Principes de comptabilité générale leur analyse par les ratios |
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L'entreprise à but lucratif, comme toutes les autres institutions, vit pour atteindre un certain objectif. Dans ce cas, il s'agit d'un objectif de rendement sur le capital investi par les propriétaires. Pour se développer et survivre, l'entreprise exécute des transactions : acquisition d'intrants (matières premières, main-d'oeuvre, équipements, etc.), échange d'extrants (produits et services) contre leur valeur marchande. Ces activités et ces transactions sont décrites et classées dans divers comptes du système comptable. On se souvient que le but de la comptabilité est de compiler et de classer l'information relative aux transactions, et de les résumer périodiquement par trois documents : le bilan, l'état des résultats et les annexes.
L'entreprise GUESS WHO CUY sera notre fil rouge de cette présentation.
Nous avons opté pour une disposition pédagogique, même si les consignes émises par la BNB, n'ont pas été intégralement suivies (voir détail de la BNB ici). Nous avons cependant oublié cette vieille disposition avec la numérotation en chiffres romains (conforme à l'AR du 30-01-2001), abolie en avril 2007, depuis que les comptes annuels doivent être rentrés dans un format conforme à la technologie XBRL (eXtensible Business Reporting Language)[1].
Synthèse du bilan de GUESS WHO CUY au 31-12-02 |
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ACTIF (en milliers de EUR) |
PASSIF (en milliers de EUR) |
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Actifs immobilisés Immob. corporelles terrains contructions machines - amortiss.cumul. Actifs circulants Créances un an ou plus Stocks - Comm en cours Créances un an au plus Valeurs disponibles Cptes de régul. |
263 60 175 75 - 47 530 220 280 30 ======= 793 |
====== x |
Capitaux propres Capital Réserves Bénéfice reporté Prov.risq.-charg. Dettes Dettes à plus d'un an Dettes à un an au plus Fournisseurs Établiss d crédit Effets à payer Cptes de régul. |
281 80 201 512 360 80 65 7 ===== 793 |
2001 80 182 ===== |
Le bilan est en quelque sorte une photographie de l'entreprise à une date donnée.
Il présente ce que possède l'entreprise : c'est l'actif et,
en contrepartie, il présente également l'origine des fonds qui ont servi à acquérir l'actif.
Le passif indique l'origine (dette vis-à-vis de tiers, y compris les propriétaires, fondateurs ou actionnaires) de ces fonds, et l'avoir précise les montants investis par les propriétaires.
Ainsi, tout comme un médecin publie le bilan de santé d'une personne, le bilan fournit, à une date donnée, la situation des possessions de l'entreprise (son actif), ainsi que l'origine interne et externe des possessions de l'entreprise, ainsi que l'origine interne et externe des fonds utilisés par l'entreprise lors de ses transactions (son passif).
L'actif à long terme est constitué de masses monétaires investies dans des biens qui resteront plus d'un an sous cette forme immobilisée et parfois même cinq ou dix ans, voire même le temps que vivra l'entreprise. Il s'agit ici des équipements, bâtiments, terrains et autres immobilisations nécessaires à la création de produits et de services. Si de nombreux auteurs expriment que l'actif présente l'utilisation qui a été faite des sommes originant de différentes sources, nous préférons affirmer que l'actif décrit tous les avoirs de l'entreprise (sans oublier de distinguer l'entreprise de l'entrepreneur ou des actionnaires).
L'actif à court terme (certains auteurs parlent des actifs circulants, mais nous déconseillons l'emploi de cette expression) présente la situation des stocks qui seront vendus et transformées en comptes clients (lorsque les ventes se font à crédit) ou en argent liquide (pour les ventes au comptant). Suivent les sommes qui deviendront liquides dans un avenir rapproché (les comptes clients venant à échéance dans quelques jours ou dans moins d'un an). Viennent enfin les biens liquides (argent en caisse ou en banque). Notons que certains actifs à court terme comportent des titres de placements (bons du Trésor et obligations) ; ces titres sont rapidement transformables en liquide.
Le côté droit du bilan présente les diverses origines des fonds utilisés. Ces sources sont parfois externes : les fournisseurs vendent parfois à crédit, les banques peuvent octroyer des prêts, etc. ; c'est le passif. Celui-ci se subdivise également en court terme (moins d'un an) et en long terme (dettes sur plus d'un an).
Les sources proviennent aussi des actionnaires - sources internes - qui investissent dans l'entreprise (capital actions) et qui parfois placent dans l'entreprise une part des profits qui leur appartiennent (bénéfice reporté, provisions, réserves et autres, les Canadiens emploient l'expression BNR pour Bénéfices Non Répartis).
Une info culturelle (pour ceux qui cherchent des informations francophones sur le Net, par exemple) : les Canadiens ont aussi un système comptable semblable au nôtre, mais chez eux, l'actif est présenté dans un ordre de liquidité décroissant. Chez nous, le classement se fait par ordre de liquidité croissant. Quant au passif, chez nous, il est présenté dans un ordre d'exigibilité croissante alors qu'au Canada, l'ordre est aussi inversé.
L'état des résultats est une sorte de film exposant les transactions qui sont survenues durant une certaine période : autant les acquisitions d'intrants que les échanges d'extrants. Cet état présente donc les ventes réalisées pendant le cycle d'exploitation (on utilise en comptabilité le terme de produits) et les charges encourues pour réaliser le revenu.
L'état des résultats présente le calcul de la différence entre les produits (ventes) et les charges.
Si cette différence est positive, il y a profit : l'entreprise est rentable ;
si cette différence est négative, il y a perte.
CHARGES (en milliers de EUR) |
PRODUITS (en milliers de EUR) |
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Coûts ventes et prest. achat loyer amortissem. autres frais Charges financières Charges exception. IMPÔTS Bénéfice de l'exercice |
2002 720 15 6 65 26 4 55 59 ===== 950 |
==== x |
Ventes et prestations Prod.financ. Prod.exception. |
2002 950
950
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2001
=======
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Synthèse des affectations et résultats |
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Ce dont GUESS WHO CUY dispose, avant affectation... |
Ce que GUESS WHO CUY en fait (elle affecte)... |
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59 182 ======== 241 |
0 ===== |
Dotations aux réserves Bénéf. à reporter Rémunérat. du capital Tantièmes |
0 201 40 ========= 241 |
======= |
Un ratio est un outil de gestion qui définit un rapport (ou une relation) entre deux grandeurs ayant une relation de cohérence ou de corrélation.
Les ratios financiers, tirés de la comptabilité, sont des outils indispensables à l'analyse fondamentale. Ils permettent notamment d'évaluer la performance passée de la société et du management, d'estimer l'importance de la dette, de mieux comprendre le business de la société étudiée et in fine de tenter de trouver la valeur intrinsèque de la société.
Cependant, il ne faut pas leur donner une importance exagérée car ils décrivent le passé, doivent être parfois adaptés au cas particulier de la société étudiée, ont plus ou moins de signification suivant les règles comptables utilisées et enfin certains sont plutôt réservés à la gestion interne de la société.
L'outil utilisé dans les analyses financières est appelé ratio, qui est un coefficient calculé à partir d'une fraction, c'est-à-dire un rapport entre des sommes tirées des états financiers. Ils servent :
· de mesure de la performance ;
· d'instrument de contrôle ;
· de guide à l'établissement de mesures correctives.
Dans la vie courante, nous utilisons également des ratios : on parle de vitesse moyenne pour un trajet en voiture, d'indice des prix à la consommation (IPC), de consommation de litres d'essence pour 100 km parcourus : ce sont autant d'exemples de ratios. Il est autant ridicule de comparer les consommations de deux véhicules qui parcourent des distances différentes, que de comparer les bénéfices d'entreprises qui ont des activités d'ampleur non comparable... En finance les ratios sont employés en comparaison avec :
· les ratios des années précédentes de l'entreprise ;
· les ratios du même secteur d'activité.
Un ratio peut être un outil de sécurité, d'alerte, une incitation à la réflexion et à l'analyse. Il illustre une information et permet de visualiser à un instant donné son évolution ou sa situation. Il est nécessaire que son élaboration résulte de données exprimées à une même date ou pour une même période
Les ratios sont regroupés dans des tableaux de bord. Une sélection rigoureuse doit être faite selon leur utilité, leur importance, les problèmes à résoudre et l'intérêt des destinataires.
Le ratio peut permettre ainsi des comparaisons :
· inter-entreprises ou secteurs d'activité ;
· à l'intérieur de l'entreprise :
Ø comparaison entre les produits,
Ø les périodes,
Ø les activités,
Ø les fonctions,
Ø les processus les unités de gestion, etc
Faire une analyse financière consiste donc à évaluer les points suivants :
· les résultats de l'entreprise ;
· sa santé financière, sa rentabilité ;
· sa solvabilité ;
· les risques encourus ;
· la probabilité de survie de l'entreprise.
Cette analyse s'effectuera à cinq niveaux :
· La liquidité (solvabilité) ;
Ø ratio de liquidité générale
Ø ratio de liquidité immédiate
· La structure des dettes et la sécurité des prêteurs ;
Ø fonds de roulement
Ø ratio d'endettement
Ø ratio de passif p/r au capital
Ø ratio d'effet de levier
Ø ratio de couverture des intérêts
· La gestion de l'actif ;
Ø ratios de rotation et âge des stocks
Ø ratios de rotation et âge des comptes clients
Ø ratios de rotation des immobilisations
Ø ratio de rotation de l'actif total
· La rentabilité des activités ;
Ø capacité d'autofinancement ou cash-flow
Ø marge bénéficiaire brute
Ø marge bénéficiaire nette
Ø rendement sur actif total
Ø rendement sur avoir des actionnaires
· L'investissement des actionnaires, sa sécurité, sa rentabilité.
Ø bénéfice par actions
Ø cours/bénéfice ou PER (price earning ratio)
Ø rente sur dividende
Ø valeur comptable
Ø x
Examinons maintenant les cinq catégories de ratios. Pour les calculs qui suivront, nous utiliserons les données de notre entreprise fictive GUESS WHO CUY.
Principalement, les ratios financiers sont calculés en prenant les chiffres des états financiers de l'entreprise et en les convertissant en rapports significatifs et en indicateurs du rendement financier de l'entreprise. Ces ratios sont exprimés selon la couverture (x) ou en pourcentage (%).
Le calcul des ratios financiers pour les exercices courant et précédent d'une entreprise et leur comparaison les uns aux autres ou à des moyennes industrielles comparables pour la même période donnent un aperçu de la situation financière et de la performance opérationnelle de l'entreprise.
En général, les ratios financiers visent cinq catégories : liquidité, endettement, rentabilité, trésorerie et valeur de marché.
L'application des ratios financiers a des limites et ceux-ci ne doivent pas être utilisés comme réponses définitives aux questions liées aux opérations financières d'une entreprise. Les ratios financiers servent simplement à mettre en évidence les résultats des décisions financières qui ont été prises ou qui le seront. De plus, les ratios financiers sont plus significatifs lorsqu'ils sont calculés et suivis pour établir les tendances au sein de l'entreprise.
La capacité d'autofinancement est une ressource interne, dégagée par l'activité de l'entreprise, au cours d'une période de référence, restant à disposition de l'entreprise lorsque tous les produits auront été encaissés, les charges décaissées. Les Anglo-saxons utilisent le terme de cash-flow pour désigner le solde de ces flux d'argent.
Pour obtenir la capacité d'autofinancement d'une entreprise, on réintègre au résultat net toutes les écritures qui ne sont pas associées à des mouvements de trésorerie, telles que les reprises et les dotations aux amortissements et provisions, les plus ou moins values sur cessions d'actifs.
