Conseils de typographie ou dʼorthotypographie
 
 Les normes belges, européennes ou internationales

cuy copyleft
  See You Why?  

 


ligatures | Orthotypographie accueil |   erreurs et ignorances des concepteurs des normes belges


Les normes belges...

 

... européennes et internationales...

 

En 1991, une norme belge NBN Z 01-002, uniquement pour la présentation de lettres commerciales, fut créée. Vingt-cinq ans plus tard, cette norme nʼest toujours pas suivie, ni dans la presse belge, ni chez les éditeurs ou imprimeurs, ni dans lʼenseignement, tant ces consignes sont peu claires et contradictoires. Cʼest probablement parce que ces normes sont si peu compréhensibles, voire même admissibles, ou qu'elles ne sont applicables quʼà du courrier administratif ou à des lettres commerciales que lʼon sʼy intéresse si peu, ou si mal.

Chaque langue a sa propre typographie :

Après de multiples recherches, il nʼexiste à notre connaissance ni normes européennes, ni normes internationales. Cependant, deux institutions européennes ou internationales ont pris en mains dʼharmoniser une typographie commune pour les documents officiels publiés par ces institutions... dans un premier temps pour 11 langues en 1997, puis pour 24 langues...

Ces deux institutions sont :
* Législation et publications de lʼUE et son Code de rédaction interinstitutionnel, dont la version en langue française ;
* Cedefop, ou Centre européen pour le développement de la formation professionnelle, agence communautaire créée en 1975 pour promouvoir le développement de l’enseignement et de la formation professionnels au sein de l’Union européenne et qui a édité sa propre présentation normalisée des documents du Cedefop, aussi disponible ici.

Essentiellement inspirées des usages propres aux langues germaniques[6], nos normes typographiques belges pourraient être comprises comme une volonté dʼharmonisation de nos trois langues nationales : le français, le néerlandais et lʼallemand. Nous aimerions le croire... et nous pourrions admettre que nos normes belges soient un premier pas entre la typographie de lʼune de nos langues nationales et de ces normes à intention internationale. Notre but ci-après sera de mesurer les écarts qui existent entre ces différentes normes.

Nous étudierons :

 

 

 

 

 

 
 

espaces protégées, fixes, fines ou insécables

* la langue française :

La typographie soignée de la langue française est fort précise concernant lʼusage des espaces insécables, voire fines. Le sujet a été traité dans notre page Ponctuation et espaces.

* notre norme belge NB Z 01-002 :

Le document NBN_Z_01-002;2002(F).pdf relatif à nos normes belges fait état dʼespaces mais sans aucune distinction entre les espaces ordinaires et les espaces insécables... bien regrettable pour un document qui traite de typographie...
Pour corriger cette lacune, la FESEC, responsable de l'enseignement libre en Belgique a publié le document

* le code de rédaction interinstitutionnel :

Les auteurs
• parlent dʼespaces protégées qui permettent d’éviter de couper en fin de ligne des entités qui doivent rester en un seul bloc, voir 4.2.3. ;
• en reparlent en les appelant cette fois espaces fixes, quand ils distinguent les espacements utilisés en traitement de texte et en présentation typographique, voir 6.4. ;
• y font à nouveau allusion lorsquʼils précisent la manière de noter lʼheure (un h s’écrivant toujours sans point et étant précédé et suivi d’une espace fine), voir 10.4.1. ;
• rappellent en 8.1., que les appels de notes de bas de page se notent avec un chiffre en mode supérieur entre parenthèses au niveau du texte, le tout précédé d’une espace fine et suivi d’une éventuelle ponctuation ;
• précisent en 6.5. que pour les nombres, les valeurs supérieures à l’unité se présentent par série de trois, chaque série étant séparée de l’autre par une espace fine (et non par un point) ;

* les publications Cedefop :

