M (compta nationale) :
Valeur des biens et services offerts par les entreprises du reste du monde aux agents nationaux, c’est la valeur des importations notées M.
M1 :
C'est l'agrégat de masse monétaire le plus restreint : il comprend la monnaie fiduciaire et les dépôts à vue.
M2 :
Cet agrégat comprend, outre M1, deux catégories de dépôts qui sont considérés comme assez proches de la monnaie par les acteurs économiques, à savoir les dépôts à terme d’une durée inférieure à deux ans et les dépôts remboursables avec préavis inférieure ou égale à trois ans.
M3 :
Cet agrégat comprend, outre M1et M2, trois catégories qui sont retenues en raison de leur degré élevé de liquidité et de leur garantie de prix, à savoir les pensions, les titres OPCVM monétaires et instruments du marché monétaire, les titres de créance d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans.
M4 :
Cet agrégat comprend, outre M1, M2 et M3, certains titres du marché monétaire (billets de trésorerie et bons du Trésor)
Macroéconomie :
Étude du comportement de l'ensemble de l'économie ; elle porte surtout sur la production totale, le revenu national, le niveau de l'emploi et les fluctuations du niveau moyen des prix.
(Voir également microéconomie et les théories macroéconomiques)
(Voir video-macroeconomie).
Magistrat :
Fonctionnaire de justice garant des règles institutionnelles. Représente la société et fait appliquer la loi.
Selon qu’ils appartiennent au siège (magistrature assise) ou au parquet (magistrature debout), les magistrats ont des activités très différentes.
Main-d'oeuvre :
Nombre de personnes en âge de travailler qui sont employées ou qui cherchent activement de l'emploi.
(voir population active, chômage)
Main invisible :
(=Adam Smith), postulat de l'école classique anglaise et des écoles ultra-libérales qui voient dans la concurrence et la recherche du profit maximum le meilleur moyen de produire la plus grande richesse pour le plus grand nombre. Pour Wilfredo Pareto, ce maximum économique est simultanément un optimum social.
Concept mis au point par Adam Smith. Processus par lequel la combinaison des décisions et des comportements économiques individuels contribue à la réalisation de l'intérêt général sans pour autant que chaque agent économique en ait nécessairement conscience.
(Voir video-main-invisible).
Mainlevée :
Acte qui met fin aux effets dune hypothèque, dune saisie ou dune opposition. Linitiative dun tel acte appartient au juge ou au particulier qui a pris une sûreté ou engagé une voie dexécution.
Maison-mère :
Société possédant une ou plusieurs filiales.
Majeur protégé (ou incapable) : Personne majeure qui, en raison de déficiences physiques ou mentales, est soumise à l’un des régimes de protection prévue par la loi comme : tutelle, curatelle, sauvegarde de justice.
Majorité :
La majorité est le plus grand nombre, la majeure partie. En politique, lors d'une élection la majorité désigne le plus grand nombre des suffragesexprimés qui permet d'arrêter une décision ou l'attribution de mandats électoraux.
On distingue la majorité absolue, la majorité relative et la majorité qualifiée.
En droit,
Thomas Robert Malthus :
économiste britannique (1766-1834). Pasteur anglican, professeur d'histoire et d'économie politique. Son principal ouvrage est son "Essai sur le principe de la population" (1803). Son sujet de prédilection est donc démographique. Selon lui, la population a tendance naturellement à croître à un rythme trop important pour les ressources alimentaires. Selon la loi des rendements décroissants, en effet, une faible population commencera par exploiter les terres les plus fertiles. Mais au fur et à mesure de la croissance de la population, on devra avoir recours à des terres de plus en plus difficiles à cultiver et nécessitant donc de plus en plus de ressources financières et humaines. Cela se traduit par des crises de famine périodiques. Il en déduit qu'il ne faut pas porter secours aux plus pauvres de manière à éviter leur multiplication... Depuis, lorsque l'on parle de malthusiannisme, on évoque les théories qui préconisent une limitation des naissances, ou parfois, d'une façon plus générale, de l'offre. Dans un ouvrage ultérieur (1820), il évoquera les effets négatifs d'une épargne trop développée. Il se distingue également des autres économistes classiques par sa conviction que c'est la demande qui stimule l'offre et non l'inverse comme le pense Say.
(voir video-Malthus)
Malthusianisme :
Politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus (1766 – 1834).
Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre Joseph Proudhon en 1849.
Mandant :
Personne qui donne le droit à une autre de faire quelque chose, par un mandat.
Mandat :
Acte par lequel une personne est chargée den représenter une autre pour laccomplissement dun ou plusieurs actes juridiques.
Mandataire :
personne chargée den représenter une autre pour laccomplissement dun ou plusieurs actes juridiques.
Le mandataire sur un compte est la personne qui a reçu l'autorisation d'un titulaire de compte de gérer ce compte en son nom ou pour son compte propre.
Mandataire liquidateur :
Mandataire de justice chargé, dans le cadre dune procédure collective de liquidation judiciaire, de réaliser lactif et den répartir le produit net entre les créanciers selon leur ordre afin de clôturer la procédure.
Mandat hypothécaire (pouvoir hypothécaire) : Un pouvoir hypothécaire est un acte authentique dans lequel le débiteur donne pouvoir au créancier de prendre une hypothèque si le créancier le juge utile. Par ce pouvoir, le créancier obtient le droit de constituer une hypothèque à concurrence d'un montant défini et sur un ou plusieurs biens immobiliers plus amplement décrits.