Une autre approche qui donne le même résultat est la suivante : U, Au cours d'un exercice, une entreprise voit sa trésorerie affectée par des mouvements entrants et sortants correspondant au différents flux occasionnés par son activité :
d'une part, elle doit financer des charges qui se traduisent par des décaissements (achat de matières premières, paiement des salaires...)
alors que dans le même temps, elle encaisse entre autre le produit de ses ventes.
La différence entre ces décaissements et ces encaissements fait apparaître un solde que l'on appelle Capacité d'Autofinancement.
La Capacité d'Autofinancement (=CAF) représente donc l'ensemble des ressources, dégagées au cours de l'exercice, grâce aux opérations de gestion de l'entreprise. Elle définit donc le montant global des ressources que l'entreprise pourrait consacrer à l'Autofinancement. La CAF diffère donc du Résultat net de l'entreprise du fait qu'elle ne tient pas compte des produits et des charges calculés mais ne comptabilise que les flux financiers réels ayant affecté la Trésorerie de l'entreprise.
Après déduction de la rémunération des actionnaires, on détermine l'autofinancement qui sert essentiellement à réaliser les nouveaux investissements. Il permet en outre de rembourser les emprunts et de renforcer le fonds de roulement.
Le lecteur pourrait être surpris des parenthèses utilisées en dernière ligne de la formule. Elles émanent du fait que certains auteurs confondent Capacité d'autofinancement (pour laquelle il faut supprimer les parenthèses susmentionnées, ainsi que leur contenu) et l'autofinancement. Or, la part consacrée à l'autofinancement correspond alors à la Capacité d'Autofinancement diminuée du montant des dividendes versés aux actionnaires.
Les charges non décaissables correspondent d'une part aux dotations aux amortissements qui constatent une dépréciation des éléments de l'actif mais qui n'a pas entraînée de dépense de la part de l'entreprise, et d'autre part aux dotations aux provisions car la dépense dans ce cas là n'est pas encore intervenue. Et ceci est valable quelque soit le type d'amortissement ou de provision passé.
Les produits non encaissables correspondent aux reprises sur amortissements et provisions qui ne constituent pas une recette réelle pour l'entreprise mais annulent simplement un amortissement ou une provision antérieure.
Cash flow = capacité d'autofinancement = Résultat net + dotations aux amortissements (provisions) – reprises d'amortissements (de provisions) + moins-values sur cessions d'actifs – plus-values sur cessions d'actifs ( – rémunérations du capital ) |
ou
Cash flow = capacité d'autofinancement = Produits encaissables - charges décaissables ( – rémunérations du capital ) |
et,
Autofinancement = capacité d'autofinancement – rémunérations du capital |
Res. net 59 + dot amortiss 6 + moins-value s/session 4 (– rémun capital – 40) soit 29 ou 69
|
Produits encaissables 950 - charges décaissables (720+15+65+26+55) - 881 69 |
Que signifie ce 29 (ou 69) k€ ?
GUESS WHO CUY a généré 29 000 € d'autofinancement qui pourraient lui servir, au-delà du paiement des dividendes aux actionnaires, à réaliser de nouveaux investissements, de rembourser les emprunts (au-delà de ses obligations contractuelles) et de renforcer le fonds de roulement (voir ci-dessous).
Variante : GUESS WHO CUY a généré 69 000 € de capacité d'autofinancement qui pourraient lui servir à réaliser de nouveaux investissements, de payer des dividendes et tantièmes aux actionnaires et aux administrateurs, de rembourser les emprunts (au-delà de ses obligations contractuelles) et de renforcer le fonds de roulement (voir ci-dessous).
Cette situation semble bonne ; il faudra cependant nuancer cet optimisme : l'endettement de GUESS WHO CUY semble assez important.
Bien que le fonds de roulement ne soit pas un ratio en tant que tel, on peut le calculer de deux façons équivalentes, dites "par le haut du bilan" et "par le bas du bilan".
Par le bas du bilan (vision à court terme), il représente les actifs disponibles pour garantir la capacité de l'entreprise à faire face à ses dettes à court terme.
De même, par le haut du bilan (vision à long terme), il représente la manière dont sont financés les actifs immobilisés de l'entreprise.
Ce chiffre isolé cependant, ne sert pas à grand chose si l'on ne sait pas comment ce fonds de roulement est utilisé. Les autres ratios mentionnés ci-dessus, fournissent l'analyse nécessaire.
Le lecteur comprendra facilement que ce fonds de roulement doit être, de préférence, positif.
Négatif, cela signifierait que l'entreprise ne dispose pas d'assez d'actifs circulants (stocks y compris) que pour faire face au paiement de ses dettes court terme.
De même, elle ne dispose pas d'assez de capitaux propres et dettes long terme pour financer son actif immobilisé, indispensable à la survie de l'entreprise.
S'il est clairement préférable d’avoir un fonds de roulement net positif... c'est que l'on préfère que les emplois durables soient intégralement financés par des ressources stables... n'oublions cependant pas que l'excès nuit en tout. En effet, cela traduit une comptabilité moins tendue et donc plus prudente. Cependant, un fonds de roulement trop positif pourrait signifier un éventuel manque d’investissement ou même encore une surcapitalisation de l’entreprise.
Cependant, une entreprise doit acheter (et payer) ses matières premières, puis lancer la production (et payer les salaires des ouvriers...), et c'est seulement après qu'elle pourra vendre sa production aux clients (et enfin se faire payer). Un certain nombre de dépenses générées par l'activité de l'entreprise précèdent les recettes issues des ventes. C'est parce que les décaissements précèdent les encaissements qu'il existe un besoin de financement ou besoin de fonds de roulement. Nous en parlerons ci-après.
Nous serions désolés de décourager le lecteur ordinaire de nos pages : le lecteur attentif aurait déjà signalé l'erreur de présentation de notre entreprise cible "Guess Who". En effet, les "créances à un an ou plus" ont été placées, à tort, dans les actifs circulants... or chacun sait que le court terme comptable est l'année et que tout ce qui dépasse l'année doit figurer dans le long terme, donc ici, dans les immobilisations, par contre, les dettes peuvent reprendre des dettes LT (externes, donc pas propres) et des dettes CT, d'où ce bilan corrigé dans sa présentation de "Guess Who" :
Synthèse du bilan de GUESS WHO CUY au 31-12-02 |
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ACTIF (en milliers de EUR) |
PASSIF (en milliers de EUR) |
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Actifs immobilisés Immob. corporelles terrains contructions machines - amortiss.cumul. Créances un an ou plus Actifs circulants Stocks - Comm en cours Créances un an au plus Valeurs disponibles Cptes de régul. |
483 60 175 75 - 47 220 310 280 30 ======= 793 |
====== x |
Capitaux propres Capital Réserves Bénéfice reporté Prov.risq.-charg. Dettes Dettes à plus d'un an Dettes à un an au plus Fournisseurs Établiss d crédit Effets à payer Cptes de régul. |
281 80 201 512 360 80 65 7 ===== 793 |
2001 80 182 ===== |
FdR =
(par le bas)
Actif à court terme — Passif à court terme = ?
ou
(par le haut)
Capitaux propres+ DLT — Actif immobilisé = ?
Actif circulants 310 Capitaux propres 281
– dettes CT (512 – 360) – 152 DLT 360
158 - Immobil - 483
158
Que signifie ces 158 000 € ?
Que la firme dispose de 158 k€ d'actif circulant en plus de ses dettes court terme. Cela signifie que si elle avait à payer toutes ses dettes court terme, il lui resterait 158 k€ d'actif circulant pour continuer ses activités. Cette situation semble excellente et rassurante pour les créanciers ; il faut cependant nuancer cet optimisme : le montant figurant dans les stocks (220 k€) semble assez important, mais toujours acceptable.
C'est l'approche par le bas (à court terme).
Une autre façon de percevoir ces 158 000 € :
la firme dispose de 158 k€ de capitaux propres en plus de ses actifs immobilisés. Cela signifie qu'elle dispose de ce surplus d'argent propre (personnel, et non pas le contraire d'argent sale ;-)) après avoir financé son actif immobilisé, indispensable à la survie de l'entreprise.
C'est l'approche par le haut (à long terme).
Ce FRN positif présage-t-il d'une vision favorable de l'entreprise ? Ou alors un tel excédant traduit-il soit une surcapitalisation de l’entreprise par rapport à ses besoins en ressources à long terme, soit une politique d’investissements insuffisante ? Pas facile de répondre à une telle question sans s'en poser d'autres :
Quel est le FRN des entreprises du même secteur d'activité ? Comment évolue ce FRN dans le temps ? Est-il en croissance ou en décroissance, bien qu'il soit positif ? S'il croît, est-ce dû à l'augmentation des capitaux propres (bénéfice reporté ? provisions créées ? nouveaux emprunts à long terme ?) ou à une diminution des immobilisations (amortissements non compensés par le renouvellement des immobilisations) ?
Il pourrait même s'agir d'une augmentation des capitaux propres accompagnée d'une augmentation (moins forte) des immobilisations...
Bref, un ratio, non... mais un bon début de réflection.
Le besoin de financement à court terme aussi appelé besoin en fonds de roulement, lui non plus, n'est pas un ratio en tant que tel, il correspond à la quantité de fonds devant être financée. Ce besoin de financement résulte du cycle d'exploitation de l'entreprise et est lié au décalage entre les recettes et les dépenses pour réaliser son activité.
Ce besoin de financement est déterminé par les éléments de l'exploitation de l'entreprise, à savoir le cycle de production, la rotation des stocks, les délais de paiement fournisseurs et clients.
Durant tout le cycle de production :
L'entreprise est amenée à engager des dépenses, qui ne seront récupérées que lors de l'encaissement des ventes ou des prestations.
Par exemple :
- si son activité consiste à vendre des marchandises, l'entreprise devra acquérir un stock minimum, avant même de commencer à fonctionner ;
- si elle consiste à produire ou à transformer des biens, elle devra acheter ses matières premières, puis lancer la production et rémunérer ses salariés avant de pouvoir commercialiser ses produits et se faire payer ;
- si elle consiste à effectuer des prestations "intellectuelles" (conseil, expertise...), l'entrepreneur devra travailler un certain nombre de jours et supporter ses frais avant d'adresser sa note d'honoraires.
Lorsque l'activité nécessite d'accorder des délais de règlement aux clients, l'argent dû par les clients, après livraison, constitue une "créance client".
Mais les fournisseurs pourront accorder, eux-aussi, des délais permettant de ne pas payer immédiatement leurs factures. C'est le "crédit fournisseur".
Il existe donc une "masse d'argent" à mobiliser, nécessaire au fonctionnement de l'entreprise, au même titre qu'il est nécessaire d'en mobiliser pour payer les locaux, machines, équipements, etc., qui correspond à la différence entre les besoins de financement du cycle de production (stocks + créances clients) et les ressources apportées par le crédit fournisseur. Cette masse d'argent immobilisée dans l'entreprise est appelée "Besoin en fonds de roulement" (BFR).
BFR =
Stocks + Créances Commerciales + Autres Créances + Régularisation d'actif
-
(Dettes Commerciales + Acomptes sur Commandes + Dettes Fiscales, Salariales et Sociales
+ Autres Dettes + Régularisation du Passif)
ou, parfois noté plus simplement,
Actifs circulants d'exploitation (c-à-d Actif CT - actifs financiers)
-
dettes court terme d'exploitation (c-à-d Passif CT - dettes financières)
Actifs circulants non financiers 310
- Fournisseurs 80
– Effets à payer 7
223
Que signifie ces 223 000 € ?
