Dico économique, financier
et social
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départ lexique  

 

 

 

 

 R2 :
Ce coefficient fournit une estimation de la part des variations de la variable étudiée (ici la propension à consommer) expliquée par la régression. Il est compris entre 0 et 1. Il permet donc d'apprécier la qualité générale de la régression.

 Rabais :
Réduction accordée lorsque la qualité et / ou le délai de livraison de la marchandise ne correspond pas aux conditions de vente.

 Rachat
 : Opération qui consiste à retirer tout ou partie de l'épargne placée dans un contrat d'assurance-vie. Le rachat peut être partiel ou total.

 Rareté :
Cette notion, qui constitue le postulat de base de nombreuses théories économiques, représente la tension entre les besoins et les ressources disponibles pour les satisfaire. Selon L. Robbins, l'économie est donc la science des choix rendus nécessaires par la rareté des ressources
(Voir également la théorie microéconomique traditionnelle).

 Ratification
 : Acte juridique par lequel une personne confirme, approuve, un engagement pris en son nom par une autre personne.

 Rating
 : Évaluation de la capacité de l'émetteur à rembourser son emprunt obligataire. Afin de mesurer la qualité de crédit des émetteurs, un système de classification, représenté par des lettres (AAA, AA,...) ou également dénommé "rating", a été mis en place.
Les ratings sont établis par des bureaux spécialisés, dont les principaux sont : Standard & Poor's (S&P), Fitch et Moody's.
Via le rating, nous obtenons une estimation de la santé financière (solvabilité) d'une entreprise ou d'organismes publics émettant un emprunt public. La détermination du rating se base sur plusieurs facteurs influençant l'économie au sens large, la capacité de l'émetteur à remplir ses engagements, l'environnement politique...
Un moins bon rating signifie que certaines difficultés peuvent surgir pour le bénéficiaire du crédit au niveau du remboursement du capital prêté ou du paiement des intérêts.

 Ratios :
Ce sont des rapports entre deux valeurs. Ils servent d'indicateurs économiques. Rapport de deux données économiques ou financières permettant notamment la comparaison entre deux entreprises.

 Ratio cours / bénéfice
 : rapport entre le cours de l'action d'une société et son bénéfice net par action. Toutes choses égales par ailleurs, plus le RCB d'une action est élevé, plus cette action est chère.

 Ratio dette / revenu
 : Si vous additionnez l'ensemble des dépenses dévolues au remboursement de toutes les dettes, et que vous le divisez par la somme de vos revenus, vous obtenez le ratio dette / revenus. Il permet de donner une idée précise du niveau d'endettement du ménage.

 Ratios de dépendance démographique :
C'est le rapport de la population des plus de 60 ans à la population des 20-59 ans. On parle de dépendance car il s'agit de mesurer le rapport entre une population "dépendante" et celle supposée la soutenir par leur activité.

 Ratios de dépendance démographique élargi :
C'est le rapport de la population des plus de 60 ans et des moins de 20 ans à celle des 20-59 ans. On parle de ratio de dépendance élargi car il inclut, en plus des retraités, les jeunes inactifs.

 Ratios de dépendance économique :
C'est le rapport de l'ensemble de la population inoccupée (moins de 20 ans, plus de 60 ans, chômeurs) à la population des actifs occupés.

 Ratio q :
C’est le rapport de la valeur marchande de la dette et des fonds propres de l’entreprise sur le coût de remplacement des actifs immobilisés. Ce ratio détermine selon J. Tobin (prix Nobel 1981) l’investissement. Lorsque le ratio q est supérieur à 1 (c’est-à-dire lorsque le matériel et les équipements valent plus que leur coût de remplacement), les entreprises ont tout intérêt à investir et à cesser d’investir dans le cas contraire. Lorsque le ratio est inférieur à 1, il peut être en effet plus avantageux d’acquérir des actifs au moyen d’une fusion que de les acheter.