Un pouvoir hypothécaire n'est pas une sûreté réelle, mais uniquement un moyen pour obtenir éventuellement une sûreté réelle ou un droit réel. Un pouvoir est donc une garantie beaucoup plus faible qu'une hypothèque et ce n'est pas non plus une garantie réelle.
Un pouvoir hypothécaire est constitué, tout comme une inscription hypothécaire, par un acte authentique passé devant un notaire.
Mandat hypothécaire est une autre expression pour pouvoir hypothécaire.
Mandat postal :
Pièce de valeur garantie pour les paiements via la poste, pour lesquels ni le créancier ni le débiteur n'ont indiqué de compte.
Mandat postal international :
Pièce de valeur avec laquelle des ordres de paiement internationaux sont exécutés par les services postaux nationaux et étrangers.
Manteau :
Partie d'une action ou obligation qui représente le capital. Remarquons cependant que la Belgique refuse l'émission de nouvelles actions ou obligations matérialisées sur papier. Le support électronique ne distingue donc plus le manteau des coupons des titres belges.
Une obligation est composée :
- d'un manteau : partie principale, représentative du capital prêté et qui servira au remboursement lors de l'échéance. Toutes les données de la créance y sont reprises :
- l'identité de l'émetteur
- le montant total de l'emprunt (éventuellement)
- le montant prêté ou montant nominal
- le taux d'intérêt ou taux facial
- la durée du prêt et la date d'échéance du titre
- le n° du titre
- le code valeur ou code ISIN
- ...
- d'une feuille de coupons, éventuellement (partie détachable permettant le paiement des intérêts périodiques).
Manutention :
Opération de transfert physique de matières ou d'accessoires. De plus en plus des moyens mécaniques remplacent les interventions humaines.
Marchandises :
Une marchandise est un produit de l'activité (Le terme d'activité peut désigner une profession.) humaine, direct ou indirect, essentiellement déterminé à être un support à la forme d'échange qu'on nomme achat (ou corrélativement, vente).
Cet échange s'opère au moyen de la marchandise des marchandises : l'argent sur la base d'un prix, parfois aussi appelé « valeur d'échange » ou « valeur marchande ».
On note à ce sujet qu'il existe diverses théories économiques définissant une valeur des biens, considérée parfois différente du prix.
Un marchand est le terme générique appliqué aux intermédiaires qui s'occupent de la revente de marchandises.
Les marchandises sont des biens matériels, des services ou des vertus ; en bref : tout ce qui s'échange contre de l'argent.
Marchandises spéculatives ou opportunes :
(/Produits ou services complémentaires), marchandises dont la production est délocalisée à l'étranger pour des conditions d'opportunités marchandes : bas salaires, réglementations laxistes, contrats de compensation, etc. Produites à l'étranger pour réduire leur coût, ces marchandises (voitures) sont néanmoins commercialisées dans les pays à haut standard de vie.
Leur valeur d'usage dépend de l'existence de nombreux produits (pièces détachées) et services (assurance) complémentaires. Ces biens peuvent être marchands (hôtels) ou non marchands (hôpital, routes).
Marché :
lieu permettant de réaliser des transactions entre des acheteurs (la demande) et des vendeurs (l'offre).
Marchés à terme :
Les contrats passés sur ces marché sont exécutables à une date ultérieure. Les conditions du contrat, notamment les prix et quantité, sont fixées au moment de la conclusion du contrat. Le MATIF (Marché A Terme International de France), créé en 1986, est le lieu où se négocient ces contrats. L'objet de ce marché est de se couvrir contre des variations de taux d'intérêt, des indices ou de produits ou de spéculer sur les variations de taux.
Marchés à terme :
marché boursier sur lequel se négocient des valeurs fictives ou papier. Tentent de protéger les opérateurs des dangers qu'ils affrontent sur les marchés physiques. Par exemple, un trader en pétrole achète une cargaison de brut saoudien. Pendant les semaines que la cargaison mettra à faire le tour de l'Afrique et joindre un port de l'Europe du Nord (Amsterdam, Rotterdam, Anvers), le trader prend un risque lié aux fluctuations des cours. Pour se protéger de sa situation spéculative, il peut faire du "stop loss".
En supposant que les fluctuations sur le marché physique (wet barrel, baril mouillé, pétrole réel sur le bateau) et sur le marché à terme correspondant (paper barrel, pétrole de papier) se fassent dans le même sens (hausse du papier accompagne la hausse du physique) une spéculation peut en équilibrer une autre. Si le prix du brut baisse pendant le voyage, le trader fait faillite.
L'Etat taxe les profits mais ne rembourse pas les pertes. Il est donc dangereux de perdre trop souvent. Pour réduire son risque de faillite, le trader spécule sur le papier, en sens inverse. Quand il achète une cargaison réelle, il vend en même temps une cargaison virtuelle. Quand il revendra la cargaison réelle, il "achètera" la cargaison papier déjà vendue à terme. S'il perd sur le physique, il peut "espérer" gagner sur le papier. Il limite sa perte. S'il gagne sur le physique, il risque de perdre sur le papier. Il limite son gain. Dans les deux cas, il limite sa tension nerveuse. Personne ne peut jouer à la "roulette russe", 24 heures sur 24, pendant toute une vie professionnelle.
Marché au comptant :
Un marché au comptant est un marché sur lequel les donneurs d'ordres exécutent immédiatement les opérations qu'ils ont contractées : l'acheteur paie comptant et le vendeur doit être en possession des titres qu'il vend.
Marché autorégulé :
xxx.
Marché boursier :
Voir bourse.
(Voir également la théorie de sélection de portefeuille).
