Régularisation, fin d'exercice : solution 1832
copyleft
|
Régularisation, fin d'exercice : solution 1832 |
|
copyleft
|
Au 31 décembre 2012, Koetcherdan n’a pas versé d’intérêts depuis le 31 octobre 2012. Cependant, une charge a été engagée pour les mois de novembre et décembre 2012.
Cette charge n’a pas encore été comptabilisée car elle fait habituellement l’objet d’une écriture lors du versement.
Au 31 décembre 2012, nous devons préparer une écriture de régularisation pour comptabiliser la charge engagée en 2012 et le passif correspondant.
La charge d’intérêts engagée en novembre et décembre s’élève à 1 875 € (9% x 125 000 € x 2/12).
À la clôture de l'exercice 2012 :
charge financière 1875
à charge à imputer 1875
Et le 31 octobre de l’exercice 2013 :
Charge financière 9375
Charge à imputer 1875
à banque 11250
Le compte “charge à imputer” est bien un compte de régularisation de passif qui signifie (pour l’exercice 2012, bilan de l’an 2012) dans le bilan “j’ai déjà une dette de 1875 € sur les 11250 que je paierai en octobre 2013”.
Il n’aura vécu que le temps du passage d’un exercice à l’autre, puisque dès octobre 2013, il est soldé. La loi belge permet même de solder ce compte dès le premier jour du nouvel exercice 2013 de la manière suivante :
charge à imputer 1875
à charge financière 1875
ce qui signifierait que le compte de charge financière serait négatif jusqu'au moment (le 31 octobre) où la charge serait prise en compte.
Pour la Belgique,
on aurait employé pour la charge “65 charges financières ou l'un de ses sous-comptes),
et pour la régularisation “492 charges à imputer” qui dans d’autres pays peut s’appeler “intérêts courus à payer”, etc.
|
Retour vers le cours "chap 18 : Régularisation, fin d'exercice |
 Vers page départ comptabilité |