Que la firme a besoin de 223 k€ de fonds, décalage entre les recettes de l’entreprise et les dépenses qui sont nécessaires à la réalisation de son activité. En effet, une entreprise peut parfaitement faire preuve de prudence en assurant la couverture de ses actifs fixes par des capitaux permanents, tout en éprouvant des difficultés de trésorerie et ce car elle n’a pas la possibilité de financer les besoins de financement à court terme à partir de leur cycle d’exploitation.
D’une manière générale, le besoin en fonds de roulement (BFR) évolue en fonction du niveau d’activité de l’entreprise. Il est également influencé par la politique de gestion des stocks, par la politique de crédit à l’égard des clients et par les conditions de paiement octroyées par les fournisseurs.
Au contraire du fonds de roulement (FRN) qui est préféré positif, il est préférable d’avoir un besoin en fonds de roulement négatif ou nul... mais rien n'empêche d'avoir un BFR positif. En effet, l’activité génère alors les ressources nécessaires au financement du cycle d’exploitation de l’entreprise qui, par conséquent, n’a plus nécessairement besoin de recourir au financement externe... n'a plus besoin de fonds pour rouler...
Pour une entreprise de production présentant les caractéristiques suivantes :
- CA HT : 500 000 euros
- CA TTC : 598 000 euros (TVA 19,6%, en France)
- Les achats représentent 40 % du CA HT soit 200 000 euros (239 200 euros TTC) (TVA 19,6%, en France)
- Conditions de règlement des clients : 40 % des clients règlent à 30 jours et 60 % à 60 jours.
- Conditions de règlement des fournisseurs : 30 % des fournisseurs se font payer à 60 jours et 70 % à 30 jours.
- Stocks matières premières : 1,5 mois d'achats HT
- Stocks produits finis : 8 jours de CA HT
Le calcul du BFR sera fait de la manière suivante :
1) Créances clients :
40 % x 30 jours = 12 jours
60 % x 60 jours = 36 jours
Soit au total : 48 jours de CA TTC (les factures sont libellées TTC)
598 000 euros x 48 / 365 jours = 78 640 euros
2) Stocks de matières premières :
200 000 x 1,5 / 12 mois = 25 000 euros
3) Stocks produits finis :
500 000 x 8 / 365 jours = 10 960 euros
4) Crédit fournisseur :
30 % à 60 jours = 18 jours
70 % à 30 jours = 21 jours
Soit 39 jours d'achats TTC
239 200 euros x 39 / 365 jours = 25 600 euros.
BFR = (78 640 + 25 000 + 10 960) - 25 600 = 89 000 euros
Le lecteur attentif remarquera qu'une année, en algèbre financière, compte en théorie 360 jours au lieu de 365 jours...
Quelle différence entre le Fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement ?
Quasi aucune, sauf que les valeurs disponibles en trésorerie ne sont pas reprises dans les actifs circulants de la formule de besoin en fonds de roulement. Il représente les actifs disponibles (hors trésorerie) pour garantir la capacité de l'entreprise à faire face à ses dettes à court terme.
De même, il représente la quantité d'actifs circulants à réaliser (à « liquidifier ») pour pouvoir payer ces dettes à court terme.
On se rappellera que :
FdR ou FRN =
(par le bas)
Actif à court terme — Passif à court terme
ou que :
FRN =
Actif CT non financier + Actifs circulants financiers —
(Passif CT non financier + dettes financières CT)
ou que :
FRN =
Actif CT non financier — Passif CT non financier
+ Actifs circulants financiers — dettes financières CT
Le lecteur aura donc conclu rapidement que :
Fonds de Roulement Net =
BFR + Trésorerie
ou que :
Trésorerie =
FRN — BFR
La littérature économique scinde le BFR (besoin en fonds de roulement) en deux parties, à savoir :
· Le BFRE : besoin de fonds de roulement d'exploitation
· Le BFRHE : besoin de fonds de roulement hors exploitation
Livraison de matières premières |
t0 |
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Durée de stockage des matières premières |
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Début du processus de production |
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Délai de règlement des dettes envers les fournisseurs |
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Règlement de la facture d'achat des matières premières |
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Durée du processus de production |
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Fin du processus de production |
t3 |
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Durée de stockage du produit fini |
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Durée de financement du cycle d'exploitation |
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Livraison du produit fini |
t4 |
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Délai de recouvrement des créances sur les clients |
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Règlement de la facture de vente du produit fini |
t5 |
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De la variation du FR (fonds de roulement), qui dépend de la stratégie d'investissement et de financement de l'entreprise,
et de la variation du BFR (besoin en fonds de roulement), liée aux conditions de l'exploitation,
dépend la variation de trésorerie.
Le besoin de financement se renouvelle sans cesse au cours du cycle d'exploitation. Il est stable dans le temps pour un niveau d'activité constant. C'est pour cela que la partie stable du BFR devrait être financée par des ressources stables (le FR), en vertu du principe d'équilibre financier. En revanche en période de forte croissance le BFR croit proportionnellement et doit donc être financé par apport de capitaux stables. C'est pourquoi une entreprise à croissance forte et rapide devient vite financièrement fragile si son BFR n'est pas comblé et soutenu concomitamment.
Si le FR est suffisamment important pour financer l'intégralité du BFR (si FR>BFR), alors l'entreprise dispose d'une Trésorerie Nette (TN) positive. À l'inverse, quand le BFR est supérieur au FR, l'entreprise a recours à des ressources « à court terme » pour financer une partie du BFR. Ces ressources « à court terme » sont des passifs de Trésorerie.
Le FR dégagé sert au financement du BFR engendré essentiellement par l'exploitation du BFRE. Le solde est employé en trésorerie positive.
Quand il y a insuffisance ( c-à-d que BFR>FR ), comme c'est le cas de notre fil rouge "Guess Who" où FRN = 158 k€ et BFR = 223 k€, il faut recourir à du financement à court terme... c'est la dette financière que l'on découvre dans le bilan, au passif, dans le poste "Établissement de crédit" pour 65 k€... sans aucun disponible au bilan.
Aussi peut-on dire que le BFR est le besoin de financement du cycle d'exploitation que l'on estime devoir être couvert par des capitaux permanents. Cependant, il devra être couvert, au moins partiellement, par des ressources stables (FR).
Le BFR peut être positif, nul ou négatif.
Un BFR négatif stable (ressource en FRE) est compatible avec un FR négatif (excédent des valeurs immobilisées nettes sur les capitaux permanents). Cette situation est typique d'activités à faible valeur ajoutée comme dans le secteur de la grande distribution. Un BFR négatif devient une ressource permanente que l'entreprise utilisera en dehors du cycle d'exploitation.
Si le chiffre d'affaires augmente, les ressources disponibles (BFR négatif) augmentent aussi.
Dans le cas contraire, une diminution du chiffre d'affaires se traduira par une diminution des ressources, et l'entreprise devra réduire l'utilisation qu'elle fait de ces fonds en dehors de l'exploitation.
BFR |
FR+ |
T+ |
Les BFR constatés sont entièrement financés par des ressources permanentes (FR+) dont l'importance permet de dégager des disponibilités (trésorerie positive) dont on pourrait se demander si elles ne découvrent pas un sous-emploi de capitaux. L'entreprise ne devrait pas avoir de concours bancaires à court terme. C'est occasionnellement pour les entreprises qui ont des ventes stables dans le temps, sans ventes saisonnières typiques.
Cette situation est mauvaise si elle n'est pas occasionnelle, elle exige de reconsidérer les structures de financement. Ne serait-il pas temps de réinvestir, de décapitaliser, de liquider ses dettes CT et même LT ?
BFR |
FR+ |
T |
Les BFR constatés sont financés, partie par des ressources permanentes (FR+) et partie par un excédents de concours bancaires courant sur les disponibilités. L'entreprise doit emprunter à court terme pour financer ses activités. C'est une situation que connaissent les entreprises saisonnières avant la saison (fleuristes en fin octobre), les entreprises qui accordent de plus longs crédits à leurs clients ou celles qui voient leur crédit aux fournisseurs diminuer. On pourrait se demander quelle est l'importance du risque bancaire courant.
T+ |
FR+ |
BFR |
Les concours bancaires courants couvrent une partie des actifs fixes, les BFR et les disponibilités.
T++ |
FR+ |
RFR |
Les ressources induites par le cycle d'exploitation s'ajoutent à des ressources permanentes (FR+) pour dégager un excédent de liquidités important dont on pourrait se demander si elles ne recouvrent pas un sous-emploi de capitaux.
C'est typiquement la situation des entreprises à faible valeur ajoutée, comme la grande distribution : longs crédits fournisseurs exigés, aucun crédit clients... ces entreprises peuvent se permettre d'avoir un FdR négatif, c'est-à-dire avoir plus d'immobilisés que de capitaux long terme...
FR |
RFR |
T+ |
Les ressources issues du cycle d'exploitation couvrent un excédent de liquidités, éventuellement excessives, mais encore une partie de l'actif immobilisé (FR). Les fournisseurs et les avances à la clientèle financent le cycle, mais aussi une partie des immobilisations. Un renforcement des ressources stables est à examiner.
FR |
RFR |
T |
Les ressources permanentes ne couvrent qu'une partie de l'actif immobilisé (FR) et leur insuffisance est compensée par les fournisseurs, les avances de la clientèle et les concours bancaires courants. La dépendance financière externe de l'entreprise est grande et la structure des financements est à revoir.
Tante Agathe a reçu le bilan d'une société dont elle est actionnaire. L'importance de l'endettement l'inquiète et elle craint que la société ne soit proche de la faillite.
Bilan de la société ( 000 €) |
|||
ACTIF |
PASSIF |
||
IMN |
1400 |
K |
1000 |
S |
200 |
RES |
300 |
CCT |
400 |
DLT |
800 |
DISP |
650 |
DCTfin |
250 |
|
|
DCTexp |
300 |
Total |
2650 |
Total |
2650 |
Un indicateur de la situation financière de la société est la trésorerie. De plus, la mesure du BFR et du FRN permettent d'apprécier la manière dont le passif finance l'actif.
· BFR = 200+400-300 = 300
· T = 650-250 = 400
· FRN = 1000+300+800-1400 = 700 (= BFR + T)
Le FRN est positif. Cela indique que les actifs long terme (machine, terrain, équipement, &) sont financés par des fonds à long terme.
Le BFR est positif. La société peut donc faire face à ses obligations court terme d'exploitation (c'est-à-dire ses fournisseurs) grâce à ce que l'exploitation de son activité doit lui rapporter (c'est-à-dire ce qu'elle a déjà vendu mais qui n'a pas encore été payé (CCT) et ce qu'elle possède déjà mais qu'elle n'a pas encore soit transformé, soit vendu (S)).
De plus, FRN>BFR <=> T >0. La société n'a pas de problèmes de trésorerie.
Par conséquent, les craintes de tante Agathe à propos de la quantité de dettes ne sont pas tout à fait fondées. En effet, la société utilise bien son financement (p.ex. les immobilisés ne sont pas financés par des moyens de court terme). Cependant, au vu de l'importance de la trésorerie, il semble que la société pourrait mieux utiliser l'argent qu'elle a directement à sa disposition au lieu de le laisser simplement en caisse (ex : distribution de dividendes aux actionnaires, remboursement anticipés de la dette long terme, investissement en matériel &)
Ce ratio compare ce que doit l'entreprise (total passif) à ce qu'elle possède réellement (capitaux-propres), permettant de déterminer la part des obligations de l'entreprise couverte par l'investissement de ses propriétaires. Un ratio inférieur à 2/1 est préférable. Un ratio de 2/1 ou de 200 % signifierait que le passif est le double de l'apport des actionnaires et donc qu'il y a autant de dettes envers les actionnaires que de dettes extérieures.