(Voir video-marché-boursier).
Marché commun :
Voir intégration économique.
Marché contestable :
Marché sur lequel une nouvelle entreprise peut à tout moment venir s’installer. Il n’y a pas de barrière à l’entrée du marché. Cette situation garantit la concurrence et donc l’efficience des entreprises présentes sur le marché, même si elles sont peu nombreuses.
(Voir également la théorie des marchés contestables).
Marché d'acheteur :
marché d'abondance de biens, de services ou de capitaux sur lequel l'offre (producteurs) dépasse la demande (acheteurs, consommateurs), permettant aux acheteurs de faire leur prix. Facteur d'incertitude pour les producteurs qui ne savent jamais s'ils réaliseront leurs capitaux investis. L'incertitude est une conséquence de l'élargissement du champ des possibles. La baisse des prix est une conséquence logique de l'abondance. On ne peut regretter d'avoir du beurre.
Marché de l'emploi : En économie, le marché du travail est le lieu théorique de rencontre de l'offre de travail et de la demande de travail. Son étude théorique est faite par l'économie du travail.
Marché dérivé :
Les marchés dérivés sont des marchés sur les marchés. Ils permettent de gérer les risques associés aux fluctuations des cours, des taux ou des changes. En outre, ils permettent de prendre des positions importantes à l'achat ou à la vente avec une mise de fonds limitée. Les marchés à terme et les marchés optionnels sont des marchés dérivés.
Marché des changes :
Marché sur lequel s'échangent les devises du monde entier. Par le jeu de l'offre et de la demande, à tout moment, les prix de chaque devise sont presque identiques sur toutes les grandes places du monde.
Marché des changes :
Place de marché où des monnaies étrangères sont échangées, sous forme fiduciaire (billets) ou scripturale (avoirs sur compte), entre des institutions financières . Nous distinguons le marché des billets et le marché des devises.
Marché des titres de créances négociables :
Il s'agit du marché des nouveaux instruments financiers créés, parallèlement au marché interbancaire, pour permettre l'accès direct du marché de l'argent à court et moyen terme à tous les agents économiques : Certificats de dépôt (banque), billet de Trésor (société), bons du Trésor (trésor), B.S.F. (Bons de Société de Financement).
Marché de vendeur :
marché de pénurie sur lequel la demande dépasse l'offre, mettant le producteur (offreur) en position de faire son prix. Situation favorable aux producteurs vis-à-vis de leurs clients et de leurs salariés. (Technostructure). La pénurie est facteur de certitude dans la mesure où il n'y a pas beaucoup d'autres solutions que de produire ce qui manque.
Marché du travail :
Lieu de rencontre abstrait entre l'offre et la demande de travail.
Marchés financiers (ou marchés de capitaux) :
Ensemble des marchés où se négocient titres et actifs financiers. Ils permettent la rencontre entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Concrètement, les entreprises s'adressent aux investisseurs des marchés de capitaux par l'émission d'actions, d'obligations ou de billets de trésorerie
Marché financier :
marché des capitaux à long terme, c'est-à-dire la bourse.
Marché homogène :
(/marché réel), hypothèse non pertinente, mais nécessaire à la cohérence interne du modèle de la concurrence pure et parfaite. Les biens échangés sont de qualité identique. Les producteurs sont nombreux et de petite taille comme les molécules des gaz parfaits. Chaque producteur est une goutte d'eau dans l'océan de l'offre et chaque consommateur est une goutte d'eau dans l'océan de la demande.
Marché incomplet :
Marché sur lequel un bien ou un service n’est pas disponible alors même que la demande est prête à acquitter un prix supérieur au coût de production.
Marché interbancaire :
Compartiment du marché monétaire réservé aux banques et à quelques organismes financiers. Les agents en déficit de trésorerie peuvent y emprunter aux agents en excédent de trésorerie.
Marché libre (ou marché hors cote) :
Le marché libre n'est pas un marché réglementé, ce qui veut dire que les valeurs qui y sont négociées n'ont pas fait l'objet d'une procédure d'admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis à des obligations de diffusion d'information. L'information concernant les sociétés étant très faible voire absente, le degré de risque est élevé. Ce marché est placé sous l'autorité du conseil des bourses de valeurs. Les sociétés cotées sur ce marché sont celles voulant être négociées sans contrainte ou celles ayant fait l'objet d'une radiation de la cote officielle, éventuellement à la suite d’une OPA (offre publique d'achat) ou d'une OPE (offre publique d'échange)
Marché monétaire :
marché des capitaux à court et moyen termes. Marché sur lequel les agents économiques négocient entre eux leurs besoins et leurs excédents de capitaux à court et moyen terme. Il comprend le marché interbancaire réservé aux établissements de crédit et le marché de Titres de Créances Négociables ouvert à tous les agents économiques.
Marché monétaire :
Marché sur lequel les organismes financiers échangent contre des titres leurs disponibilités en monnaie centrale à des taux libres. C'est un marché de titres courts. Il se compose de deux compartiments : le marché interbancaire, réservé aux banques et institutions assimilées, et le marché ouvert, sur lequel tous les agents peuvent venir emprunter ou prêter à court terme.
Marché obligataire :
Le marché obligataire correspond au marché financier où s'échangent les titres de créances.
Marché primaire :
Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers (actions ou obligations) sont émis : c'est une sorte de "marché du neuf" des titres financiers, par opposition au marché secondaire qui en est le marché d'occasion .
