de "Taxe sur les opérations boursières".
Tontine : Contrat par lequel plusieurs personnes deviennent propriétaires d’un bien. Lors du décès de l’une d’entre elles, sa part va accroître la part des autres propriétaires et non celle des héritiers. La tontine est un système d'investissement dans lequel les bénéfices sont répartis entre les souscripteurs survivants jusqu'au dernier survivant.
Trader :
spécialité du commerce international consistant à acheter aux uns pour revendre à d'autres en espérant gagner sur les fluctuations permanentes des cours des marchandises.
Investisseur tentant de générer un bénéfice par des transactions d'achat et de vente rapides.
(Voir video-trader).
Traite :
voir "lettre de change"
Traité :
accord international créant des obligations pour ses signataires (ceux qui l'ont signé).
Transaction :
Contrat par lequel les parties terminent ou préviennent une contestation en se consentant des concessions réciproques. Réalisation d’une opération contractuelle.
Acte amiable, entre deux ou plusieurs personnes, mettant fin à leur litige par des concessions réciproques.
Transfert :
Acte par lequel une personne acquiert un droit d'une autre, qui le lui transmet (transfert de propriété). Transfert d'entreprise: modification dans la situation juridique d'une entreprise (vente, fusion, ect.) qui laisse subsister les contrats de travail entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise.
Transfert de compte : Acte par lequel les titulaires de certains produits d’épargne peuvent transférer leur placement d’un établissement à un autre au cours de la période d’épargne. Certains comptes peuvent être transférés sans perte des droits attachés et des avantages fiscaux.
Transition :
D’une manière générale, ce terme désigne le passage d’un système politico-économique à un autre. Depuis 1990, il est le plus souvent attribué au passage d’une économie à planification centralisée à une économie de marché et concerne les républiques de l’ex-Union soviétique, les pays d’Europe centrale et orientale et certains pays asiatiques auparavant ou toujours sous régime communiste. Il implique des transformations considérables à tous les niveaux de la société.
(Voir également les théories de la transition.)
Transnationalisation = Firmes MultiNationales. Flux d'investissement et d'implantation à l'étranger.
Transparence :
Dans une économie de concurrence parfaite, les entreprises et les consommateurs sont supposés disposer de l'information la plus complète possible. De manière générale, le souci de "transparence" est celui de vouloir donner aux différents protagonistes une information complète et de qualité.
Trappe à chômage :
La désincitation à reprendre un emploi du fait de l’existence de l’indemnisation du chômage conduit l’individu à rester plus longtemps au chômage et par la suite à rencontrer plus de difficultés pour être embauché.
(Voir également la théorie néoclassique du chômage.)
Trappe à liquidité :
Le concept de trappe à liquidité est utilisé par l'analyse keynésienne (de Keynes). Dans une situation où les taux d´intérêt sont bas, la demande de monnaie peut devenir infiniment élastique (car tout le monde prévoit une hausse future des taux d'intérêt). On se trouve alors dans une situation de "trappe à liquidité". Cela explique pourquoi la politique monétaire peut être inefficace pour relancer l'activité économique par comparaison à la politique budgétaire dans les préconisations keynésiennes en matière de politique économique.
Trappe à pauvreté :
Le phénomène de la trappe à pauvreté tient à un effet de seuil. Pour les bas revenus, le taux marginal de prélèvement dépasse parfois 100 %, un niveau qui peut dissuader de travailler. Par exemple un RMIste (bénéficiaire du revenu minimum d’insertion), qui reprend un emploi voit rapidement son allocation amputée de la totalité du gain additionnel relatif au revenu du travail. Quand il perd le droit au RMI, d’autres aides sont rapidement aussi réduites. Ce système peut ainsi instaurer une forme de « trappe » qui maintient certains personnes à un niveau de faible revenu car il ne crée pas d’incitation au travail. Aux États-Unis, il existe depuis 1975 un crédit d’impôt sur les revenus d’activité (Earned Income Tax Credit) destiné à maintenir un écart entre le revenu du travail et l’ensemble des revenus de remplacement assez grand pour constituer une incitation à travailler.
(Voir également la théorie néoclassique du chômage.)
Travail :
activité rémunérée dans le cadre d'un processus de production.
Au sens large, activité qui permet la production des biens et des services. Au sens économique, le travail est constitué par les activités rémunérées dont le produit a une valeur pour autrui. Le travail est considéré comme un facteur de production. Le travail a des aspects quantitatifs et qualitatifs (liés notamment au degré de formation, d'expérience, ...).
Travail à la chaîne :
système dans lequel les produits en cours de fabrication sont transportés automatiquement par un convoyeur aux différents postes de travail. La cadence de travail des ouvriers, organisés en postes fixes alignés le long du imposée par la ta vitesse de ce dernier.
Travail à caractère saisonnier :
C'est un travail qui dépend du rythme des saisons et se répète automatiquement chaque année.
