Le système informatique |
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Le lissage des caractères sur le Mac : ATM | ||||
Le PC de 1986 affichait des caractères ANSI dans une seule taille, avec une seule chasse et ne représentait pas la police choisie parmi un nombre incroyable de polices (5 maximum). Le tout était affiché sur l’écran en orange du plus bel effet. Dur de rester des heures devant l’écran ! Le système d'exploitation du Mac a comporté très vite l'utilitaire ATM (Adobe Type Manager). On y accèdait via le menu pomme, à la rubrique "Tableaux de bord". Aujourd’hui, le lissage est directement effectué par les systèmes d’exploitation Windows XP et sous Mac OSX et leurs successeurs. Adobe Type Manager n’est donc plus nécessaire. |
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Dans son réglage par défaut, ATM lisse les polices PostScript à l'écran, quelle que soit leur taille. Pour supprimer ce lissage ou le rétablir, il suffit d'agir sur la case à cocher intitulée "Disable Smoothing at Screen Font Point Sizes" (figure 1). L'opération ne nécessite pas le redémarrage de la machine, ce qui est fort commode. |
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Sur le Mac, les navigateurs utilisent par défaut la police Times comme police proportionnelle. Comme il s'agit d'une police PostScript, cela donne un aspect un peu flou au texte affiché par les navigateurs sur le Mac -- lorsqu'on ne modifie pas les réglages d'origine d'ATM et/ou des navigateurs. Si l'on aime, tant mieux. Si l'on n'aime pas, en quelques clics de souris, on supprime l'effet. |
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Dans la liste des polices communes Mac/PC (chapitre 3), seul Symbol est une police PostScript sur le Mac ; la police Times New Roman ne l'est pas. Par défaut, les navigateurs affichent en Times, qui est une police PostScript. |
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Le lissage des caractères sur PC | ||||||||||||||||||||||||||
Le système d'exploitation du PC ne comporte pas ATM. Le lissage éventuel des caractères affichés à l'écran est réglé par le système d'exploitation Windows. Sous Windows XP, un clic droit sur le bureau ouvre un menu contextuel dans lequel on choisit "Propriétés", La boite de dialogue "Propriétés de Affichage" apparaît : on choisit l'onglet "Apparence", puis l'onglet "Effets", et enfin on fait son choix pour l'option "Utiliser la méthode suivante pour lisser les polices d'écran" (figure 2). En regardant le nouvel aspect du bureau, on peut avoir un coup au cœur : tout dépend du moniteur que l'on possède ! |
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Lors de son affichage à l'écran, le texte n'est lissé que si la taille des caractères est assez grande. Le tableau V précise ce point dans le cas des polices communes Mac/PC, et pour les tailles permises par le HTML. Par défaut, les navigateurs utilisent Times New Roman comme police proportionnelle sur PC. |
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Du point au pixel | ||||||||
Depuis toujours, même avant Gutemberg, le point était une unité de mesure typographique qui correspond à 1/72 de pouce. Chez Mac, 1 point = 1/72 de 72 pixels, soit 1 pixel ; Un caractère d'une police d'un 'corps' de 10, apparaitra : chez Mac, sur 10 points donc 10 pixels ; Juste pour vérifier si nous l'avons compris : un navigateur qui tombe sur l'indication <FONT size="4"> la convertit toujours en 12 points - peu importe s'il tourne sous Mac ou sous Windows. Jusqu'à là, pas de problème, tous les ordinateurs sont d'accord. Le Mac et le PC n'affichent donc pas les caractères de même taille (exprimée en points) avec les mêmes dimensions. Ainsi : |
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Le même texte apparaît donc plus petit sur Mac que sur PC, comme le montrent les tableaux II, III et IV du chapitre 3. |
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En fait, la situation réelle est encore un peu plus complexe, et dépend du type de moniteur utilisé. À l'aide d'une loupe de grossissement moyen, on peut faire les observations suivantes : |
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Sur un écran CRT, afficher les pixels à partir des luminophores implique un sérieux lissage de la part du système. Il faut en effet simuler des pixels, c'est à dire des carrés d'un tiers de millimètre de côté, distribués dans deux directions rectangulaires, à l'aide de luminophores distants d'un quart de millimètre, distribués suivant un dessin en nid d'abeille. L'opération est effectuée par le processeur de la carte graphique (le ramdac). Il en résulte que les caractères n'apparaissent jamais parfaitement nets, quelle que soit la plate-forme et sa configuration. Bien entendu, le passage des luminophores aux pixels n'arrange pas l'aspect des caractères, on s'en doute ! Comme les luminophores n'ont pas la même forme sur tous les écrans, et que le motif de leur répétition varie d'un fabricant à l'autre, un oeil exercé décèlera que les mêmes caractères s'affichent de manière légèrement différente sur des moniteurs de marques distinctes. Les plus mauvais résultats sont obtenus avec les moniteurs CRT dont les luminophores ont la forme de bandes verticales, moniteurs pour lesquels il est parfois préférable de désactiver le lissage des caractères. |