Marché secondaire :
Le marché secondaire est celui sur lequel sont échangés des titres financiers déjà créés (sur le marché primaire). En assurant la liquidité des investissements financiers, le marché secondaire assure la qualité du marché primaire et l'évaluation des titres financiers. Marchés primaire et secondaire sont complémentaires.
Marché spot :
On appelle marché spot le marché au comptant portant sur les devises, les taux ou les matières premières.
Marché unique :
Le Marché unique, dont la création figure parmi les principaux objectifs du Traité de Rome, garantit la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes entre les pays de l'Union Européenne. La suppression des multiples contrôles douaniers a abouti en 1993 à une véritable zone de libre circulation : les marchés nationaux fusionnent en un seul marché sans frontières intérieures.
Marge : 1- En matière de collecte d’épargne, c’est la différence entre le taux servi à un client et le taux auquel la banque peut placer les fonds sur le marché monétaire.
2- En matière de crédit, c’est la différence entre le taux appliqué à un client et le taux auquel la banque peut se refinancer sur le marché pour la même durée.
Marginal :
adopte un comportement de retrait.
Concerne le dernier bien produit, le dernier euro gagné.
Marginalisme :
En économie, le marginalisme est la théorie économique reposant sur l'idée que la valeur économique résulte de « l'utilité marginale ». Cette théorie s'est développée autour de 1870, elle a été surnommée « révolution marginale », et a abouti à la « révolution néoclassique ».
Mariage :
union légitime d’un homme et d’une femme par laquelle est fondée une famille socialement et légalement reconnue. Le mariage est ainsi une institution.
Depuis 2003 [Moniteur Belge du 28 février 2003], la Belgique (et quelques autres pays) a reconnu l'union légitime entre personnes du même sexe.
Alfred Marshall :
économiste britannique (1842-1924). Il fut un trait d'union entre les classiques et les marginalistes. Ses "Principes d'économie politique" (1890) constituèrent la référence des étudiants anglo-saxons jusqu'aux années trente. Il est donc avant tout le fédérateur de théories déjà établies (il formalisera par exemple la théorie des avantages comparatifs de Ricardo dans son dernier livre), mais apporte également quelques idées originales : c'est par exemple à lui que l'on doit la notion d'économies d'échelle.
Karl Marx :
théoricien allemand (1818-1883). Connu pour avoir fondé avec F.Engels le parti communiste, il est également l'auteur d'une théorie économique originale, développée notamment dans "Le Capital" . Il y montre les contradictions du capitalisme, fondé sur l'exploitation des masses laborieuses par les capitalistes. Ces derniers, poussés par la réduction tendancielle du taux de profit, vont chercher à toujours accroître la part qui leur reste après distribution des salaires aux ouvriers (la plus-value). Résultat, en voulant contrecarrer cette tendance, les capitalistes accentuent la misère des classes laborieuses, engendrant ainsi des crises de surproduction. Le capitalisme est donc un système transitoire, voué à être remplacé par un système où la propriété privée des moyens de production est remplacée par une propriété collective de ces moyens.
Marxisme :
Le marxisme est un courant à la fois philosophique, politique, économique et sociologique qui se réclame des idées de Karl Marx et de Friedrich Engels (1820-1893).
Masse :
ensemble formé d'un nombre très élevé de personnes n'ayant pas de relations interpersonnelles (les sociologues parlent d'interactions), ce qui la distingue de la foule.
Masse fictive :
La valeur de la succession intégrale du défunt, diminuée des dettes et augmentée de la valeur des donations qu’il a effectuées durant sa vie. La masse fictive constitue la base sur laquelle est calculée la réserve.
Masse monétaire :
M-1, la définition la plus restreinte et la plus souvent utilisée, est la somme de toutes les pièces de monnaie, de tous les billets de banque en circulation, de l'ensemble des dépôts à vue détenus dans les banques et autres institutions financières et de tous les chèques de voyage.
M-2 correspond à M-1, plus tous les dépôts d'épargne, tous les fonds sur le marché monétaire et certaines réserves détenues par les banques.
M-3 correspond à M-2, plus les dépôts à terme en grosses coupures (la majeure partie détenue par les sociétés) et certaines réserves supplémentaires détenues par les institutions financières.
La masse monétaire peut aussi être définie autrement.
C'est la quantité de monnaie disponible (en circulation) dans une économie. C'est un indicateur macro-économique des banques nationales. Il est important de pouvoir la mesurer et de suivre son évolution, car cela a des conséquences sur l'économie : croissance économique, inflation, les échanges extérieurs.
Les contreparties de la masse monétaires sont l'ensemble des actifs acquis par les émetteurs de monnaie lors de l'accroissement de la masse monétaire, elles révèlent les sources de la création monétaire. Les trois principales contreparties sont : les opérations sur devises (contrepartie externe), les créances sur le Trésor Public et les créances sur l'économie (contreparties internes).
(voir vidéo-masse monétaire)
Matières premières :
Les matières premières sont destinées à être transformées par le processus de fabrication afin d'aboutir aux produits traités et finis prêts à être livré aux clients.
Maturité : Durée restant jusqu’à l’échéance d’un placement.
Robert Maxwell :
Robert Maxwell (né le 10 juin 1923, décédé le 5 novembre 1991) est un magnat de presse britannique.