Nous verrons que le taux d'endettement exprime mieux cette même notion.
Total du passif = ?
Passif - dette extérieure (LT + CT)
793 = 2,82
793 512
Que signifie 2,82 fois ?
Pour chaque 1 EUR de capital propre (capital + bénéfice reporté + réserves + provisions), la firme doit au total 2,82 EUR & donc doit à l'extérieur 1,82 EUR. Cette situation pourrait générer une crainte des créanciers et parmi eux des banquiers (en cas de besoin de liquidités) ; en cas de besoin d'argent, il faudra peut-être augmenter le capital, plutôt que de faire appel à un crédit bancaire.
Pourquoi appelle-t-on ce ratio "ratio d'effet de levier" ?
Rappelons-nous les éléments essentiels du bilan (voir page 1) et du compte de résultats (voir page 2). Le capital est de 80 k€ : imaginons qu'il soit représenté par 80 000 actions de valeur nominale initiale de 1 € l'action. On constate que le bénéfice de l'exercice est de 59 k€, soit 59/80 ou 0,74 € par action.
Si, dans un souci de mieux équilibrer capitaux propres et dettes extérieurs, l'entreprise décidait d'augmenter son capital de 240 k€, le nouveau ratio Passif p/r aux capitaux propres deviendrait : (793+240)/(793+240-512) soit 1033/521 ou encore 1,98 soit un ratio proche de 2 comme souhaité. Au prix de 1 € l'action, cela signifierait l'émission de 240 000 actions.
Le bénéfice n'aurait pas été modifié. Mais le bénéfice par action, compte tenu de l'émission de nouvelles actions, en aurait été affecté : il serait devenu 59/(80+240) soit 0,18 € par action.
Imaginez la réaction des anciens actionnaires : quelle diminution du bénéfice par action & à partager avec de nouveaux actionnaires qui ont acheté ces actions à 1 € pièce, alors que selon eux, le prix d'une action était (fin 2001) : (80+182)/80 soit 3,275 € l'action.
Dès lors, pour récolter les 240 000 € de capitaux propres,
on émettra que 240 000/3,275 soit 73 282 nouvelles actions.
Le nouveau capital aurait augmenté de 73 282 fois 1 € soit de 73 282 €
et il y aurait eu une prime d'émission de 73 282 fois 2,275 € soit 166 717 €
ce qui augmente bien les capitaux propres de 239 999 €, sans changer le prix courant de l'action.
À ce prix-là, le bénéfice n'aurait pas été modifié. Mais le bénéfice par action, compte tenu de l'émission de nouvelles actions, en aurait été affecté : il serait devenu 59/(80+73,282) soit 0,38 € par action.
En analysant les chiffres ci-dessus, le lecteur comprendra mieux pourquoi, si j'étais concepteur du vocabulaire financier, j'aurais appelé ratio d'effet de levier, non pas ce ratio-ci, mais plutôt le ratio de dette extérieure p/r aux capitaux propres développé ci-après.
Ce ratio représente souvent la liquidité de l'entreprise... cependant, certains auteurs le définissent comme le rapport inverse du ratio "Passif p/r aux capitaux propres" vu ci-dessus.
Ce ratio compare ce qu'elle possède réellement (capitaux-propres) à ce que doit l'entreprise (total passif), permettant de déterminer l'investissement des propriétaires par rapport à l'ensemble de ses obligations. Un ratio supérieur à 1/2 est préférable. Un ratio de 1/2 ou de 50 % signifierait que le passif est le double de l'apport des actionnaires et donc qu'il y a autant de dettes envers les actionnaires que de dettes extérieures.
Ce ratio compare ce que doit l'entreprise (emprunts ou dette extérieure) à ce qu'elle possède (total actif ou total bilantaire), permettant d'indiquer le pourcentage des fonds utilisés dans l'actif qui proviennent des créanciers externes. Il est évident que le complément de ce pourcentage constitue la proportion des actifs totaux financés par les actionnaires
Un ratio un peu supérieur à 0,5 est jugé préférable.
Dette extérieure (LT + CT) = ?
Total bilantaire
512 = 0,646
793
Que signifie ce 0,646 ou 64,6 % ?
Le pourcentage de 64,6% signifie que les créanciers fournissent près des deux tiers de fonds nécessaires au financement des actifs de GUESS WHO CUY. Par conséquent, les actionnaires n'apportent que 35,4% des fonds, ce qui n'est qu'un peu plus que le tiers du total utilisé. Notons que ce financement des actionnaires est constitué par le capital-actions et les bénéfices non répartis de l'entreprise. Ce taux de 64,6% est nettement supérieur au taux du secteur, ce qui peut laisser supposer que l'entreprise pourrait avoir certaines difficultés B trouver du crédit auprès de nouveaux créanciers externes.
Pour chaque 1 EUR d'actif, près de 0,65 € sont dus à des créanciers extérieurs & donc seulement 0,35 € sont apportés par les actionnaires. Le lecteur attentif aura remarqué que ce ratio et le précédent mesure exactement la même chose, mais l'exprime autrement. Cette situation pourrait générer une crainte des créanciers et parmi eux des banquiers (en cas de besoin de liquidités) ; en cas de besoin d'argent, il faudra peut-être augmenter le capital, plutôt que de faire appel à un crédit bancaire.
Ce ratio, qui en principe ne devrait pas être inférieur à 0,5, caractérise l'importance de l'endettement à long terme de l'entreprise. Le montant des fonds empruntés à moyen et long terme ne doit pas excéder le montant des capitaux propres. Dans la mesure où la rentabilité des capitaux propres est supérieure au coût des capitaux extérieurs, ces derniers ne font que conforter la rentabilité des premiers (effet de levier financier). Le contraire, des capitaux extérieurs au coût trop élevé, ne fait que détériorer la rentabilité globale.
Ce ratio compare ce que doit l'entreprise (à ses créanciers) à ce qu'elle possède réellement (capitaux-propres), permettant de déterminer la part des obligations de l'entreprise couverte par l'investissement de ses propriétaires. Un ratio inférieur à 1/1 est préférable. Un ratio de 1/1 ou de 100 % signifierait que la dette extérieure est identique à l'apport des actionnaires et donc qu'il y a autant de dettes envers les actionnaires que de dettes extérieures.
Nous verrons que le taux d'endettement exprime mieux cette même notion.
Dette extérieure = ?
Passif - dette extérieure (LT + CT)
512 = 1,82
793 512
Que signifie 1,82 fois ?
Pour chaque 1 EUR de capital propre (capital + bénéfice reporté + réserves + provisions), la firme doit à des créanciers extérieurs 1,82 EUR. Cette situation pourrait générer une crainte des créanciers et parmi eux des banquiers (en cas de besoin de liquidités) ; en cas de besoin d'argent, il faudra peut-être augmenter le capital, plutôt que de faire appel à un crédit bancaire.
Ce ratio sert à déterminer le degré de protection dont bénéficient les créanciers. Il indique combien de fois les intérêts peuvent être couverts par le bénéfice annuel ; c'est un indice du risque de non-paiement des intérêts de la dette
Un ratio supérieur à 1/1 est préférable. Un ratio de 1/1 ou de 100 % signifierait qu'il n'y ait aucun bénéfice avant impôts et que le numérateur soit égal au dénominateur, les intérêts.
Nous verrons que le taux d'endettement exprime mieux cette même notion.
Bénéfive avant impôts + intérêts = ?
Intérêts
114 + 26 = 5,4
26
Que signifie 5,4 fois ?
GUESS WHO CUY couvre donc le paiement de ses intérêts 5,4 fois avec ses profits annuels (hors charges d'intérêts) ; ceci indique à ses créanciers que le risque de non-paiement des intérêts est très faible. Même si les profits baissaient de façon substantielle, la compagnie GUESS WHO CUY pourrait faire face au service de sa dette. Les prêteurs peuvent donc dormir tranquilles !
Le ratio de liquidité compare l'actif à court terme avec le passif à court terme, comme le fait le besoin en fonds de roulement, et permet donc de mesurer la solvabilité de l'entreprise à court terme. Cependant, au lieu d'être une différence, il s'agit d'un rapport, donc d'une valeur relative.
Le ratio de liquidité générale est le rapport entre l'actif à court terme et le passif à court terme. Rappelons que l'actif à court terme comprend : l'encaisse, les comptes clients, les titres de placements et les différents stocks. D'autre part, le passif à court terme se compose des comptes fournisseurs, des emprunts à court terme, ainsi que de la portion de la dette à long terme devenue exigible dans l'années courante. Ce ratio mesure la solvabilité et indique dans quelle proportion les actifs à court terme garantissent le paiement des dettes à court terme.
Le lecteur aura rapidement compris qu'il vaut mieux avoir plus d'actifs à court terme que de passif à court terme & dès lors, que le rapport donné dans la formule ci-dessous soit supérieur à l'unité, ce qui n'arrive que si le fonds de roulement est positif &
Ce ratio indique donc la capacité qu'a l'entreprise de faire face à ses engagements sans recourir à la vente de ses stocks. Pour calculer ce ratio, on élimine les éléments les moins liquides (stocks, commandes en cours, comptes de régularisation). On peut ainsi considérer que les stocks se révèlent insuffisamment liquides pour couvrir un besoin urgent de liquidités. La vitesse ou la lenteur de la réalisation des stocks peuvent dépendre de la définition du cycle d'exploitation.
Par exemple, un ratio de liquidité générale (stocks compris, voir ci-dessous) de 2/1 signifierait que vous avez deux fois plus d'actifs à court terme (stocks compris) que de dettes à court terme. Toutefois, considérant que les stocks ne représentent pas toujours une valeur sûre, il est plus prudent d'observer le ratio de liquidité réduite, soit :
( Actifs circulants - Stocks ) / Dettes à court terme
ou encore :
( Créances clients + Disponibilités) / Dettes à moins d'un an
mais pas (voir fonds de roulement) :
( Capitaux propres + Dettes long terme) / (Actifs immobilisés + inventaire)
Une entreprise sera solvable si ce ratio est supérieur à 1, en particulier s'il s'agit d'une entreprise de services ou d'une entreprise industrielle.
Ce ratio mesure la solvabilité d'une façon très sévère pour l'entreprise et l'on admet facilement que ce ratio soit inférieur à 1 tout en restant supérieur à 0,5 ; en anglais, on le nomme d'ailleurs "acid-test". Un test moins sévère est le ratio de liquidité générale.
Ainsi, imaginons que dans un secteur d'activité, l'habitude des fournisseurs est d'accorder à leurs clients des délais de quatre semaines pour le règlement de leur facture. Si les taux d'intérêt viennent à augmenter, la fédération professionnelle des fournisseurs du secteur d'activité pourrait inciter ses membres à réduire le crédit accordé à 3 semaines. L'entreprise devrait réaliser rapidement de la liquidité pour satisfaire à cette réduction de crédit fournisseurs.
Voici le ratio de liquidité réduite de GUESS WHO CUY :
Ratio de liquidité générale = Actif CT stock = 530 k€ - 220 k€ = 2,04 fois
Passif CT 152 k€
Ratio du secteur: 2 fois
Que signifie 2,04 fois ?
Pour chaque 1 EUR devenu exigible dans l'année courante, la firme dispose de 2,04 EUR d'actif disponible à court terme (hors stocks). Cette situation semble excellente et rassurante pour les créanciers ; il faut cependant nuancer cet optimisme : le montant figurant dans les stocks semble assez important.