Ici aussi, les auteurs, bien que beaucoup plus succincts dans leurs propos
• font allusion (cf. p. 3) aux espaces protégées pour les appels de notes de bas de page qui doivent apparaitre en chiffres en mode supérieur entre parenthèses au niveau du texte ; elles sont précédées d’une espace protégée et suivies d’une éventuelle ponctuation.
Exemple: les références au Cedefop (1) sont également présentes dans la communication de la Commission (2); néanmoins, on ne les retrouve pas dans le texte du Conseil (3) ;
• rappellent aussi (cf. p. 16) que lʼespace protégée (ep) permet dʼéviter de couper en fin de ligne une expression qui doit rester en un seul bloc. Il faut lʼutiliser dans les cas suivants:
M. C.epP. Dupont, JO Lep, n°ep, p.ep, +ep, 100ep000, 300epMioepEUR, 18ephep30, ep%… ;
• et, concernant les guillemets (cf. p. 16), précisent que les guillemets servent à encadrer une citation ou à mettre certains termes en évidence. Il convient de ne pas combiner guillemets et italique. Les expressions étrangères et les titres dʼoeuvres ou de journaux doivent être composés en italique sans guillemets. Si plusieurs niveaux de guillemets sont nécessaires, utiliser des signes distincts: «Les conclusions de l’article “Pour une nouvelle reconnaissance des diplômes”[…]».
Ne pas laisser d’espace après les guillemets ouvrants, ni avant les guillemets fermants ;
• de même, pour les unités de mesure et les symboles scientifiques, ils spécifient quils s’écrivent sans point et sont invariables. Ils sont en outre séparés du nombre qui les précède par une espace protégée:
Exemple: 4epha, 9epm, 20eptjp, 55epdB(A), 2ep000epm3/s ;
• précisent encore leur usage à propos des valeurs numériques à quatre chiffres ou plus (cf. p. 19), avec le trait dʼunion (cf. p. 19), avec lʼabréviation « no » (cf. p. 17), pour le signe « % » (cf. p. 17).

* conclusion :

Nous déplorons quʼune brochure, sensée être une référence nationale concernant la typographie, ne fasse aucune allusion à cette espace particulière dénommée tantôt fixe ou fine, protégée ou insécable... utilisée dans toute les langues. En néerlandais, on parle de « harde spatie » et en allemand de « geschütztes Leerzeichen ».
Nos trois langues nationales recommandent lʼemploi de lʼespace insécable, voire fine, des normes européennes ou internationales en préconisent lʼusage, mais nos normes nationales préfèrent ignorer ce signe typographique...
Nous avions déjà commenté cette lacune dans ce document que nous avons analysé ici.

 

  

guillemets

* la langue française :

La typographie soignée de la langue française est fort précise concernant lʼusage des guillemets. Le sujet a été traité dans notre page Guillemets. Les chevrons ou guillemets à la française (avec espaces fines ou insécables intérieures qui encadrent le texte mis en évidence) sont généralement utilisés (« vv vv »).
Les guillemets anglais (“vv vv”) sont utilisés dans le cas de citations contenues dans une autre citation (citation de second ordre).
Les guillemets anglais simples (‘vv vv’) sont requis dans le cas extrême de citations contenues dans une autre citation, elle-même contenue dans une citation...
Ex. :

Et le journaliste de se défendre : « Jʼai écrit : Son entraîneur a prétendu que cette jeune sportive est dopée et irresponsable’.” Ce nʼest donc pas moi qui lʼai traitée de dopée et irresponsable. »


* notre norme belge NB Z 01-002 :

Notre norme belge préconise les guillemets anglais (sic !, cf. notre page Guillemets), sans espaces intérieures. Curieusement, ces mêmes normes utilisent essentiellement les guillemets dactylographiques sans espaces intérieures (rejetés par toutes les typographies de toutes les langues, voir notre page Guillemets), ou plus rarement les chevrons ou guillemets à la française, conformément à la typographie de la langue française et avec les espaces intérieures.

* le code de rédaction interinstitutionnel :

Sous la rubrique 4.2.3. Préparation du texte, les auteurs résument ce quʼil faut savoir à propos des guillemets :

— Utiliser les guillemets propres à la langue.
— En langue française, il existe trois niveaux de guillemets (entre parenthèses, le code alphanumérique à utiliser pour la saisie):

niveau 1
(citation principale)
«…» (Alt 174/Alt 175)
niveau 2
(citation dans citation)
“…” (Alt 0147/Alt 0148)
niveau 3
(citation dans citation
dans citation)
‘…’ (Alt 0145/Alt 0146)

Nous renvoyons le lecteur à la rubrique 5.10.1., sʼil veut connaitre leur point de vue concernant les citations ; la rubrique 10.1.7., sʼil souhaite lire à propos des guillemets 3.6. ; si les définitions (avec guillemets) dʼun mot ou dʼune expression lʼintéressent ou à la rubrique 5.8., si la mise en évidence par les guillemets fait partie de ses préoccupations.