Médiateur :
Personne mise à disposition par une institution financière pour rechercher des solutions amiables aux litiges survenant entre une société financière et ses clients. Indépendant de droit et de fait des membres de l'institution financière, il remplit une mission de conciliation entre les parties. A défaut de conciliation, il émet, en équité, un avis sur le litige qui lui est soumis. Mais il n'est pas obligatoire pour les parties de le suivre.
voir : ombudsman,
Média :
Un média est une institution ou un moyen impersonnel permettant une diffusion large et collective d'informations ou d'opinions, quel qu'en soit le support. Exemple : la radio, la télévision, la presse, les livres, la publicité, etc. Il permet de communiquer vers un très grand nombre de personnes sans qu'il y ait possibilité de personnaliser le message. On parle aussi de mass-média.
Médiation : Mode de règlement amiable d’un litige. Mise en place par la loi Murcef, la médiation bancaire est le processus par lequel un tiers (médiateur) extérieur au litige propose à la banque et son client une solution en se prononçant en droit et équité. Gratuite, elle permet d’éviter une action en justice, souvent longue et coûteuse.
Memo Pay :
Ordre de virement qui ne doit pas être exécuté immédiatement mais bien à une date future (max. 1 an).
Ménages :
ensemble des occupants d'un même logement, qu'ils aient ou non des liens de parenté. un ménage peut ne comprendre qu'une seule personne. Un ménage peut comprendre plusieurs "familles" (source INSEE) ;
agent économique que forme l'ensemble des consommateurs finaux ;
les particuliers qui possèdent les facteurs de production et qui les offrent aux entreprises. En retour, les ménages reçoivent un revenu utilisé pour consommer, épargner et payer de l'impôt.
Carl Menger :
économiste autrichien (1840-1921). Ses "Principes d'économie politique" constituent l'un des ouvrages majeurs de l'école marginaliste. Il est l'un des fondateurs de l'individualisme méthodologique, présentant l'être humain comme un être parfaitement rationnel cherchant à maximiser sa satisfaction (l'être humain ainsi considéré est parfois appelé homo-oeconomicus).
Mensualisation : Régime qui consiste à rendre mensuel le versement ou le prélèvement d’une somme d’argent (ex : facture annuelle, salaire ou impôt).
Mensualité :
Lors d'un prêt contracté auprès d'une banque, la mensualité est la somme d'argent payée chaque mois par l'emprunteur à la banque.
Inversement, lors d'un placement à la banque, la mensualité est la somme d'argent payée chaque mois par la banque à l'investisseur.
Mercantilisme :
Cette doctrine économique, apparue aux XVIe siècle en Europe, fonde la prospérité nationale sur l'accumulation de réserves monétaires métalliques. Elle a pris différentes formes selon les pays : le bullionisme pratiqué en Espagne et au Portugal recommandait l'interdiction des sorties d'or et la prohibition de marchandises étrangères ; le Colbertisme, en France, fondait plutôt l'accumulation des réserves d'or et d'argent sur un excédent de la balance commerciale, obtenu par le développement des manufactures travaillant pour l'exportation ; en Angleterre, le mercantilisme consistait à fonder la richesse sur les profits tirés de la navigation et du commerce par une application stricte du système de la "balance des contrats", par lequel aucun contrat entre nationaux et étrangers ne devait entraîner de sortie nette de métal précieux.
Mésalignement :
Situation qui correpond au fait que les mouvements de taux de change ne sont pas cohérents avec les fondamentaux sur une période de temps prolongée ou bien qu'ils reflètent des politiques économiques inappropriées ou insoutenables.
Mesure conservatoire :
Mesure ayant pour effet de conserver un droit ou un bien. Demande dautorisation, en raison de lurgence, dinscrire provisoirement un nantissement ou une hypothèque sur un bien appartenant à un débiteur. Mesures prises par le juge, à la demande d’un créancier, dans le but de préserver les biens de son débiteur, sur lesquels le créancier se fera payer, quand le juge l’ordonnera.
Méthode déductive :
consiste à partir d'hypothèses, de concepts abstraits, que l'on va chercher à appliquer au réel.
Méthode des échelles bancaires :
Calcul des intérêts compris dans chaque mensualité au taux nominal par rapport au capital restant dû en fin de période. Exemple : soit un financement de 50 000 € avec un taux d'intérêt de 10 %, à mensualités constantes de 1 268,13 €. La première mensualité comprend 416,67 € d'intérêts ; la dernière mensualité comprend 10,48 € d'intérêt.
Méthode inductive :
consiste à partir de l'observation, de l'expérience, pour élaborer ensuite des concepts, des théories.
Meurtre :
Un meurtre, dis aussi homicide est l'action de tuer volontairement ou non un être humain.
voir assassinat, crime, délit,
Mévente :
vente inférieure aux prévisions, ou notablement faible.
MIB 30 :
En Italie (Milan), l'indice boursier utilisé ets le MIB 30, basé sur 30 actions considérées comme les plus importantes et les plus représentatives.
L'indice MIB 30, né le 31 décembre 1992, a été créé afin de constituer la référence du marché italien.
Micro-économie :
étude du comportement des ménages, des entreprises et des marchés ; elle cherche à savoir comment les prix et les quantités produites sont déterminés sur ces marchés et comment le mécanisme des prix affecte les ressources et distribue les revenus.
Micro-crédit : L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien dans les pays développés ou en transition.
Microprojets : Les microprojets sont une des appellations utilisées par les bailleurs de fonds pour leurs actions de terrain ; par opposition avec les programmes d'aide directe aux gouvernements ou aux grandes institutions des pays bénéficiaires.
La plupart des pays donateurs ou des institutions multilatérales d'aide au développement financent et mettent en œuvre des programmes de microprojets, généralement avec la participation active des autorités du pays d'accueil.