 Rationalité :
La rationalité économique exprime l'idée que les individus optimalisent, maximisent leur utilité sous la contrainte des ressources disponibles, leur satisfaction résultant d'un arbitrage entre les différents choix qui s'offrent à eux (travail ou loisirs, consommation ou épargne, etc.). On parle à ce sujet de
l’homo Sconomicus.
(Voir également la théorie de l'individualisme méthodologique).

 Rationalité limitée :
Concept forgé par Herbert A. Simon (prix Nobel 1978) selon lequel l’individu ne peut avoir qu’une connaissance approximative des choix possibles car la collecte et le traitement des données sont limités par les capacités intellectuelles de l’homme. Dès lors, l’homme ne cherche pas à atteindre le choix optimal comme chez l’homo Sconomicus mais seulement un certain niveau de satisfaction. Cette rationalité est de nature subjective et relative. Cette rationalité limitée ou procédurale s’oppose à la rationalité substantielle de l’approche néoclassique ainsi qu’aux anticipations rationnelles définies par Muth et Lucas.

 Réactivité
 : capacité appréciée, pour un individu et surtout pour une organisation, de réagir rapidement à un changement de son environnement : goûts des consommateurs, niveau des prix, niveau des salaires, nouvelles techniques, attitude agressive d'un concurrent, nouvelles normes de qualité, etc.

 Réalisation
 : phase finale et cruciale d'un cycle de valorisation du capital. Le capital investi dans une production (industrielle) ou dans l'achat d'une marchandise (capital marchand) ne réalisera un profit que par la vente, à un prix suffisant, de la marchandise ou du produit. Les fluctuations de la demande et celles des taux de change rendent cette réalisation très incertaine.

 Réaménagement
 : Qualifie la renégociation des conditions du crédit consenti avec l'établissement prêteur.

 Récession :
Cette phase du cycle économique désigne une contraction du produit intérieur brut (PIB) pendant deux trimestres consécutifs.
(Voir également la Crise et théorie des cycles économiques).

 Recette :
Montant total des sommes reçues, gagnées, qui sont entrées en caisse à un moment donné.

 Recette publique :
Ensemble des ressources financières de l'état ou des collectivités locales.

 Recherche de rente :
Expression qui qualifie toutes les activités qui consistent en la dépense de ressources rares afin de capter un transfert artificiellement créé.

 Reconnaissance :
Acte par lequel on admet l'existence d'une obligation. Acte par lequel un état reconnaît un gouvernement ou un nouvel état comme légal. Action d'admettre qu'on est l'auteur ou le responsable d'un acte. Reconnaissance d'enfant: acte par lequel on reconnaît officiellement être le père ou la mère d'un enfant naturel. Reconnaissance d'utilité publique: acte administratif permettant à une association, à une fondation, ect. d'avoir une capacité juridique élargie.

 Recouvrement :
Perception de sommes dues.

Redevance : obligation de travail du serf (homme, femme attachés au domaine qu’ils cultivaient moyennant redevance au seigneur qui en était le propriétaire) auprès de son seigneur.
Progressivement transformées en versement en nature (origine du métayage [type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un métayer le soin de cultiver une terre en échange]) ou en argent (origine du fermage) au cours du développement des relations marchandes et monétaires après le Moyen-Age.

 Redistribution :
action de l'État et de l'ensemble des organismes de protection sociale consistant à prélever des impôts, des cotisations sociales, en vue de verser des prestations ou d'assurer plus de justice sociale.
Dans le cadre du fédéralisme budgétaire, c’est le mécanisme par lequel le système budgétaire central ou fédéral tend à réduire à long terme les inégalités structurelles entre les régions par le jeu des transferts et des impôts fédéraux. Plus généralement, on parle de redistribution pour l'ensemble des actions de l'Etat visant à transférer aux ménages une partie de l'impôt collecté en fonction de critères sociaux ou familiaux par exemple.
(Voir également la théorie du fédéralisme budgétaire)

 Redressement judiciaire :
Procédure judiciaire destinée à permettre la sauvegarde de l'entreprise, le maintien de l'activité et de l'emploi, et l'apurement du passif.