* les publications Cedefop :

Les auteurs du Cedefop ne contredisent pas le code de rédaction interinstitutionnel concernant les guillemets, ils précisent sobrement en page 16 :

Les guillemets servent à encadrer une citation ou à mettre certains termes en évidence. Il convient de ne pas combiner guillemets et italique. Les expressions étrangères et les titres dʼœuvres ou de journaux doivent être composés en italique sans guillemets. Si plusieurs niveaux de guillemets sont nécessaires, utiliser des signes distincts: «Les conclusions de l’article “Pour une nouvelle reconnaissance des diplômes”[…]». 
Ne pas laisser d’espace après les guillemets ouvrants, ni avant les guillemets fermants.

* conclusion :

Le lecteur aura compris que seules nos normes dites nationales ne préconisent pas les guillemets à la française, mais des guillemets à lʼanglaise... et de plus, nʼen font pas usage dans leur document, car ils y utilisent les guillemets dactylographiques, rejetés par toute typographie qui se veut soignée...
une raison de plus de mettre ce document (officiel !) en doute, voir autres raisons analysées ici.

Concernant la suppression de lʼespace insécable ou fine encadrant le texte mis en évidence par des guillemets, on comprendra que dans un souci dʼuniformisation européenne, vingt-quatre communautés linguistiques se soient efforcées dʼétablir un schéma de travail commun, garantissant par là une stabilité de l’image que les institutions de l’Union européenne veulent donner au citoyen. Facteur de cohésion entre les différents groupes linguistiques, mais aussi entre les institutions, organes et organismes décentralisés qui se sont multipliés ces dernières années, cet ouvrage démontre que le multilinguisme n’est pas nécessairement source de disparité. L’Europe veut répondre à tous et est parvenue avec cet outil à unir ses ressources linguistiques pour faire de cette apparente disparité un facteur d’union incomparable entre tous ceux qui sont appelés à intervenir dans les textes émis par l’Union européenne. Les conclusions du comité interinstitutionnel «Code de rédaction» sont applicables dans l’ensemble des institutions, organes et organismes de l’Union, et l’Office des publications doit veiller à leur mise en œuvre. Respecter le Code, c’est garantir l’image d’une Europe bien décidée à servir le citoyen: lui assurer un service dans sa langue tout en veillant à l’harmonie et à l’unicité du message diffusé à tous.(1) Mais une lettre à lʼélu(e) de son cœur ou à un futur employeur nʼa pas vocation à être considérée comme publication européenne, ni même à prétendre être un document commercial belge... Comprenne qui pourra !

 
 
 

points de suspension

* la langue française :

Nous ne rappellerons pas en détail ce qui a déjà été traité dans notre page relative aux points de suspension, mais nous nous attarderons particulièrement aux espacements ou autres signes de ponctuation qui encadrent cette ellipse.

Lʼune des règles est de coller les points de suspension au texte qui les précède, cʼest-à-dire sans espace avant, sauf sʼils remplacent un mot ou un groupe de mots.

Une deuxième règle est de ne jamais être précédés dʼune virgule ou dʼun point-virgule.

Une troisième règle spécifie que, placés entre crochets, les guillemets marquent un passage omis dans une citation.

* notre norme belge NB Z 01-002 :

Nos normes belges rejettent la première règle énoncée ci-dessus, puisque dans tous les cas (le lecteur intelligent se demandera pourquoi il y a lieu de différencier ces cas), elles préconisent lʼespace avant, on lira en effet (cf. p. 4) :

Points de suspension
(dans une phrase)
 ...   1   1  Cʼest ainsi que ... nous verrons plus tard.
Points de suspension
(à la fin dʼune phrase)
 ...   1   1  Nous sommes arrivés ... on nous attendait.
Points de suspension
(dans une énumération)
 ...   1   1  Le français, lʼespagnol, lʼitalien, ... sont des langues romanes.

