Dico économique, financier
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 Ubiquité (don d') :
capacité d'être en plusieurs lieux à la fois. Image de la mobilité des capitaux abstraits. Possibilité d'être emprunté dans un pays (quelconque), de s'investir dans un autre (production délocalisée dans les pays à bas salaires) pour se réaliser dans un troisième (vente dans les pays à hauts revenus). Cette ubiquité ne peut concerner tous les capitaux. Elle n'est pas donnée à toutes les entreprises.

 UEBL (Union Economique Belgo-Luxembourgeoise) :
Le traité d’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) fut signé en 1921 pour une durée de 50 ans. Les relations économiques et monétaires de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg se sont développées dans ce cadre.
Entre 1944 et 2002 (introduction de l' euro) le franc belge et le franc luxembourgeois avaient la même parité. Expirant en 1972, la Convention initiale a été prolongée de dix ans en 1982 et en 1992.
Le 18 décembre 2002 les deux pays et les trois régions de Belgique ont signé une nouvelle convention UEBL.

  Unanimité (principe de l’) :
La règle de décision à l’unanimité a pour avantage par rapport à la règle de décision majoritaire de mieux respecter les préférences individuelles. Toutefois, compte tenu du coût élevé permettant d’arriver à l’accord général, l'application d'une telle règle est difficile. Au total, le coût des décisions fondées sur un degré de consentement élevé doit être contrebalancé par les coûts auxquels l’individu doit faire face si la décision majoritaire va à l'encontre de ses propres intérêts.

 Union douanière :
L'union douanière est une forme d'intégration économique qui consiste non seulement à supprimer les barrières douanières entre les pays membres (comme dans les zones de libre-échange) mais également à créer un tarif extérieur commun par rapport au reste du monde (exemple: le Zollverein).
(Voir également la théorie de l'intégration régionale.)

 Union européenne :
nom donné, à la suite du traité de Maastricht, à la construction politique, économique et monétaire dans laquelle, on trouve aujourd'hui vingt-sept pays européens. Ce nom remplace ceux de "Communauté économique européenne" et "Marché commun", donnés par le traité de Rome en 1957. 
Les États membres sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, République tchèque et rattachements récents : le 1er janvier 2007, la Bulgarie et la Roumanie.

 Union économique et monétaire (UEM) :
Officiellement adoptée par le traité sur l'Union européenne de 1992, l'UEM désigne la zone des pays de l'Union Européenne qui partagent la même politique monétaire et la même monnaie, l'euro. L'UEM est entrée en vigueur le 1er janvier 1999 lorsque l'euro est devenu une monnaie légale et que les monnaies des 11 pays participants sont devenues des subdivisions de l'euro. Quatre Etats membres n'ont pas adopté la monnaie unique, soit parce qu'ils l'ont décidé (le Royaume-Uni et le Danemark ont fait jouer la clause d'opting out) soit parce qu'ils ne remplissaient pas les critères de convergence établis par le traité de Maastricht (Grèce et Suède).
Le traité prévoyait que l'UEM se déroule en trois phases préliminaires :
Phase n°1 (du 1er juillet 1990 au 31 décembre 1993): libre circulation des capitaux entre les Etats membres, renforcement de la coordination des politiques économiques et intensification de la coopération entre banques centrales.
Phase n°2 (du 1er janvier 1994 au 31 décembre 1998) : convergence des politiques économiques et monétaires des Etats membres (en vue d'assurer la stabilité des prix et une situation saine des finances publiques).
Phase n°3 (qui a commencé le 1er janvier 1999) : création d'une banque centrale européenne, fixation des taux de change et introduction d'une monnaie unique.
Phase n°4 (le 1er janvier 2002 et au-delà) : introduction des pièces et billets en euros dans les 12 pays de l'UEM.

 Union libre : Ou concubinage. Union caractérisée par une vie commune de deux personnes du même sexe ou de sexe différent, sans aucun lien familial ni juridique.
La Belgique reconnaît le mariage entre personnes de même sexe.
La Belgique reconnaît aussi des droits juridiques entre 'cohabitants légaux'.