Les microprojets ne sont "micro" que par opposition aux programmes d'envergure macroéconomique, comme le soutien aux importations, la construction d'un port ou la formation continue de personnels de toute une administration, qui se chiffrent par dizaines ou centaines de millions d'euros ou de dollars. En ce sens, le microprojet est mille fois moins important, il reste d'échelle villageoise ou communautaire et n'a qu'une influence locale. Mais il touche les gens au cœur de leurs préoccupations et, surtout, il n'existerait pas sans eux.
John Stuart Mill :
économiste britannique (1806-1873). Il est considéré comme le dernier des grands classiques. Ses "Principes d'économie politique" (1848) s'imposeront comme l'ouvrage économique de référence jusqu'aux "Principes" d'A.Marshall. Fils d'un ami de Ricardo, influencé par Say dès quatorze ans et admirateur de Malthus, il pouvait difficilement échapper à la mouvance classique.
De fait, il en reprend les grandes idées : pour lui, le prix est fonction de la valeur du travail qui y est incorporée. Si l'offre est limitée toutefois, c'est le rapport offre/demande qui détermine le prix. Il est ainsi le premier à énoncer de manière moderne la loi de l'offre et de la demande. Il rejoint aussi les classiques sur le rôle de la monnaie (secondaire) ou sur les bénéfices du commerce international (il prolonge la théorie de Ricardo en montrant comment se détermine le rapport entre les biens échangés).
Il est plus tempéré pour ce qui est du rôle de l'Etat : s'il reste libéral, il n'est pas hostile à toute forme de redistribution (mais reste contre l'impôt progressif) et accorde une grande importance à l'éducation de la population. Sur un plan plus général, il est également un pionnier de l'égalité des sexes.
Mineur d'âge :
Toute personne de moins de 18 ans, à l'exception des personnes émancipées par décision du tribunal ou par mariage.
Minorité active :
minorité qui refuse de partager les valeurs ou les normes dominantes, et s'organise afin d'en imposer la transformation à la majorité.
Minute : Original d'un acte authentique, c'est-à-dire rédigé par un officier public. Les minutes ne sortent pas de l'étude du notaire ou du greffe, mais il peut en être délivré des copies.
Minute de jugement :
Original du jugement transcrit par le greffier sur la feuille daudience tel qu'il a été prononcé dans ses motifs et son dispositif par le juge ou le tribunal.
Mise au rôle :
Acte par lequel l'avocat du demandeur saisit le tribunal ; un délai est imparti au défendeur pour comparaître.
Mise en demeure :
Acte par lequel un créancier demande à son débiteur dexécuter son obligation. Elle a pour effet principal de faire courir les dommages et intérêts moratoires.
Mise en gage : Le débiteur peut donner en gage au créancier toute une série de valeurs mobilières en garantie de son engagement. Le gage peut être constitué par un acte sous seing privé ordinaire. Dans cet acte, les biens donnés en gage seront décrits minutieusement.
Pour être valable, la loi exige une dépossession des choses données en gage, ce qui s'opère généralement par la remise en conservation des biens au détenteur du gage ou à un tiers.
Généralement, ce sont des effets qui sont donnés en gage : actions, obligations, bons de caisse…
Le débiteur pourrait toutefois donner d'autres choses en gage comme des économies, des lettres de change, des polices d'assurance, …
Les choses données en gage ont toujours une certaine valeur marchande.
Ce que le créancier prend en gage et la quantité de choses prises en gage dépendent de la sûreté qui existe quant à la valeur marchande future des choses données en gage, ainsi qu'en ce qui concerne leur négociabilité.
Les actions qui ne sont pas cotées en Bourse ont, en tant que garantie, une valeur moindre que les obligations d'Etat par exemple. Pour les actions, aucune certitude n'existe quant à leur valeur de vente future. Pour une action qui, en outre, n'est pas cotée, il n'y a aucune certitude qu'un acheteur pourra être trouvé pour les actions en question.
Les frais d'une mise en gage ne sont pas élevés. On ne compte que des frais de signification plus des frais de dossier éventuels et généralement aussi un droit de garde lorsque les effets sont donnés en garde à la banque.
Mobilité sociale :
Changement de statut social d'une génération à une autre. Elle est aussi appelée mobilité inter-générationnelle.
Mode :
Le mode d'une série statistique à ne pas confondre avec la moyenne est la valeur du caractère pour laquelle la fréquence est la plus élevée.
Mode de production :
Selon Marx, c'est la combinaison de l'état des forces productives et les rapports sociaux de production. La contradiction entre l'état des forces productives et les rapports sociaux de production est à l'origine du passage d'un mode de production à un autre.
(Voir également la théorie des modes de production)
Mode de régulation :
Selon les théoriciens de la régulation, c'est un ensemble de procédures et de comportements individuels et collectifs qui doivent simultanément reproduire les rapports sociaux à travers la conjonction de formes institutionnelles historiquement déterminées et soutenir le régime d'accumulation en vigueur. (Voir également la théorie de la régulation de la crise)
Mode de vie ou genre de vie :
on désigne par ces termes l'ensemble des éléments qui caractérisent les façons de vivre des ménages ;
si les entreprises délocalisent leurs activités pour trouver un bassin d'emploi plus favorable à leur développement (bas salaires ou hautes compétences ?) les travailleurs peuvent se déplacer pour trouver un certain mode de vie qui leur convienne. C'est en quoi une région est à la fois un bassin d'emploi et un certain mode de vie. Les services de proximité y contribueront favorablement. Le mode de vie, peu mobile, perpétue la différenciation des économies régionales ou nationales malgré la délocalisation de la production des marchandises spéculatives ou opportunes sur le marché mondial.
voir : niveau de vie,
Modèle à correction d'erreur :
Il correspond à la forme de long terme du modèle considéré. L'idée est que la théorie économique n'est vérifiée qu'à long terme. Le terme de correction d'erreur représente donc l'écart entre la valeur de court terme des variables modélisées et leur cible de long terme. Il corrige les erreurs provoquées par les ajustements (et donc des coûts) inévitables de court terme.