Ce ratio, comparant l'actif à court terme (stock compris) par rapport au passif à court terme, révèle la capacité de votre entreprise à payer ses factures. Par exemple, un ratio de 2/1 signifie que vous avez deux fois plus d'actifs à court terme que de dettes à court terme. Il est calculé en divisant tout l'Actif circulant (current assets) par tout le passif exigible (current liabilities). C'est un indicateur de la solvabilité des engagements d'une entreprise à court terme.
Ce ratio est également connu comme Ratio du fonds de roulement propre (working capital ratio) et vrai ratio et est la mesure standard de la santé financière de l'entreprise. Il nous indique si une entreprise est capable de payer ses engagements courants en mesurant si son actif à court terme est suffisant pour couvrir son passif à court terme.
Pour ceux qui sont lents à la lecture, le ratio de liquidité générale est une traduction en ratio du fonds de roulement.
Le ratio de liquidité mesure la capacité de l'entreprise à respecter ses obligations financières à court terme et à survivre à des conditions économiques défavorables.
Une situation négative (ratio inférieur à 1) reflète une situation dangereuse puisque les actifs à court terme ne permettent pas de rembourser les dettes à court terme. Lorsque ce ratio est supérieur à 1, cela signifie qu'il existe un fonds de roulement positif. Une valeur élevée du ratio de liquidité au sens large n'est pas nécessairement avantageuse car elle peut signifier que l'entreprise surinvestit en actifs circulants ou est proportionnellement trop endettée à long terme.
Par exemple, si une entreprise a M€50 dans l'Actif circulant (current assets) pour couvrir les M€50 dans le passif exigible (current liabilities), ceci signifie qu'il a Current Ratio (Ratio de Liquidité Générale) de 1.
Un ratio égal à 1 (ou FdR=0) est généralement considéré comme insuffisant pour assurer une bonne solvabilité à court terme, l'entreprise ne disposant pratiquement d'aucune marge de sécurité. En effet, la solvabilité à court terme résulte de l'équilibre entre les flux d'actifs et des dettes, et ce flux peut être très variable durant un exercice si l'entreprise est soumise à d'importantes fluctuations saisonnières.
Cela varie d'une industrie à l'autre. D'une manière générale, plus l'Actif circulant est liquide, et moins le CUR est un sujet d'inquiétude. Pour la plupart des entreprises industrielles, 1.5 est un CUR acceptable. Un CUR standard pour une activité saine est de près de deux. Ceci signifie que l'entreprise a deux fois plus d'actif (circulant) que de passif (exigible).
Une chose pour se rappeler quand employer le CUR est qu'il ignore la synchronisation des liquidités reçues et payées.
Prenez l'exemple d'une entreprise qui n'a aucune facture due aujourd'hui, mais un nombre important de factures qui sont dues demain. L'entreprise possède également beaucoup de stocks (en tant qu'élément de son Actif circulant). Cependant les stocks seront seulement vendus à plus long terme. Cette entreprise peut montrer un bon Ratio de Liquidité Générale, mais ne pas être considérée comme ayant une bonne liquidité.
Encaisse + Comptes clients + Inventaire = ?
Passif à court terme 1
Voici le ratio de liquidité générale de GUESS WHO CUY :
Ratio de liquidité générale = Actif CT = 530 000 € = 3,5 fois
Passif CT 152 000 €
Ratio du secteur : 2 fois
Que signifie 3,5 fois ?
Pour chaque 1 EUR devenu exigible dans l'année courante, la firme dispose de 3,5 EUR d'actif disponible à court terme (stocks y compris). Cette situation semble excellente et rassurante pour les créanciers ; il faut cependant nuancer cet optimisme : le montant figurant dans les stocks semble assez important.
Le lecteur se rappellera de la remarque formulée lors de la présentation du fonds de roulement.
Tante Agathe a reçu le rapport annuel de la société CROSSROAD (secteur de la distribution). À la lecture du bilan, elle remarque l'importance du disponible et des dettes d'exploitation. Elle se demande s'il est normal que personne ne s'en offusque.
Bilan de CROSSROAD ( 000€) |
|||
ACTIF |
PASSIF |
||
IMN |
1400 |
K |
1000 |
S |
50 |
RES |
400 |
CCT |
50 |
DLT |
200 |
DISP |
750 |
DCTfin |
50 |
|
|
DCTexp |
600 |
Total |
2250 |
Total |
2250 |
· FRN = 1000+400+200 - 1400 = 200
· BFR = 50+50 - 600 = -500
· T = FRN-BFR = 200-(-500) = 700
· Liq Gen = (50+50+750) / (50+600) = 1,31
La société n'a donc pas de problèmes de trésorerie (T>0), ni de liquidité (FRN>0 et Liq Gen>1).
Par contre, le BFR négatif peut paraître étonnant. Cela est cependant explicable dans le cas précis de CROSSROAD. En effet, les clients d'une société de distribution payent directement leurs achat (d'où CCT faible).
De plus, les stocks sont également réduits (travail en flux tendus) afin de limiter les coûts d'entreposage.
Par contre, la société utilise le délai laissé par ses fournisseurs pour payer (d'où DCTexp important). Le surplus d'argent qui en ressort se retrouve dans la trésorerie.
C'est le placement de cette somme qui assure une partie des revenus de la société.
Tante Agathe a entendu parler du ratio de liquidité générale. Elle se demande si les autres mesures (BFR, FRN et T) ont encore une utilité une fois le ratio de liquidité calculé. Pour répondre à sa question, elle analyse le bilan des deux sociétés suivantes.
Société A ( 000€) |
|||
ACTIF |
PASSIF |
||
IMN |
2000 |
K |
1000 |
S |
400 |
RES |
500 |
CCT |
300 |
DLT |
400 |
DISP |
200 |
DCTfin |
500 |
|
|
DCTexp |
500 |
Total |
2900 |
Total |
2900 |
Société B ( 000€) |
|||
ACTIF |
PASSIF |
||
IMN |
1800 |
K |
1000 |
S |
400 |
RES |
500 |
CCT |
300 |
DLT |
400 |
DISP |
400 |
DCTfin |
500 |
|
|
DCTexp |
500 |
Total |
2900 |
Total |
2900 |
· Société A: FRN = -100 ; BFR = 200 ; T = -300
· Liq Gen = (400+300+200) / (500+500) = 0,9
· Société B : FRN = 100 ; BFR = 200 ; T = -100
· Liq Gen = (400+300+400) / (500+500) = 1,2
On remarque que Liq Gen < 1 <=> FRN < 0 et inversement. Ces deux mesures donnent des informations sur le financement des actifs de long terme.
Dans le cas de la société A, FRN<0 et Liq Gen<1. Dans ce cas, une partie des immobilisés nets ont été financés par des moyens de court terme. Ce type de situation est dangereux puisqu'il faut pouvoir renouveler régulièrement les moyens financiers (ils viennent à échéance plus rapidement) afin de conserver les immobilisés.
Il faut également remarquer que le niveau de la trésorerie est indépendant du ratio de liquidité générale. Le ratio de liquidité générale ne donne pas d'information sur la trésorerie. Dans nos exemples, il est possible d'avoir un ratio de liquidité satisfaisant (>1) alors que la société à des problèmes de trésorerie. C'est ce que l'on observe pour la société B.
Les actionnaires qui ont donné leur confiance à l'entreprise en lui apportant des capitaux sont enclins à observer le rendement de ces capitaux, c'est-à-dire mesurer le bénéfice généré par rapport à leur investissement. C'est le ratio de rentabilité financière par excellence, il détermine le rendement descapitaux propres, l'aptitude de l'entreprise à rentabiliser les capitaux engagés par les actionnaires, et indirectement à les rémunérer.
C'est aussi ce que l'on appelle le taux de profit.
Le ratio de rentabilité financière est égal à :
Résultat net / Capitaux propres
Attention, un taux faible du ratio de rentabilité financière peut correspondre à une phase d'investissement important, les amortissements amputant les bénéfices réalisés.
C'est pourquoi le ratio suivant est très utilisé par les banquiers pour déterminer la rentabilité d'une entreprise par rapport à son investissement.
Chiffre d'affaires / Capitaux propres
Ce ratio de rentabilité financière pourra faire apparaître des composantes diverses. En attendant d'autres développements, il pourrait s'avérer utile de lire :
Il ne faut pas être grand mathématicien (nos collègues régents en math nous le reprochent parfois) pour constater qu'en multipliant les nominateur et dénominateur de cette fraction par le produit (ventes)*(total actifs ou passifs), ce rapport devient :
|
Ce qui nous montre que la rentabilité financière est une combinaison de 3 facteurs, à savoir :
Le lecteur comprendra qu'une entreprise telle que Colruyt peut être rentable grâce à un gros volume d'affaires à faible marge commerciale, ce qui est en général le cas des entreprises de grande distribution (voir chiffres ci-dessous).
Mais une bijouterie ou parfumerie, malgré un plus faible volume d'affaires mais des produits à forte marge, ce qui est le cas de la plupart des articles de luxe, peut être aussi rentable. (les chiffres ci-dessous parlent du groupe Dior, et non pas d'une parfumerie en particulier)
Aussi, avons-nous comparé les chiffres de Colruyt [http://www.colruytgroup.be/colruytgroup/static/assets/
financieel/PDF/FINAAL-interimrapport-1011-FR.pdf] qui étaient prévisionnels sur un semestre en 2010 et ceux de Dior [http://www.verif.com/bilans-gratuits/PARFUMS-CHRISTIAN-DIOR-552065187/] en 2010.
rentabilité financière |
profitabilité des ventes | rotation des actifs |
levier d' endettement |
|
Dior |
180 855
367 029 0,4928 |
180 855
947 116 0,1910 |
947 116
688 373 1,3759 |
688 373
367 029 1,8755 |
Colruyt |
172*
1274 0,1350* 0,27 |
172*
3553* 0,0484 |
3553*
2743 1,2953* 2,59 |
2743
1274 2,1531 |
Les valeurs suivies de * sont des valeurs semestrielles, susceptibles d'être multipliées par 2, pour couvrir l'année complète.
Nous avons montré en quoi le taux d'endettement est élevé si les capitaux propres sont faibles par rapport au total passif, donc si l'endettement de l'entreprise est important. Il vous a été expliqué pourquoi on l'appelait aussi "ratio d'effet de levier". Ce facteur multiplicatif peut s'avérer intéressant pour les actionnaires lorsque le résultat est bénéficiaire, mais son incidence sera moins profitable dans le cas d'un résultat déficitaire.
Le rendement des capitaux propres est considéré comme le meilleur indicateur de la rentabilité d'une entreprise. Dans ce ratio, le bénéfice net est comparé à l'ensemble des capitaux investis ou réinvestis par les propriétaires (le financement interne).
Les milieux financiers anglophones utilisent le terme "ROE" (Return on Equity), pour désigner ce ratio. Nous utiliserons l'abréviation "RAA". Il indique le véritable rendement du placement en actions des investisseurs. Quel est-il pour les actionnaires de GUESS WHO CUY ?
Que signifie ce pourcentage ? Pour 100 $ investis par les actionnaires, l'entreprise en génère 20,90 $ par année.
Bénéfice net * 100 = ? %
Capitaux propres
59 = 21 %
281
Que signifie ces 21 % ?
Chaque 1 EUR dont les actionnaires sont propriétaires, a rapporté 0,21 EUR ; même si ces derniers n'ont pas tout reçu sous forme de dividendes. Le lecteur comprendra facilement la joie des actionnaires de cette entreprise GUESS WHO CUY, fictive, alors que les taux actuels dépassent rarement les 5 %, ce rendement semble être très alléchant pour les investisseurs. Ceci favoriserait même un éventuel financement par l'émission de nouvelles actions.
La rentabilité commerciale est généralement déterminée par le ratio :
Résultat net / Chiffre d'affaires
Ce ratio de marge permet d'apprécier l'efficacité commerciale de l'entreprise, sa "profitabilité des ventes".