Elles contredisent aussi la deuxième règle rappelée ci-dessus, puisquʼon y lit :

p. 6 : nbn virgule points de suspension

p. 11 : nbn virgule suspension p11

alors que dʼautres énumérations suspendues nʼont pas droit à cette virgule impropre (cf. p. 10, point 7.1., p. 15, point 9 et p. 16, point 9.7.) . Cʼest dire à quel point lʼIBN est soucieuse de respecter ses propres codes de conduite.

Elles sont en désaccord avec la troisième règle énoncée ci-dessus, car elles ne font allusion quʼà des guillemets placés entre parenthèses :pts suspce qui serait conforme à la typographie de la langue française, sauf que lʼorthotypographie suggère des crochets et non des parenthèses.

 

* le code de rédaction interinstitutionnel :

10.1.9. points de suspension

― ils remplacent une fin de phrase ou d’énumération, dans le sens de « etc. », ou servent à indiquer un arrêt dans l’expression de la pensée, quel qu’en soit le motif; ils sont alors collés à la dernière lettre qui les précède [...]
― ils remplacent un nom ou un mot entier que l’on veut taire ; ils sont alors précédés et suivis de l’espace normale [...]
— ils remplacent la fin d’un nom dont on ne donne que l’initiale ; ils sont alors collés à l’initiale [...]

 

* les publications Cedefop :

Les auteurs ne font aucun commentaire propre aux points de suspension ; ils signalent seulement, en page 19, en traitant des parenthèses et crochets, que « les crochets sont utilisés [...] dans les citations, pour encadrer les points de suspension signalant une suppression »

* conclusion :

Nous déplorons ici encore de faire constater à notre lecteur que non seulement nos normes belges contredisent la moitié des normes de la langue française, mais de plus, sʼécartent également des résultats des efforts européens ou interinstitutionnels.

Ces normes, contraires aux normes de la langue française, sʼopposent même au néerlandais qui préconise lʼabsence dʼespace entre le mot que lʼon suspend dʼachever et les points de suspension qui marquent cet arrêt Als evenwel een woord wordt afgebroken, komt er geen spatie voor het beletselteken (2). Elles sʼopposent aussi aux habitudes de la langue allemande qui précise Viele Stilhandbücher empfehlen einen Abstand vor und nach jeder Ellipse, als ob diese ein Wort wäre, aber Typographen bevorzugen oft die Ellipse ohne diese Abstände (3), ce qui signifie que, pour l'allemand, beaucoup de manuels de style recommandent une espace avant et après chaque ellipse, comme si elle était un mot , mais les typographes préfèrent souvent l'ellipse sans cette espace.

.

 

 

Capitales et majuscules

* la langue française :

Pour résumer notre page spéciale traitant des majuscules et capitales, minuscules et bas-de-casse, nous avons traité de la majuscule du grammairien (uniquement pour la première lettre d'un mot) et de la capitale du typographe. Nous y avons ajouté une page spéciale dico, avec des relevés dans divers dictionnaires et qui tente d'expliquer pourquoi il est impossible d'écrire un mot entièrement en majuscules, mais bien en capitales et pourquoi PARIS, même écrit en capitales, ne comptait qu'une majuscule mais quatre minuscules. Nous invitons le lecteur à relire cette page s'il ne saisit toujours pas la différence entre les deux.

* notre norme belge NBN Z 01-002 :

Les auteurs de la NBN Z 01-002 ne connaissent pas le terme « capitale », malgré qu'ils traitent de typographie et emploient les termes de majuscules et minuscules, même s'ils s'agit de capitales ou de bas-de-casse.
Dès la page 3, on y lit : Vous pouvez utiliser les signes diacritiques pour les majuscules, et dans les exemples donnés, on y accentue toutes les capitales et pas les majuscules qui ne sont que le premier caractère d'un mot.

* le code de rédaction interinstitutionnel :

précise bien que l’historique des lettres alphabétiques définit la lettre majuscule comme une lettre plus grande que les autres, ornée ou non, marquant le début d’un chapitre, d’un paragraphe ou d’une phrase. [...] En règle générale, la majuscule est utilisée comme première lettre des noms propres. Un nom ou un mot écrit entièrement en majuscules est dit écrit “en lettres capitales”.