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Le problème de la couleur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les couleurs affichées sur votre écran peuvent se régler. La dynamique des gris, c'est le nombre de gris que vous pouvez discerner sur votre écran. Le petit test suivant vous permettra de juger de la qualité de votre écran... et de celle de vos yeux. Vous devriez voir ci-dessous une image présentant 16 rectangles de gris différents, du noir pur à gauche au blanc pur à droite. Les connaisseurs retrouveront la notation hexadécimale des couleurs. Si votre écran est correctement calibré, vous devez distinguer les 16 rectangles, et le noir et le blanc doivent vous paraître purs (noir profond et blanc franc) :
Les yeux mieux aiguisés et les écrans plus précis devraient encore distinguer les nuances de gris plus fines, nuances entre deux valeurs consécutives du tableau ci-dessus, notées sur fond jaune... si vous n'observez pas ces nuances, ne courez pas chez votre revendeur d'ordinateur, mais une éventuelle visite chez votre opticien ou ophtalmologue pourrait peut-être vous aider :
Les yeux très bien aiguisés et les écrans les plus précis devraient encore distinguer les nuances de gris encore plus fines, nuances entre deux valeurs consécutives du tableau ci-dessus, notées sur fond jaune... si vous n'observez pas ces nuances, ne courez pas chez votre revendeur d'ordinateur, et une éventuelle visite chez votre opticien ou ophtalmologue ne devrait probablement pas vous aider... seul un nouvel écran, une nouvelle carte vidéo vous permettrait, mais à quel prix, et à condition d'avoir d'excellents yeux... d'y voir plus clair :
Les couleurs affichées par le moniteur d'un Mac sont généralement plus claires que celles affichées par le moniteur d'un PC, et cela s'applique aussi bien au texte qu'aux images. La différence provient principalement d'un réglage différent de la correction du gamma sur les deux plates-formes (le coefficient gamma caractérise la non-linéarité des moniteurs). D'autres facteurs jouent un rôle dans l'affichage de la couleur : le réglage de la luminosité et du contraste, l'espace chromatique du moniteur, et les conditions de son emploi. |
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Les couleurs affichées par le moniteur LCD d'un portable sont plus fades que celles affichées par le moniteur CRT d'un ordinateur de bureau, le même système d'exploitation étant utilisé dans les deux cas. En d'autres termes, l'espace chromatique du premier moniteur est plus petit que celui du second. Cela tient au fait que les deux moniteurs n'utilisent pas la même technologie : cristaux liquides pour le premier, tube à rayonnement cathodique (CRT) pour le second. |
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Les polices dynamiques | ||||
Un fichier de police complet pèse typiquement 150 à 300 Ko. Voici quelques exemples, provenant d'un PC : Arial (266 Ko), Courier New (290 Ko), Garamond (181 Ko), Times New Roman (315 Ko). D'où viennent de pareilles tailles, alors que les caractères sont définis comme des images vectorielles ? Du fait que les grandes polices classiques contiennent les 635 caractères de la WGL4 (Windows Glyph List 4). Cette liste, qui a été établie par Microsoft, comporte tous les caractères utilisés en Europe occidentale (caractères accentués inclus), plus les caractères grecs, turcs et cyrilliques. Chaque lettre existe sous forme majuscule et sous forme minuscule, chaque caractère est représenté dans les quatre styles (normal, italique, gras et gras italique). Enfin, des formules permettent d'affiner localement certaines lettres pour l'affichage dans les grandes tailles. Une police complète, c'est un monde ! |
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Il est évidemment impensable d'accompagner le téléchargement d'une page web — dont on tentait de limiter la taille à 50 Ko, mais qui aujourd'hui atteignent facilement les 500, voire 1000 Ko — de celui d'un ou de plusieurs fichiers de polices pesant chacun plusieurs centaines de Ko. De fait, il est rarissime de voir l'auteur d'une page web proposer aux internautes le téléchargement d'une police spécifique. |
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Bien entendu, on n'utilise jamais qu'un petit sous-ensemble de tout ce que contient une police complète. À la transition des XXe et XXIe siècles, plusieurs éditeurs de logiciel ont donc imaginé de ne transmettre avec la page web que les caractères effectivement utilisés. Le procédé s'appelle "font embedding" ou "dynamic font" en anglais, et "police dynamique" en français. Bitstream a été l'un des éditeurs de logiciel permettant cette opération. Voici un agrandissement d'une police ClearType affiché sur écran LCD (et oui, pour les écrans CRT, chaque point était formé de trois points de chacune des couleurs fondamentales RGB, pour les écrans LCD, chaque point est formé de trois bandes colorées de chacune des couleurs fondamentales RGB. Et voilà comment le Windows XP en 2001 affichait du texte lissé ou non (attention, la qualité de votre écran peut perturber la visibilité de la différence entre ces deux textes) : |
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Windows 7 proposera les mêmes options de lissage de texte que ne le faisait Windows Vista : |
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[1] cf. http://blogs.msdn.com/e7/archive/2009/06/23/engineering-changes-to-cleartype-in-windows-7.aspx |