Un fort ratio signifie que l'entreprise se situe dans un secteur d'activité à forte valeur ajoutée ou négocie avec une forte marge (produit de luxe).
Un faible ratio suppose que l'entreprise ne fabrique pas mais négocie avec une marge brute réduite (grande distribution).
Que gagne finalement une entreprise par rapport à son activité, mesurée par son chiffre d'affaires ? Telle est la première question que l'on peut se poser.
Ce sont là des données finales publiées par toutes les entreprises, compte tenu de toutes les contraintes, en particulier fiscales.
Ce ratio est un indicateur grossier de la rentabilité finale mais intéressant car il prend en compte l'activité générale de l'entreprise et les bénéfices, tous comptes faits.
Aux États-Unis, les normes sont de 5 à 7 % environ.
Elles sont inférieures en Belgique et en France, de l'ordre de 3 à 4 % généralement.
Toutefois, compte tenu des éléments financiers et exceptionnels qui peuvent avoir une incidence non négligeable dans le calcul du résultat net, il est préférable d'analyser la rentabilité d'une entreprise avec des indicateurs plus économiques.
Ainsi, le rapport de l'excédent brut d'exploitation sur le chiffre d'affaires sera un meilleur indicateur pour déterminer la marge obtenue sur le coût de revient de la production. En effet, ce ratio ne tient pas compte de la politique d'investissement, de la gestion financière de l'entreprise et encore moins des événements exceptionnels ; le résultat net dépend trop de considérations fiscales et il est préférable de se référer au résultat avant impôts (souvent désigné par RAI) pour faire des comparaisons internationales fiables quant à la rentabilité interne des entreprises. Ce ratio amélioré est donc :
Résultat brut avant impôts / Chiffre d'affaires
Cependant, pour affiner la mesure, le rapport de l'excédent brut d'exploitation sur le chiffre d'affaires sera encore amélioré. En effet, le résultat brut avant impôt est influencé par des éventuels résultats financiers, voire exceptionnels qui ne ressortent pas d'une indication de l'activité réelle de l'entreprise. On pourrait dès lors proposer de ne pas tenir compte du résultat brut avant impôt, mais du résultat brut d'exploitation. Le ratio devient alors :
Résultat brut d'exploitation / Chiffre d'affaires
Ce ratio détermine la marge sur le coût de revient de fabrication, c'est la rentabilité commerciale pure.
Il exprime la performance de l'entreprise sur son activité industrielle et commerciale.
La centrale de bilan de la Banque de France le définit comme le taux de marge brute commerciale.
59 = 0,0621 ou 6,21 %
950
ou, selon la variante souhaitée et souhaitable :
(950 720 15 6 65 - 55) = 0,0937 soit 9,37 %
950
Que signifie ces 6,21 ou 9,37 % ?
Pour chaque 1 EUR de produits vendus génère 6 % (ou 9 selon ce que l'on veut mesurer). Le lecteur comprendra facilement la joie des actionnaires de cette entreprise GUESS WHO CUY, fictive, alors que les taux actuels dépassent rarement les 5 %.
Le délai moyen des encaissements clients correspond au délai de paiement que les entreprises accordent à leurs clients.
Les commerciaux peuvent être tentés d'accorder des délais de paiement plutôt que des remises pour développer leur chiffre d'affaires et, en conséquence, leurs commissions sur vente. Il est donc prudent d'observer ce ratio et de comprendre si l'augmentation du chiffre d'affaires d'une entreprise n'est pas assortie d'un allongement anormal des crédits-clients.
Les délais d'usage sont compris entre 30 et 90 jours.
Ce ratio permet de mesurer le degré de liquidité des créances clients. En bonne gestion, la rotation des créances clients ne devrait pas être moins rapide que celle des dettes fournisseurs. Afin de rendre homogènes le dénominateur et le numérateur, ce dernier est exprimé TTC.
Le ratio va mesurer le temps généralement pris par les clients pour payer.
On va donc comparer le total des ventes de l'année (ou chiffre d'affaire) au montant que nous doivent encore nos clients au moment de l'établissement du bilan. Ainsi, si nous avons vendu (CA) pour 120 000 € dans l'année, et que nos créances clients se montent à 10 000 €... on peut en conclure que notre créance est de 1/12 (soit 10 000 / 120 000) du chiffre d'affaires... ou que nos clients prennent un douzième d'année pour nous payer.
Pour convertir ce rapport en jours, il suffit de multiplier par 360 le douzième trouvé, ce qui donnerait 30 jours.
Cependant, le solde de notre compte de créance Clients est le total des factures qui n'ont pas encore été payées... et c'est un montant TVAC.
Le solde de notre compte de produit Vente est le total des ventes de l'année, mais c'est un montant hors TVA...
Pour comparer des choses comparables (des montants tous deux TVAC), on multipliera le montant des ventes par 1,21 (si la TVA applicable est de 21 % ; ou par 1,06 si la TVA applicable est de 6 %).
Ainsi, imaginons une entreprise qui a vendu pour 7 510 k€ (HTVA) de marchandises et qui se retrouve au moment du bilan avec une créance Clients de 800 k€ (TVAC) ;
le montant des ventes TVAC sera de 7 510 * 1,21, soit 9 087,1 k€... dont 800 k€ n'ont pas été encore payés... donc 8 287,1 ont été payés...
Le ratio 'délai moyen des endossements clients' sera :
800 * 360 = 31,69 ou 32 jours.
7510 * 1,21
Grand Livre des comptes
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Merci Kathia et Laetitia
Ce ratio est obtenu par le calcul suivant :
( Créances Clients / Chiffre d'affaires ) * 360
Sachant que le poste Créances Clients est exprimé en TVAC (ou TTC), il est nécessaire de retraiter le Chiffre d'affaires pour l'exprimer lui aussi en TVAC (ou TTC) (rappel : dans le compte de résultat, le chiffre d'affaires est comptabilisé hors taxes HTVA).
250 * 360 = 87,7 jours
950 * 1,21
Que signifie ces 87,7 jours ?
Qu'en moyenne, l'entreprise doit attendre près de trois mois entre la vente aux clients, plus précisément la facturation, et le paiement de ses clients. Ces délais semblent très longs et GUESS WHO CUY aurait avantage à réclamer des paiements plus prompts de ses débiteurs.
Ce ratio permet de voir combien de temps les fournisseurs m'accordent avant de payer la dette que j'ai envers eux lors de l'achat de ma marchandise.
Le délai moyen de règlements fournisseurs est généralement de l'ordre de 30 à 60 jours.
Il existe deux manières d'analyser une entreprise dont le ratio Règlement Fournisseurs dépasse 60 jours.
· Dans un cas, l'entreprise dispose d'excellents acheteurs et négocie de très longs délais de paiement au risque d'écraser ses fournisseurs.
· Dans l'autre cas, elle rencontre des difficultés de trésorerie et n'est pas à même de payer ses fournisseurs dans les délais impartis.
Ainsi, dans l'exemple ci dessous, le solde de mon compte 'Fournisseurs' est de 1 130 € (3 630 - 2 500) ;
ce qui signifie qu'il me reste à payer 1130 sur le montant d'achats TVAC de 3630 (ou 3000 HTVA)... soit un petit tiers de mes achats de l'année, soit un peu moins de 120 jours.
Le ratio 'délai moyen des règlements fournisseurs' sera :
1130 * 360 = 112 jours.
3000 * 1,21
Le lecteur comprendra facilement qu'il vaut mieux disposer d'un 'délai moyen des règlements fournisseurs' plus grand que le 'délai moyen des endossements clients' que l'on accorde à ses clients (ou que les clients s'accordent eux-mêmes) : en effet, si nous laissons deux mois à nos clients pour nous payer, alors que nous devons payer nos fournisseurs 15 jours après la livraison, il va y avoir des problèmes de paiement.
Grand Livre des comptes
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Merci Kathia et Laetitia
Ce ratio est obtenu par le calcul suivant :
( Dettes Fournisseurs / Chiffre d'affaires ) * 360
Sachant que le poste Dettes Fournisseurs est exprimé en TVAC (ou TTC), il est nécessaire de retraiter le Chiffre d'affaires pour l'exprimer lui aussi en TVAC (ou TTC) (rappel : dans le compte de résultat, le poste Ventes (ou chiffre d'affaires) est comptabilisé hors taxes HTVA).
De plus, s'agissant d'un délai entre achat et paiement aux fournisseurs, on préférera la formule :
( Dettes Fournisseurs / Achats marchand ou matières premières ) * 360
Sachant que le poste Dettes Fournisseurs est exprimé en TVAC (ou TTC), il est nécessaire de retraiter le poste Achats pour l'exprimer lui aussi en TVAC (ou TTC) (rappel : dans le compte de résultat, le poste Achats est comptabilisé hors taxes HTVA).
(80+7) * 360 = 35,9 jours
720 * 1,21
Que signifie ces 35,9 jours ?
Qu'en moyenne, l'entreprise attend plus d'un mois entre un achat chez ses fournisseurs et le paiement à ses fournisseurs. Ces délais semblent corrects, mais trop courts par rapport au délai moyen d'endossement-client. GUESS WHO CUY accorde des délais supérieurs à ses clients qu'elle n'en prend elle-même pour régler ses factures, elle aurait avantage à réclamer des paiements plus prompts de ses débiteurs ou à s'accorder des délais plus longs pour le paiement de ses fournisseurs.
Grand Livre des comptes
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Merci Kathia et Laetitia
Une entreprise a tout intérêt à faire tourner rapidement ses stocks sans toutefois risquer la rupture d'approvisionnement ou de livraison. En effet, des stocks qui ne tournent pas immobilisent des capitaux et constituent des charges lourdes pour la trésorerie.
Plusieurs facteurs contribuent à déterminer la vitesse de rotation des stocks : les délais d'approvisionnement, la durée du processus de fabrication, mais aussi la durée de vie du produit (périssable ou non) ou le caractère saisonnier de l'activité.
Aussi, nous comprenons qu'il existe des normes différentes de rotation des stocks selon le secteur d'activité.
La rotation des stocks indique le niveau d'efficacité avec lequel les gestionnaires gèrent et contrôlent leurs stocks. Il fournit d'autres informations très utiles :
- la rapidité avec laquelle un stock devient liquide ;
- le nombre de fois qu'un stock se renouvelle sur les étagères en un an.
Cependant, l'interprétation de ce ratio est difficile et dangereuse. En effet, la comparaison de ce ratio avec d'autres entreprises du même secteur est parfois boiteuse, puisque le mode d'estimation de la valeur des stocks n'est pas partout le même LIFO, FIFO ou PMP (premiers entrés/premiers sortis, premiers entrés/ derniers sortis, etc.).
Le ratio de rotation des stocks est obtenu par l'un des calculs suivants :
Chiffre d'affaires / stock moyen
ou
Achats marchandises / stock moyen
Le ratio d'âge moyen des stocks est obtenu par le calcul suivant :
360 / Rotation des stocks
Exprimée en nombre de jours, la rotation des stocks est calculée à partir des éléments comptables. Pour une entreprise commerciale, elle concerne le stock et les achats de marchandises. Dans une entreprise industrielle, on calculera deux ratios : la rotation des stocks de matières premières et la rotation de stocks de produits finis.
Rotation des stoks (1) = 950 / 220 = 4,3
Rotation des stoks (2) = 720 / 220 = 3,3
Âge moyen (1) = 84 jours
Âge moyen (2) = 109 jours
Que signifie ces 4,3 ou 3,3 ?