* les publications Cedefop :

emploie judicieusement les termes « majuscules » et « capitales ». On lira :
« Ne pas écrire les mots en capitales, utiliser majuscules et minuscules. »,
« tout en capitales, sans points ni accents » et
« capitale initiale suivie de minuscules, sauf si ».

* conclusion :

une fois de plus, les auteurs (anonymes) de nos normes belges qui, rappelons-le, traitent de la typographie de textes commerciaux et administratifs ne connaissent pas la différence entre “capitales”, caractéristique typographique d'un caractère, et “majuscules”, élément grammatical et propre à chaque langue d'un caractère... et ils veulent être crus...

 

  
 

 

Normes belges : que conclure ?

Quasi aucune des références typographiques belges ne nous a donné pleine satisfaction.

Nous croyons cependant que le respect de nos lecteurs implique une cohérence interne, ce qui signifie entre autres et avant tout, de faire soi-même ce que lʼon prétend devoir faire. Il se fait que malheureusement cʼest par ce défaut que pèchent généralement les pourfendeurs des dites prescriptions typographiques belges.

En savoir plus ici.

« Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui nʼen savent pas plus quʼeux. » (Pierre Dac)

 

 

 

 


[1] cf. Avant-propos de Martine REICHERTS, Directeur général, Office des publications (http://publications.europa.eu/code/fr/fr-000700.htm)

[2] cf. Taaladvies, beletselteken http://taaladvies.net/taal/advies/tekst/90/%22

[3] cf. https://books.google.be/books?id=JQEJXFINXD8C&pg=PA195&lpg=PA195&dq=%22einen+Abstand+vor+und+nach+jeder+Ellipse%22&source=bl&ots=xSbFzWZ-Ay&sig=M444Bie5R6c3wnUPnDWKDK6rnuk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjOiKq05JzMAhWsDsAKHYAaCGwQ6AEIGzAA#v=onepage&q=%22einen%20Abstand%20vor%20und%20nach%20jeder%20Ellipse%22&f=false

Quelques sites qui nous ont inspiré :

 


ligatures | Orthotypographie accueil |   erreurs et ignorances des concepteurs des normes belges




Voir aussi :

et les caractères spéciaux avec "alt"... toujours utile... touche alt

caractère
capitale
À Â Ç È É Ê Ë Î Ï Ô Ù Û Ü
alt + 4 chiffr. 0192 0194 0199 0200 0201 0202 0203 0206 0207 0212 0217 0219 0220
alt + 3 chiffr. 183 182 128 212 144 210 211 215 216 226 235 234 154
 
caractère
bas d casse
à â ç è é ê ë î ï ô ù û ü
alt + 4 chiffr. 0224 0226 0231 0232 0233 0234 0235 0238 0239 0244 0249 0251 0252
alt + 3 chiffr. 133 131 135 138 130 136 137 140 139 147 151 150 129
 
caractère
autre
« » œ æ Œ Æ esp.
inséc.
"
alt + 4 chiffr. 0171 0187 0156 0230 0140 0198 0133 0160 0147 0148 0034 0145 0146
alt + 2 ou 3 chiffr. 174 175 339 145 338 146 / 255 / / 34 / /
 
caractère
autre
¡ ¿ ¼ ½ ¾ ± ñ Ñ . .
alt + 4 chiffr. 0150 0151 0161 0191 0188 0189 0190 0177 0241 0209 0128 0 0
alt + 2 ou 3 chiffr.     173 168 172 171 243 241 164 165 / / /

Si vous n'avez pas de pavé numérique sur un ordi portable,
il suffit d'appuyer sur les touches Fn et NumLock (Inser) en même temps,
et le pavé numérique sur les touches
clavier numérique7(7)   8(8)   9(9)   0(/)

U(4)   I(5)   O(6)   P(*)

  J(1) K(2)   L(3)   M(-)


  ?(0)           /(.)   §+(+)

(la dernière ligne/colonne est/sont différente(s) selon les claviers belges, français...)
 
 


 
sera activé
et les raccourcis Alt + code chiffré fonctionneront.