Travailleur :
Un travailleur est une personne qui effectue un travail soit rémunéré par un patron ou un employeur. (Cette catégorie du monde du travail regroupe : ouvriers, employés, fonctionnaires, techniciens et agents de maîtrise, cadres et ingénieurs. Elle fut à une époque appelée classe ouvrière ou prolétariat, mais l'appellation courante actuelle est celle de salariés.), soit en étant son propre patron, en tant que travailleur indépendant : exploitant agricole, commerçant indépendant, artisan, profession libérale…
Travailleur saisonnier :
C'est un salarié qui se rend dans un Etat autre que celui où il réside pour effectuer un travail à caractère saisonnier.
Traveller cheque :
Chèque de voyage en devises, disponibles en différentes monnaies et coupures. Le TC est échangé à l'étranger contre de la monnaie locale. Le plus grand avantage du TC est sa sécurité.
Trend :
En statistique, un trend (ou tendance) désigne les mouvements de longue durée que l’on peut observer et mesurer dans l’évolution d’un phénomène économique, indépendamment des fluctuations occasionnelles qui l’affectent sur la courte période. Mot anglais signifiant " tendance ". Le trend est un mouvement de plus ou moins longue durée caractérisant l'évolution générale du marché. Exemple : trend haussier (bullish), baissier (bearish)
Trésor public :
Cette institution est à la fois le service financier qui assume la fonction de trésorier des services de l’Etat, et l’Etat en tant qu’agent exécutant les opérations financières.
Trésorerie :
Montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables pouvant permettre de couvrir sans difficultés les dettes qui arrivent à échéance. La trésorerie d'une entreprise à un instant donné est égale à la différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers et disponible) et son endettement bancaire et financier à court terme.
Tribunal :
Juridiction formée d'un ou de plusieurs magistrats qui jugent ensemble.
Tribunal de grande instance :
Juridiction de droit commun de première instance chargée de juger certains procès civils.
Tribunal de commerce :
juridiction spécialisée dans les litiges concernant les entreprises.
Tripolarisation: Concentration du commerce mondial autour de trois pôles (Etats-Unis, Union Européenne, Asie du sud-est).
Troc :
échange de biens ou de services sans recours à l'intermédiaire de la monnaie.
Echange de marchandise contre une autre. Il faut deux conditions pour que le troc ait lieu:
- Il faut réciprocité dans l'échange.
- Il faut trouver des marchandises de valeurs équivalentes pour pouvoir échanger les siennes.
Trust (ou entente) :
Forme de concentration conduisant à la constitution d’une grande entreprise, constituée par la fusion de plusieurs entreprises indépendantes et soumise à une unité de direction, qui tend à acquérir une position de monopole.
(Voir également la théorie de l'équilibre général.)
Tulipomania : Au XVIIe siècle, les Pays-Bas ont vécu une véritable euphorie financière à partir d'un produit, les bulbes de tulipe. Une offre rare, une demande croissante, la création d'un marché de bulbes secondaire sont les facteurs qui ont contribué à déclencher et entretenir cette spéculation. L'éclatement de la bulle spéculative n'a toutefois eu qu'un impact limité dans l'économie en raison d'un compromis entre créanciers et débiteurs.
Jacques Turgot :
économiste français (1727-1781). Physiocrate, il est convaincu de l'importance clé de l'agriculture. Il préconise un Etat minimum (la plupart des impôts, à l'époque, pèsent sur les agriculteurs)... idée qu'il tentera d'appliquer lors de son court (1774-1776) passage au pouvoir, comme Ministre des finances.
Tutelle : Un des régimes légaux de protection des mineurs et incapables majeurs. Dans les actes de la vie civile, ces personnes sont représentées par un tuteur. Système de protection prévu pour la représentation d'un mineur n'ayant plus ses père et mère ou d'un majeur n'ayant pas les facultés (mentales et/ou physiques) nécessaires pour agir lui même.
Tuteur : Personne chargée de représenter et de protéger un mineur ou un majeur placé sous le régime de la tutelle. Le tuteur agit pour le compte du mineur ou du majeur protégé, avec l'autorisation pour les actes les plus importants du conseil de famille ou du juge.
TVA :
taxe sur la valeur ajoutée ; principal impôt indirect, il porte sur les dépenses de consommation finale.
C'est un impôt qui frappe la création de richesses nouvelles par les entreprises (Valeur Ajoutée = Production Totale - Consommations Intermédiaires). Impôt indirect perçu par les entreprises qui le reversent à l'Etat. C'est un impôt collecté par les entreprises mais dont la charge est supportée par le consommateur final.
Types de legs :
Différentes façons d'une libéralité faite par testament au bénéfice d'une personne.
Taux de chargement :
Def xxxx.
Taux de croissance :
Def xxxx.
Testament olographe :
Def xxxx.
Testament international :
Def xxxx.
Titre au porteur :
Def xxxx.
Titre nominatif :
Def xxxx.
Taux fixe :
Def xxxx.
Tromperie :
Def xxxx.
Toyotisme :
Def xxxx.
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