En moyenne, le stock est renouvelé 4,3 fois par an si le calcul se base sur le C.A. (seulement 3,3 fois par an si le calcul se base sur la base de la valeur d'acquisition de ce stock, chiffre évidemment inférieur mais plus parlant, puisque le stock moyen est (quasi) toujours évalué en valeur d'acquisition).
Que signifie ces 84 ou 109 jours ?
En moyenne, le stock est renouvelé tous les 84 jours si le calcul se base sur le C.A. (seulement tous les 109 jours si le calcul se base sur la base de la valeur d'acquisition de ce stock, chiffre évidemment inférieur mais plus parlant, puisque le stock moyen est (quasi) toujours évalué en valeur d'acquisition).
Notons que le numérateur est exprimé en € de vente, alors que le dénominateur est en prix coûtant. Il s'en suit une surévaluation de la rotation : 4,3 fois au lieu de 3,3 fois, si les deux chiffres étaient évalués sur une même base B partir du coût des marchandises vendues.
Le stock moyen du dénominateur est souvent calculé par la formule suivante :
Stock moyen = ( Stock début + Stock final ) / 2
Dans notre calcul nous avons même simplifié encore ce calcul en utilisant la formule :
Stock moyen = Stock final / 2
Or, il est possible que le niveau des stocks de début et de fin soient anormalement bas, B cause de variations saisonnières, ou, au contraire, anormalement élevés. Il faudra donc s'assurer que le stock moyen est représentatif de la moyenne annuelle ; il serait souhaitable d'utiliser :
Stock moyen = ( Somme des Stocks de fin de mois ) / 12
L'interprétation de ces ratios touchant aux stocks devra donc se faire avec précaution. Il faut bien comprendre que la politique d'achat et de stockage n'est pas du seul ressort de la finance ; les services de production et du marketing viennent, eux aussi, influer sur ces décisions. D'autres facteurs, tels que la répartition géographique des fournisseurs, la localisation de clients, interfèrent dans la décision de niveau des stocks. L'âge des stocks est une autre façon d'estimer la qualité de gestion de ce poste d'actif.
Une rotation des stocks trop faible (par rapport à la moyenne du secteur dans la même activité) entraîne nécessairement une augmentation de l'âge moyen des stocks. Il se peut que le niveau des stocks soit anormal et qu'il y ait surstockage. Il ne faudrait pas perdre de vue les aspects géographiques mentionnés plus tôt et analyser la situation avec ces nouvelles données qualitatives.
Le ratio de rotation des actifs est obtenu par le calcul suivant :
Chiffre d'affaires / total des actifs
Une entreprise a tout intérêt à générer un maximum de ventes en ne devant investir qu'un minimum d'actifs, peu importe la façon de financer ces actifs (c'est l'étude des éléments de passif qui le déterminera). Générer de l'argent sans devoir mobiliser d'équipements, et mieux encore, sans devoir avoir de stocks, c'est le rêve de tout entrepreneur. En effet, des équipements et des stocks qui ne tournent pas immobilisent des capitaux et constituent des charges lourdes pour la trésorerie.
À l'état pur, ce ratio doit être manipulé avec discernement.
En effet, les actifs peuvent comprendre de nombreuses immobilisations qui ne sont pas directement liées à l'activité principale de l'entreprise.
Ils peuvent aussi comprendre un volume important d'actifs circulants selon la politique de délai moyen accordé pour les endossements-clients qu'elle peut ou doit accorder, etc.
C'est la raison pour laquelle on lui préférera souvent le ratio de rotation des actifs immobilisés productifs, qui se mesurera ainsi :
Chiffre d'affaires / total des actifs immobilisés productifs
p/r actif 950 = 1,19798 ou 120 %
793
p/r immobil.productifs 950 = 3,61216 ou 361 %
263
Ce qui signifie que chaque euro investi dans des immobilisations "productives" va générer 3,61 € de ventes.
De très nombreux indicateurs permettent de suivre l'évolution de l'exploitation de l'entreprise. En effet, les données comptables peuvent être comparées entre elles ou associées à des données du système d'information pour déterminer toutes sortes de ratios économiques.
L'évolution dans le temps du chiffre d'affaires ou de la valeur ajoutée est mesurée sous la forme suivante :
(Chiffres affaires n - Chiffres affaires n-1) / Chiffres affaires n-1
ou
(Valeur ajoutée n - Valeur ajoutée n-1) / Valeur ajoutée n-1
Le taux de valeur ajoutée est l'un des nombreux indicateurs économiques qui peuvent être calculés. Il est déterminé de la façon suivante :
Valeur ajoutée * 100 / Chiffre d'affaires
On pourra obtenir des ratios de rentabilité du personnel tels que :
Valeur ajoutée / effectif
ou
Frais de personnel / Valeur ajoutée
De façon générale, pour une analyse économique plus fine au sein d'une entreprise, on pourra rapporter le chiffre d'affaires, ou la valeur ajoutée, ou l'excédent brut d'exploitation à différentes données propres à l'entreprises telles que les semaines élèves pour une société de formation, les kilomètres parcourus dans une entreprise de transport, les tonnes de matière produites par l'usine, &
Oncle Séraphin veut créer une société. Il lui faudrait acheter du matériel pour 1000 €. Pour financer son activité, il contracterait un emprunt de 400 € et investirait lui-même 800 €. Il estime que pour le premier trimestre son chiffre d'affaire sera de 1000 €. Par la suite, celui-ci devrait croître de 10 % par trimestre. Pour ne pas tomber à court de marchandise, il devrait avoir des stocks d'une valeur de 15 % du chiffre d'affaire. Les dettes court terme d'exploitation et les créances court terme devraient s'équilibrer et s'élèveraient à 40 % du CA. L'entièreté des bénéfices serait distribuée aux actionnaires. Séraphin se dit que son projet est fabuleux puisqu'il suffit d'investir au début et ensuite de toucher les dividendes. Êtes-vous d'accord ?
Le bilan au 1° trimestre est le suivant :
· CA = 1000€
· S = CA*15% =150€; CCT = DCTexp = CA*40% = 400€
· FRN = 800+400-1000 = 200€
· BFR = 400+150-400 = 150€
· T = FRN BFR = 200-150 = 50€ = DISP
ACTIF (€) |
PASSIF (€) |
||
IMN |
1000 |
FP |
800 |
S |
150 |
DLT |
400 |
CCT |
400 |
DCTexp |
400 |
DISP |
50 |
|
|
Total |
1600 |
Total |
1600 |
Au deuxième trimestre &
· CA = 1000* (1+10%) = 1100€
· S = 1100*15% = 165€; CCT = DCTexp = 1100*40% = 440€
· FRN inchangé
· BFR = 440+165-440 = 165€
· T = 200-165 = 35€ = DISP
ACTIF (€) |
PASSIF (€) |
||
IMN |
1000 |
FP |
800 |
S |
165 |
DLT |
400 |
CCT |
440 |
DCTexp |
440 |
DISP |
35 |
|
|
Total |
1640 |
Total |
1640 |
On remarque que le FRN reste inchangé de période en période (pas d'augmentation de capital et pas de réserves). Par contre, le BFR varie en fonction du chiffre d'affaire (15% du CA). Il est possible de représenter graphiquement l'évolution du FRN, BFR et T dans le temps.
On constate que pendant les 4 premiers trimestres, FRN>BFR et donc T > 0. Cependant, comme FRN est constant et que BFR augmente avec le CA, la trésorerie diminue et devient négative à partir du 5° trimestre. Une solution envisageable pour financer ce besoin d'argent est de contracter une dette court terme financière. Toutefois, le problème étant structurel plutôt que conjoncturel (si rien n'est entrepris, la situation ne s'améliorera pas), les DCTfin ne sont pas une solution de long terme. C'est le cas typique des sociétés en forte croissance. Elles doivent trouver des moyens pour financer leur croissance. Il faut donc penser soit à changer la structure du BFR dans la mesure du possible (réduire les stock nécessaire, amener les clients à payer plus rapidement &), soit à augmenter le FRN (augmentation de capital, mise en réserve des bénéfices, augmentation des dettes long terme &).
Il est possible de réaliser l'exercice précédent en utilisant une commande spéciale du tableur Excel : Données|Table.
Reprenons les données de l'exercice ci-dessus. L'objectif est de calculer la trésorerie de l'entreprise pour les 10 périodes futures.
Dans un premier temps, il faut construire le bilan en introduisant les paramètres (S, CCT, DCTexp, croissance du CA). On introduit une donnée supplémentaire : Temps, dans le but de pouvoir calculer les différents éléments du bilan à des périodes différentes. En Temps = 0, le chiffre d'affaire est de 1000. Par après (Temps>0), le chiffre d'affaire augmente en fonction du taux de croissance et de la période considérée.
|
A |
B |
C |
1
|
Ratio |
S/CA |
15% |
2 |
|
CCT/CA |
40% |
3 |
|
DCTexp/CA |
40% |
4 |
|
Croissance CA |
10% |
5 |
|
|
|
6 |
Temps |
0 |
|
7 |
CA |
1000 |
=1000*(1+C4)^(B6) |
8 |
|
|
|
9 |
Actif |
|
|
10 |
IMN |
1000 |
=1000 |
11 |
S |
150 |
=C1*B7 |
12 |
CCT |
400 |
=C2*B7 |
13 |
T |
50 |
=B20-B10-B11-B12 |
14 |
Total |
1600 |
=SOMME(B10:B13) |
15 |
|
|
|
16 |
Passif |
|
|
17 |
FP |
800 |
=800 |
18 |
DLT |
400 |
=400 |
19 |
DCTexp |
400 |
=C3*B7 |
20 |
Total |
1600 |
=SOMME(B17:B19) |
On pourrait imaginer modifier le paramètre Temps et noter pour chaque nouveau paramètre, la valeur de la trésorerie. Cependant, cette méthode n'est pas très pratique. L'alternative est l'utilisation de la commande Données | Table.
1. Introduire les valeurs du paramètre à modifier. Ici : dans les cellules E3:E12.
2. Introduire la formule calculant la valeur que l'on veut étudier. Ici : en F2, écrire « =B13 » (coordonnée de la cellule avec le calcul de la trésorerie).
3. Sélectionner la table de calcul. Ici : les cellules E2:F12.
4. Choisir Données|Table dans le menu.
5. Écrire les coordonnées de la cellule contenant le paramètre dans « Cellule d'entrée en colonne ». Ici : B6.
6. OK.
Excel recalcule automatiquement la valeur de la trésorerie pour chaque période introduite dans les cellules d'entrées.
|
E |
F |
1 |
Temps |
Trésorerie |
2 |
|
50 |
3 |
1 |
35 |
4 |
2 |
18 |
5 |
3 |
0 |
6 |
4 |
-20 |
7 |
5 |
-42 |
8 |
6 |
-66 |
9 |
7 |
-92 |
10 |
8 |
-122 |
11 |
9 |
-154 |
12 |
10 |
-189 |
Il est possible de montrer plusieurs valeurs recalculées (en plus de la trésorerie). Lors de la création de la table, il suffit d'introduire d'autres formules à côté de celle de la trésorerie (cad en G2, H2, &) lors de l'étape 2. Ensuite, il faut sélectionner la table adéquate à l'étape 3 (cad E2:G12, E2:H12, &). Le reste des étapes reste inchangé.
Pour plus de lisibilité, il est possible de cacher la valeur de la cellule qui contient la formule. Ici : F2.