 Réel :
En économie, nous parlerons de valeur réelle : Les évolutions de la valeur réelle d’un bien sont les évolutions de sa valeur nominale corrigées de l’effet de l’inflation.
Qui existe, qui concerne une chose.

 Réescompte :
C’est l’opération par laquelle une banque centrale escompte les effets présentés par une banque et déjà escomptés par celle-ci. Le réescompte est utilisé par les banques pour se fournir en liquidités auprès de la banque centrale et pourvoir, ainsi, à leur refinancement. Ce procédé, revenant à une création de monnaie par la banque centrale, constitue l’un des moyens d’intervention de celle-ci sur le volume et l’évolution de la monnaie et du crédit.

 Référé
 : Procédure exceptionnellement expéditive pour statuer sans délai mais provisoirement, sur toute affaire urgente, la décision obtenue ne pouvant préjudicier sur le fond du litige. Lordonnance de référé bénéficie de lexécution provisoire et peut être exécutée sur minute.

 Référendum :
Procédure qui permet à tous les citoyens d'un pays de manisfester par un vote l'approbation ou le rejet d'une mesure proposée par les pouvoirs publics. Consultation des membres d'un groupement, d'une collectivité.

 Refinancement :
Opération par laquelle les banques de second rang se procurent la monnaie banque centrale dont elles ont besoin. Le refinancement peut être opéré à taux fixe (par la technique du réescompte) ou à taux variable (sur le marché interbancaire).

 Réformateur :
Qui réforme, propose de réformer.

 Réforme de l'état : Toute action qui entraînerait de profondes modifications de l'État ; il s'agit de changer la forme de l'état par des actions législatives (révision d'une constitution, par exemple) ou réglementaires (procédures de dépouillement de vote, par exemple) de longue durée.

Régime de la communauté universelle :
Les conjoints peuvent opter pour ce régime matrimonial par contrat de mariage. Le régime de la communauté universelle limite le patrimoine propre des conjoints aux biens (par exemple les vêtements et les outils de travail) et les droits (par exemple la pension) personnels. Tous les autres biens font partie du patrimoine commun. Les autres régimes matrimoniaux sont le régime légal et le régime de la séparation de biens.

Régime de la séparation de biens :
Les conjoints peuvent opter pour ce régime matrimonial par contrat de mariage. Le régime de la séparation de biens ne connaît que deux patrimoines : le patrimoine propre de l’époux et le patrimoine propre de l’autre époux. Il n’y a donc pas de patrimoine commun, mais il peut y avoir une indivision. Les autres régimes matrimoniaux sont le régime légal et le régime de la communauté universelle.

Régime légal :
Les conjoints qui n’ont pas conclu de contrat de mariage sont d’office assujettis au régime légal. Les conjoints peuvent également le choisir expressément par contrat de mariage.
Le régime légal distingue trois patrimoines :
- le patrimoine propre d’un époux,
- le patrimoine propre de l’autre époux et
- le patrimoine commun aux époux.
Les autres régimes matrimoniaux sont le régime de la communauté universelle et le régime de la séparation de biens.

Régime matrimonial :
Un régime matrimonial est un régime reconnu par le droit matrimonial, qui détermine :

  • Quel conjoint est propriétaire des différents biens
  • Comment ces biens doivent être gérés
  • Quel patrimoine doit payer les différentes dettes
  • Et comment les biens et les dettes seront partagés en cas de dissolution du mariage
Les principaux régimes sont le régime légal (anciennement communauté réduite aux acquets), le régime de la communauté universelle et le régime de la séparation de biens.

 Régime d'accumulation
 : Selon R. Boyer, un des théoriciens de la régulation, c'est l'ensemble des régularités qui assurent une progression générale et relativement cohérente de l'accumulation du capital, c'est-à-dire permettant de résorber ou d'étaler dans le temps les distorsions et déséquilibres qui naissent du processus lui-même.
(Voir également la théorie de la régulationniste de la crise).