Modèle anglais d’intervention publique :
Le service public anglais se définit avant tout en fonction des dysfonctionnements du marché. Son mode de gestion n’est pas celui de la délégation.
Modèle économique :
représentation simplifiée du fonctionnement de l'économie qui permet de prédire son comportement. La plupart du temps, ces modèles sont de nature mathématique, constitués d'équations.
Modèle économique :
Représentation simplifiée et formalisée du fonctionnement de l'économie qui permet de prédire son comportement. La plupart du temps, ces modèles sont de nature mathématique, constitués de systèmes d'équations formant un ensemble cohérent de relations entre les phénomènes économiques.
Modèles nationaux de capitalisme :
À partir des années 1970-1980, des tentatives de classification des différents modèles nationaux de capitalisme apparaîssent :
le modèle anglo-saxon (États-Unis, Grande-Bretagne…) - recherche du profit à court terme, faible intervention étatique, fortes inégalités - ;
le modèle rhénan (Allemagne, Europe du Nord) ou " économie sociale de marché " - investissements à long terme, recherche du consensus entre partenaires sociaux, primauté de l'entreprise sur l'actionnaire, intervention de l'État comme protecteur, régulateur et entrepreneur - ;
le modèle étatique (France, Italie) - l'État joue un rôle majeur dans la direction de l'économie de marché - ;
le modèle asiatique (Japon, NPI) - rôle de l'État également déterminant et nationalisme économique. La transition des pays d'Europe centrale et orientale vers l'économie de marché donne lieu à son tour à l'émergence d'un nouveau type de capitalisme.
Modèles structurels :
Ce sont des modèles analysant la structure causale entre des variables explicatives (ou exogènes) et des variables dépendantes (ou endogènes).
(Voir également l'économétrie).
Modèle triangulaire de l'inflation :
Ce modèle prend son nom de la dépendance spécifique du taux d'inflation d'un ensemble de trois déterminants : l'inertie de l'inflation, la demande, l'offre.
Modèles VAR ou processus à vecteurs autorégressifs :
Modèles qui expliquent toutes les données prévisionnelles uniquement à partir de l’évolution passée sans avoir recours explicitement à des relations économiques.
(Voir également l'économétrie)
Modélisation :
L'évolution des techniques de projection, à moyen comme à court terme, s'est faite sous le signe de la modélisation. Celle-ci consiste à formaliser mathématiquement le processus de projection pour pouvoir utiliser les avantages pratiques de la programmation sur ordinateur.
(Voir également l'économétrie).
Franco Modigliani :
Franco Modigliani (né le 18 juin 1918 à Rome, Italie - mort le 25 septembre 2003) était un économiste italo-américain.
Moindres carrés (méthode des) :
En statistique, cette méthode de calcul permet d'exprimer la liaison linéaire entre deux ou plusieurs variables (au moins une variable expliquée par une ou plusieurs variables explicatives). L'ajustement linéaire auquel il est procédé minimise la somme des carrés des écarts entre les valeurs des variables observées et la droite dont l'équation mathématique exprime la relation.
(Voir également l'économétrie)
(Voir video-moindres-carres).
Mondialisation :
notion apparue dans les années 1990. Elle caractérise une nouvelle économie mondiale où tous les biens économiques circulent sans entrave, les entreprises, les systèmes productifs et les États devenant concurrents ;
tendance à l'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché mondial par la dérèglementation, l'externalisation et la délocalisation. Elle impose ses standards de fait et ses normes. Elle rend très difficile de rester tranquillement dans son monopole national ou sa niche technologique sans affronter le vent du large.
Elle recouvre trois étapes :
- 1°/ l’internationalisation, liée au développement des flux d’exportation ;
- 2°/ la transnationalité, liée à celui des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ;
- 3°/ la globalisation, correspondant à la mise en place de réseaux mondiaux de production et d’information.
(voir vidéo-mondialisation)
Monétisation d'actif :
elle consiste en l'achat par une banque d'un actif non monétaire (lettre de change, crédit de mobilisation de créances commerciales).
Monnaie :
ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs transactions.
Intermédiaire qui facilite les échanges sur le marché puisque les particuliers sont prêts à l'accepter en échange de biens et de services. Elle sert également comme un étalon de valeur, réserve de valeur et moyen de paiement différé.
(Voir video-monnaie).
Monnaie fiduciaire: Ce sont des pièces, des billets. Ici, la valeur faciale repose sur la confiance des gens en cette monnaie. Cette valeur n'est pas contenue dans la monnaie elle-même contrairement à une pièce d'or par exemple.
Monnaie internationale :
Il n’existe pas de monnaie purement internationale au sens où elle serait émise par une instance internationale et circulerait librement dans tout l’espace économique et financier mondial. C’est une devise nationale qui sert de monnaie internationale au sens où elle remplit les trois fonctions traditionnelles de la monnaie : unité de compte, intermédiaire des échanges, réserve de valeur.
Monnaie marchandise :
Cela peut être un objet, une matière première comme du poivre ou des coquillages. Par la suite, on a vu apparaître des matières précieuses, comme l'or ou l'argent. Ce sont actuellement des monnaies métalliques.