 Unités de comptes :
Supports d'investissement autres que les euros qui composent les contrats d'assurance-vie. Les principales unités de comptes sont les actions, les obligations et l'immobilier.

 Unités monétaires :
Une devise est une unité monétaire. Elle est émise le plus souvent sous le contrôle d’une banque centrale (mais peut aussi être émise à partir d’un fond de panier collectif en multiples devises, géré par une organisation internationale adossée à plusieurs banques centrales indépendantes où ces fonds sont garantis par le dépôt de réserves).
Chaque pays a une devise officielle ayant cours légal sur son territoire. Cependant plusieurs pays peuvent :
Utiliser la même devise (cas de l’euro avec les pays membres de l’Union monétaire européenne), ou encore du Liechstenstein en union monétaire avec la Suisse (avec le franc suisse) ;
Adopter une devise étrangère comme unité monétaire légale : cas de Panama et de l'Équateur (avec le dollar américain), ou encore du Vatican, de Saint-Marin, de Monaco et du Kosovo, et de facto d'Andorre et du Monténégro (avec l'euro). Pour des raisons pratiques, chaque devise est souvent subdivisée en une autre unité égale à une fraction de la devise légale : 1/1000 (les millimes du dinar tunisien), 1/100 (les centimes de l’Euro), 1/10 (voire 1/5 ou 1/20).

 Usage :
L’usage est l'action de se servir de quelque chose. C'est également la fonction ou le service d'un appareil. C'est aussi la coutume, l'habitude communes à un groupe, un ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une collection d’objets (que l'on appelle éléments...) de pratiques sociales, l'expérience de ce qu'il faut dire ou faire.
L'usage est l'emploi ordinaire des mots chez le plus grand nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.)

 Usufruit :
Droit réel principal, démembrement du droit de propriété, qui confère à son titulaire le droit dutiliser la chose (usus), et den percevoir les fruits (les revenus de ce bien ; fructus), mais non celui den disposer, lequel appartient au nu-propriétaire.
L’usufruit est le droit d’usage et le droit aux fruits (exemple : revenus locatifs) d’un bien déterminé. L’usufruitier n’a toutefois pas de droit de disposition sur le bien : il ne peut ni le vendre, ni le donner, ni le démolir. Cf. pleine propriété et nue-propriété.

 Usure :
L'usure est définie comme un intérêt perçu au-delà de l'intérêt licite ou encore un délit commis par celui qui prête de l'argent à un taux d'intérêt excessif.
voir anatocisme

 Utilisateur :
De manière générale, le mot utilisateur désigne une personne qui utilise quelque chose.

 Utilitarisme :
Ce courant de pensée a été développé par Bentham, moraliste anglais (1748-1832). Selon cet auteur, le comportement et le choix des individus rationnels résultent d'un calcul visant à maximiser la quantité de plaisir et à minimiser la quantité de peine, le bonheur étant défini comme la différence entre les plaisirs et les peines. Le bonheur social est mesuré par la somme des bonheurs individuels et la meilleure société est celle qui offre "le plus grand bonheur au plus grand nombre".
Théorie philosophique selon laquelle les individus recherchent le maximum de plaisir tout en limitant leurs peines et leurs efforts. L'utilitarisme sert de fondement à la théorie économique néoclassique qui définit l'individu comme un "homme économique" ("homo oeconomicus"), recherchant son seul intérêt.
(Voir également la théorie du libéralisme.)

 Utilité :
 L'utilité d'un bien quelconque mesure la satisfaction globale que l'individu retire de ce bien. Le niveau d'utilité totale dépend de la quantité du bien.
L'utilité marginale d'un bien imparfaitement divisible est la variation de l'utilité totale induite par une unité supplémentaire de ce bien. L'utilité marginale d'un bien parfaitement divisible est la variation de l'utilité totale pour une variation infinitésimale de la quantité consommée.
(Voir également la théorie microéconomique traditionnelle.)

 Utilité marginale :
L'utilité marginale d'un bien ou d'un service est l'utilité qu'un agent économique tirera de la consommation d'une quantité supplémentaire de ce bien ou ce service. (ex.: utilité de la dernière bière consommée).

 

 

 Unités de production

 

 

 

 

 

 


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