 Régime international :
Emprunté aux spécialistes de sciences politiques, ce concept se définit, selon Ruggie, comme étant un ensemble d'attentes réciproques, de règles, de plans, d'efforts organisationnels, d'engagements financiers qui ont été acceptés par un ensemble de pays.
(Voir également la théorie des régimes internationaux).

 Régime politique :
Mode de fonctionnement d'une organisation politique.

 Régionalisation :
Importante croissance du commerce à l'intérieur des zones, c'est-à-dire du commerce intra-zone.

 Registre du commerce
 : Registre tenu par le greffier du Tribunal de Commerce, qui permet de dénombrer les commerçants, les sociétés et les groupements dintérêts économiques installés dans le ressort de ce tribunal.

 Règle d’or de la théorie de la croissance :
Attribuée à Phelps (1961), cette règle a été énoncée par Maurice Allais dès la fin des années quarante. Ce dernier démontre l’existence d’une situation de « maximum maximorum » (c’est-à-dire assurant un revenu réel maximum par habitant) pour un régime permanent de croissance. Généralisant sa théorie en dynamique, il montre que la situation de « maximum maximorum » correspond à l’égalité du taux d’intérêt et du taux de croissance du revenu, règle d’or de la théorie de la croissance.
(Voir également le modèle de Solow).

 Règle de Mundell (ou théorème de Mundell) :
En matière de politique économique, le décideur doit utiliser chaque instrument pour réaliser l’objectif au regard duquel il possède un avantage comparatif relativement aux autres instruments.
(Voir également le modèle Mundell-Fleming).

 Règle de Taylor :
Cette règle de politique monétaire relie le niveau des taux d’intérêt à court terme à l'écart entre le PIB (produit intérieur brut) effectif réel et le PIB tendanciel et à celui entre l’évolution des prix et l’objectif d’inflation.

 Règle de Tinbergen :
Enoncée par J. Tinbergen, prix Nobel 1969, cette règle s’inscrit dans la théorie de la politique économique. Elle a pour objet de dégager les conditions de cohérence et d’efficacité de la politique économique. Dans les modèles de simulation décisionnels, la politique économique fixe a priori le vecteur des objectifs et en déduit le niveau requis des instruments. La détermination du vecteur des instruments implique que mathématiquement la matrice des multiplicateurs soit carrée. Autrement dit, le nombre des instruments doit être égal à celui des objectifs de politique économique. Cette règle n’est, toutefois, possible qu’à certaines conditions relatives aux structures du système et à la démarche du décideur public.

 Réglementation :
La réglementation désigne l'établissement du cadre juridique régissant le fonctionnement d'un marché ou d'un secteur d'activité. La rémunération majorée des heures supplémentaires appartient à la réglementation du marché du travail par exemple. Il ne faut pas confondre les notions de réglementation et de régulation. Si la première représente l'ensemble des codes propres à un secteur, la seconde correspond à l'application du cadre défini par la réglementation.
(Voir également la théorie de l'économie publique normative).

 Régression  :
Retour à un état antérieur, recul, diminution.

 Régulation :
Terme d'origine anglo-saxonne (« regulation » en anglais, à ne pas confondre avec la théorie de la régulation) qui désigne l'organisation de l'ouverture à la concurrence de secteurs anciennement régis par des monopoles publics. La régulation passe généralement par la création d’institutions administratives indépendantes du pouvoir politique capables d'encadrer les marchés pour permettre l'exercice de la concurrence et de sanctionner des abus de position dominante. Ces autorités indépendantes ont un pouvoir d’instruction, de délibération, de décision et de sanction, mais en France, la régulation reste le plus souvent partagée entre l'autorité de régulation et les pouvoirs publics.
(Voir également la théorie de la capture).