Pour ce faire, il faut
1) sélectionner la cellule ;
2) choisir la commande Format|Cellule dans le menu ;
4) dans l'onglet « nombre », choisir Catégorie|Personnalisée ;
5) tapez « ; » dans l'espace réservé sous « Type: »
Le directeur de la société FLOP est heureux. Il vient de vendre son stock de produits finis avec une large plus-value. Les stocks étaient comptabilisés au bilan pour un montant de 20 € et ont été revendus au prix de 100 €. Le payement se fait en deux temps : 25 % aujourd'hui et 75 % au cours de la prochaine période. Le directeur de FLOP décide de distribuer l'entièreté du bénéfice de la société aux actionnaires. Est-ce une bonne idée ?
Le bilan de la société avant la vente est donné ci-dessous. La société n'est pas soumise à l'impôt et ses immobilisés ne sont pas amortissables.
ACTIF (€) |
PASSIF (€) |
||
IMN |
200 |
FP |
180 |
S |
20 |
DLT |
30 |
CCT |
10 |
DCTexp |
20 |
DISP |
0 |
DCTfin |
0 |
Total |
230 |
Total |
230 |
BFR |
10 |
FRN |
10 |
T |
0 |
|
|
Le compte de résultat se présente de la manière suivante :
Compte de résultats (€) |
|
CA |
100 |
- D S |
- 20 |
= BEN |
= 80 |
è Div |
80 |
Le bilan après la vente devient alors :
ACTIF (€) |
PASSIF (€) |
||
IMN |
200 |
FP |
180 |
S |
0 |
DLT |
30 |
CCT |
85 |
DCTexp |
20 |
DISP |
0 |
DCTfin |
55 |
Total |
285 |
Total |
285 |
BFR |
65 |
FRN |
10 |
T |
-55 |
|
|
La vente des stocks a induit 3 changements dans le bilan :
La distribution du bénéfice doit diminuer le disponible. Cependant, celui-ci n'étant pas suffisant, la société doit contracter des dettes financières. Le dividende (80) est payé en partie par le disponible (25) et en partie par les DCTfin (80-25=55).
La trésorerie est négative. La société FLOP est donc en difficulté financière malgré son résultat comptable positif.
Si on regarde les flux financiers de l'opération :
Cash Flow de l'opération (€) |
|
BEN |
80 |
- DBFR |
- (65-10) |
= CF |
= 25 |
On voit que le mouvement d'argent induit par la vente des stocks n'est que de 25. Comme la trésorerie était nulle au départ, la société ne peut distribuer que l'argent réellement obtenus par son activité si elle ne veut pas être en difficulté financière.
Plusieurs approches du seuil de rentabilité coexistent, mais toutes ont pour but de déterminer la quantité minimale à produire pour que l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
Tout le monde conviendra qu'une boulangerie ne pourrait s'enrichir en ne vendant qu'un seul pain par jour... il n'y aurait pas assez d'argent gagné pour payer l'électricité du magasin, le personnel, le loyer éventuel (ou l'amortissement, le cas échéant) en sus des ingrédients indispensables à faire le pain (farine, levure, sel et eau).
L'analyse de l'activité et de la croissance d'une firme dépend de plusieurs facteurs : l'objectif principal d'une entreprise étant de produire et par conséquent, de créer des bénéfices.
Mais, comment déterminer à quel moment une entreprise couvre ses frais de production, crée des bénéfices et est rentable ? Un seul élément peut nous le confirmer : c'est l'analyse du « point mort » de la firme ! Le « point mort » est un principe permettant de calculer le « seuil de rentabilité » d'une firme c'est-à-dire, de déterminer le chiffre d'affaires à partir duquel elle pourra dégager une marge de bénéfice.
En d'autres termes, le « point mort » mesure le niveau d'activité à partir duquel le chiffre d'affaire relatif à la quantité de biens produits et vendus couvre l'ensemble des charges de l'entreprise.
Une première méthode détermine la quantité à produire pour que l'ensemble des coûts (fixes et variables) égale la recette totale.
La deuxième méthode calcule la marge sur coût variable unitaire, puis divise les frais fixes par cette marge sur coût.
Les coûts variables, ce sont les éléments intervenant proportionnellement au volume de production ;
exemples : main d'Suvre, matières premières &
Les coûts fixes, ce sont ceux qui ne varient pas en fonction de la taille de l'activité. Autrement dit, il s'agit des coûts qui restent constants malgré le volume de production ;
exemples : frais d'électricité, d'assurance, les salaires ou d'autres coûts directs, main d'Suvre, matières premières &
source : http://www.becompta.be/modules/dictionnaire/837-comptable-cout-fixe.html
Une entreprise produit des bonnets en laine.
Ses frais fixes de production s'élèvent à 70.000 €
Ses frais variables s'élèvent à 25 € par bonnet.
Sachant qu'elle peut produire jusqu'à 1000 bonnets par mois et qu'elle peut les vendre à 200 € pièce, déterminons le volume de production minimal qui lui permet de ne pas être en perte.
Volume | Coûts variables | Coûts fixes | Coûts totaux | Recette | Résultat |
0 | 0 | 70 000 | 70 000 | 0 | - 70 000 |
100 | 2 500 | 70 000 | 72 500 | 20 000 | - 52 500 |
200 | 5 000 | 70 000 | 75 000 | 40 000 | - 35 000 |
300 | 7 500 | 70 000 | 77 500 | 60 000 | - 17 500 |
400 | 10 000 | 70 000 | 80 000 | 80 000 | 0 |
500 | 12 500 | 70 000 | 82 500 | 100 000 | + 17 500 |
600 | 15 000 | 70 000 | 85 000 | 120 000 | + 35 000 |
On constate donc que pour un volume en deça de 400 unités, l'entreprise est en perte, pour un volume au-delà, elle est en situation de profit. Son seuil de rentabilité sera donc de 400 unités à produire.
voir aussi présentation pwp
d'après Sava
Avec les mêmes chiffres que l'exemple donné ci-dessus, on calculera la marge sur coût variable. À savoir ce que l'entreprise gagne sur ces coûts variables par unité produite : ce qui donnera 200 - 25, soit 175 € sur coût variable, donc sans tenir compte des coûts fixes.
Compte tenu que les coûts fixes sont de 70 000 €, combien d'unités faudra-t-il produire pour couvrir ces frais fixes ? Il suffit de diviser les frais fixes par le montant gagné par unité sur coût variable... 70 000 / 175 = 400...
Donc les 400 premières unités produites dégageront un profit sur coût variable qui sera insuffisant et totalement absorbé par les coûts fixes... au delà, l'entreprise commence à gagner.
Pour arriver à calculer le bénéfice, il faut dans un premier temps imputer sur le chiffre d'affaires encore appelé « montant des ventes », les charges relatives à la production de ce bien, lesquelles sont réparties en « charges variables » et en « charges fixes » .
Les « charges variables » sont comme leur nom l'indique, des charges dont le montant varie en fonction du niveau de la production. C'est le cas par exemple des matières premières, des marchandises, des commerciaux dont la rémunération est fonction des objectifs de vente ... et de certaines charges de transport pour ne citer que celles-là !
Les « charges fixes » quant à elles, sont celles supportées par l'entreprise, qu'il y ait production ou non. Elles concernent, le frais généraux à savoir les charges du personnel, les frais de recherches et d'études, les frais d'entretien , les charges de main-d'oeuvre ... mais également les amortissements des immobilisations.
Cependant, après avoir déterminé les « charges fixes » et les «charges variables», il faut calculer la « marge sur coût variable » qui est la différence entre le chiffre d'affaires et les « charges variables » (et retranscrite en pourcentage du chiffre d'affaires). Et lorsque le chiffre d'affaires dépasse le montant des « charges variables », on dit que l'entreprise dégage une « marge sur coût variable », élément primordial dans la détermination du «point mort» de la firme.
Le « point mort » de l'entreprise sera alors obtenu en divisant le montant des «charges variables» par la marge sur coût variable (en % du chiffre d'affaires ). À ce niveau d'activité, l'entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte du fait que le montant de ses ventes est égal au montant de ses charges variables. Le bénéfice à ce stade est nul.
Face aux difficultés économiques, les entreprises se fixent donc pour objectif, d'avoir un « point mort » de plus en plus faible pour limiter au maximum le montant de leurs « charges fixes », lorsqu'elles n'arrivent plus à augmenter de façon significative leurs ventes. Le « point mort » est donc par définition un point d'équilibre où l'Entreprise ne réalise ni perte ni bénéfice.
Au-delà de ce seuil, elle rentre dans une « zone de gain », raison pour laquelle le « point mort » est également appelé « seuil de rentabilité ».
voir aussi présentation pwp rentabilité par la marge chez PizzaBraine
Remarque : dans les deux approches, si on ne dispose pas des coût variable unitaire, rien n'empêche de faire le calcul par "euro de chiffre d'affaire", puis de déterminer le chiffre d'affaire minimal pour que l'entreprise dépasse son point mort.
Ainsi, chez GUESS WHO CUY, on retrouve les coûts des ventes et prestations ventlilés : achat (720), loyer (15), amortissem. (6), autres frais (65). On acceptera facilement que les achats soient des coûts variables (720) et que les autres coûts soient fixes (86).
Dès lors :
Ce qui signifie que le CA minimal doit être de 355,2 ce qui est bien inférieur au CA réel de 950.
[1] Pour de plus amples informations, consultez le site de XBRL International (www.XBRL.org)
ou celui de la juridiction belge (www.nbb.be).
[2] Notre collectif a décidé de citer les 18 pages référencées par google "combinaison de la rentabilité commerciale déterminée par" et qui reprennent exactement le même texte... respect de la propriété intellectuelle oblige... parmi ces 18 références, il y a au moins 17 copieurs parasites en date du 15 octobre 2012.
la gestion d'entreprise - Le geste qui Compte
tazi.omar.free.fr/gqc/gestion%20d'entreprise.htm
Résultat net / Ventes (1) fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale déterminée par la politique des prix * Ventes / Total Actifs (2) ratio de ...
La marge commerciale
sylviejo.perso.infonie.fr/formation/.../definitionsoldedegestion.htm
fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio de rotation ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, la ...
[PDF]
PrimoPDF, Job 5 - Agence tunisienne de l'emploi
www.emploi.nat.tn/upload/.../un_systeme_de_gestion_financiere.pdf
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio de rotation ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, la ...
Le Rendement des Capitaux - bilan entreprise
www.netpme.fr/bilan-entreprise/31-rendement-capitaux.html
3 juin 2011 – fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
GESTION D'ENTREPRISE - ??????? ??????
forum.kooora.com/f.aspx?t=20145694
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forum.kooora.com/f.aspx?t=20419533
Résultat net / Ventes (1) fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale déterminée par la politique des prix * Ventes / Total Actifs (2) ratio de ...
GESTION D'ENTREPRISE - ??????? ???? ?????
www.startimes.com/f.aspx?t=20145694
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29 janv. 2008 – fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
dimatop |
www.freewebs.com/dimatop/dossierseconomiques.htmRésultat net /
Ventes (1) fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale déterminée par la politique des prix * Ventes / Total Actifs (2) ratio de ...
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29 janv. 2008 – fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
audit
www.docstoc.com › Business › Accounting
7 janv. 2012 – fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), du ratio ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
Un Systeme de Gestion Financiere - Scribd
it.scribd.com/doc/34580340/Un-Systeme-de-Gestion-Financiere
20 juil. 2010 – ... (3) fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
Les états financiers
fr.scribd.com/doc/50432282/Les-etats-financiers
3 oct. 2011 – ... fait apparaître une combinaison · · · de la rentabilité commerciale (1), ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix ; la ...
Un Systeme de Gestion Financiere - Scribd
fr.scribd.com/doc/34580340/Un-Systeme-de-Gestion-Financiere
20 juil. 2010 – ... (3) fait apparaître une combinaison de la rentabilité commerciale (1), ... La rentabilité commerciale est déterminée par la politique des prix, ...
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