Monnaie de réserve :
devise recherchée dans le monde entier, pour garantir la valeur de sa propre monnaie.
Monnaie scripturale :
transferts d'un compte bancaire à un autre par un jeu d'écriture.
Monnaie créée par un simple jeu d'écriture.
Il n'y a création de monnaie que dans les cas de virements sans provision (temporaire), il y a toujours création de monnaie pour les paiements par cartes de crédit.
Exemples: chèques, virements, prélèvements, cartes bleues (monnaie électronique).
La monnaie scripturale représente environ 85% de la monnaie en circulation.
(Voir video-monnaie-scripturale).
Monopole naturel :
Situation dans laquelle un produit ne peut être fourni efficacement par le marché en raison de sa structure de production (rendements croissants). On parle alors de défaillance du marché. L’efficacité économique est mieux assurée si la production est confiée à un seul producteur.
Exemple : Belgacom pour le transport par cables des communications téléphoniques (on imagine mal Voo ou Base installer un réseau cablé qui leur soit propre).
Monopoles et oligopoles sont implantés sur des marchés où les acheteurs sont très nombreux et inorganisés et les producteurs sont uniques ou rares.
Exemples :
monopole : la S.N.C.B. en Belgique est le seul fournisseur de transport par train
oligopole : les producteurs de système opératoire en informatique (93,4 % pour Windows de Micro$oft, 4,7 % Mac, 1 % Linux) [source Wikipedia, novembre 2009]
Monopsones et oligopsones sont constitués d'un grand nombre de producteurs face à un seul ou à quelques acheteurs.
Exemples :
monopsone : L'État, pour ses achats d'armement... Il y a en effet un seul acheteur (l'État) et quelques vendeurs (pour fournir les munitions, missiles, fusils, grenades ...).
oligopsone : Les grandes centrales de distribution, très peu nombreuses même dans un pays comme la France, se trouvent souvent dans ce type de situation face à leurs nombreux fournisseurs agricoles ou industriels, qui sont souvent des PME.
Monory bis :
Mesure légale par laquelle l'employé qui souscrit des actions de son employeur bénéficie d'avantages fiscaux.
Moratoire : Délai qui a pour but de suspendre les poursuites contre le débiteur en vue d’un rééchelonnement ou d’un effacement partiel ou total de ses dettes, que ce soit ou non dans le cadre d’une procédure de surendettement.
Motif :
En droit, soutien rationnel de largumentation développée par les plaideurs dans les conclusions, et par les magistrats dans les jugements ou arrêts.
La Belgique a perdu un procès en 2009, car le motif invoqué par une cour d'assises n'était autre que l'intime conviction du jury...
Le défaut ou la contradiction de motifs constitue un cas de pourvoi en cassation.
Moyen de paiement : Instrument qui, quel que soit le support ou le procédé technique utilisé, permet à une personne de transférer des fonds. Les principaux moyens de paiement sont les espèces numéraires, le virement, le porte-monnaie électronique, le chèque et les cartes de débit ou de crédit, les effets bancaires, etc.
Moyenne mobile :
La moyenne mobile d'un cours est la moyenne glissant sur la série de cours déterminés. Par exemple une moyenne 10 est la moyenne arithmétique des cours des 10 derniers jours par rapport au jour considéré. C'est pour cela qu'on dit qu'elle glisse car le lendemain on considérera un jour de plus à la fin de la série mais un de moins au début.
L'indexation des traitements des fonctionnaires belges (y compris les enseignants) se base sur une moyenne mobile 4... des 4 derniers mois qui doit dépasser le dernier saut d'index-santé.
Multiplicateur de crédit :
C'est un des instruments permettant l'analyse des relations entre banque centrale et banques de second rang dans le mécanisme de création monétaire. Selon le mécanisme du multiplicateur de crédit, une hausse de la base monétaire, ou monnaie centrale détenue par les banques entraîne une variation amplifiée de la masse monétaire.
Multiplicateur d'investissement :
(=Keynes), mécanisme par lequel une augmentation des investissements peut provoquer une augmentation plus considérable du revenu global de la nation, paradoxalement grâce au fait qu'une partie seulement du revenu soit dépensé en l'achat de biens de consommation.
Lorsque qu'un accroissement de l'investissement global se produit, le revenu augmente d'un montant égal à k fois l'accroissement de l'investissement. L'accroissement du revenu, mesuré en salaires (ΔRs) se répartit en accroissement de la consommation (ΔCs) et en accroissement de l'investissement (ΔIs). On peut écrire ΔRs = k ΔIs, où 1-1/k représente la propension marginale à consommer.
Il montre que l’accroissement de la production qui résulte d’un investissement sera plus élevé que la seule production associée à cet investissement.
Mutation : Transfert de la propriété d’un immeuble d’une personne à une autre. Volontaire ou forcée, à titre onéreux ou à titre gratuit, entre vifs ou à cause de mort.
Ex : donation, libéralité, vente ou legs.
Mythe :
récit de faits imaginaires qui met en scène des héros dans le but de fonder une communauté et qui a valeur de vérité pour le groupe.
Marché autorégulé :
Def xxxx.
Marché de l'emploi :
Def xxxx.
Meurtre :
Def xxxx.
Micro-crédit :
Def xxxx.
Mobilier :
Def xxxx.
Franco Modigliani :
Def xxxx.
Monarchie :
Def xxxx.
Monétaire :
Def xxxx.
Moniteur belge :
Def xxxx.
Mortgage Backed Securities (ou MBS) :
Def xxxx.
Moyen de production :
Def xxxx.
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