 Relation principal - agent (ou mandant-mandataire) :
Situation dans laquelle l’agent (le mandataire) effectue une tâche pour le principal (mandant) alors que le principal ne possède pas toute l'information nécessaire pour juger du travail de l'agent (situation d'information imparfaite). L’agent possède un avantage informationnel et peut chercher à en profiter en adoptant un comportement opportuniste.
(Voir également la théorie de l'économie de l'information).

 Remboursement :
Action de rembourser, paiement d'une somme due.

 Remboursement anticipé
 : L'emprunteur est toujours libre de rembourser tout ou partie de sa dette avant l'expiration de son contrat, et cela soit en ayant, soit sans avoir à payer de pénalités.

 Rémunération :
Prix d'un travail, d'un service rendu.

 Rendement :
Rapport entre un élément concourant à la production et le volume ou la valeur de la production correspondante. Le rendement exprime la capacité d’une unité de facteur de production à contribuer à la production d’ensemble. Pour exprimer ces rapports d’ordre économique, on préfère aujourd’hui le terme de productivité qui remplace la notion de restitution (la terre , l’appareil « rendent » ce qu’on leur a donné) par celle de production et de création.
Le rendement d'un investissement prend en compte les rentrées récurrentes générées par l'investissement (intérêts ou dividendes) et est exprimé en pourcentage du capital investi (pour les obligations) ou du cours (pour les actions ou les sicav).
Le rendement se calcule de la manière suivante : Il s'agit de la division des rentrées récurrentes par le capital investi au départ, c'est-à-dire les coupons des obligations et des bons de caisse ou les dividendes sur le capital investi au départ.
Dans le vocabulaire financier, le rendement représente la rémunération d'une valeur mobilière rapportée à son prix. Pour les actions, il s'agit donc du rapport entre le dividende versé et le cours de l'action.

 Rendements d'échelle :
Les rendements d'échelle relient la production à une combinaison de facteurs qui varient tous deux simultanément. Les rendements d'échelle peuvent être :
- constants : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une même variation de la production ;
- croissants : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une variation supérieure de la production ;
- décroissants : une augmentation donnée des quantités de facteurs de production entraîne une variation moindre de la production.
Quant aux rendements factoriels, ils relient la production à une combinaison des facteurs dont l'un est fixe. Deux hypothèses sont généralement retenues : rendements décroissants ou non proportionnels et rendements constants (mais uniquement pour une phase limitée).

Rendement du dividende :
Il s'agit du dividende versé exprimé en pourcentage du cours de l'action.

 Rentabilité
 : rapport entre le profit réalisé et les capitaux mis en Suvre pour l'obtenir. Mesure dans laquelle un investissement en capital ou une entreprise rapporte du bénéfice

 Rentabilité économique
= EBE (Excédent Brut d'Exploitation) / Capitaux engagés.

 

 Rentabilité financière :
Cherche à mesurer "l'efficacité de l'endettement".
RF = [EBE (Excédent Brut d'Exploitation) - frais financiers] / capitaux propres.

 Rente
 : terme qui désigne la consommation d'un capital. Une rente peut être viagère, c'est-à-dire versée durant toute la vie à son bénéficiaire et éventuellement réversible sur la tête du conjoint ou temporaire.

 Rente de situation
 : le terme revient à Ricardo. Quand la population d'un pays augmente, la production du blé nécessaire à la nourriture des habitants doit augmenter. Si les meilleures terres sont déjà toutes cultivées, il faudra mettre en culture des terres moins fertiles.
Puisque le même prix s'applique à toutes les récoltes, les terres les plus fertiles seront aussi les plus rentables. Leurs propriétaires empochent une rente due à la différence de fertilité ou à leur situation. Chaque fois que des concurrents produisent des marchandises identiques qu'ils vendent au même prix, celui d'entre eux qui a les coûts de production les plus faibles perçoit une rente (L'Arabie Saoudite touche une rente pétrolière car son pétrole est plus facile à extraire et à raffiner que beaucoup d'autres). Grâce aux économies réalisées par une production à grande échelle, les grandes entreprises perçoivent une rente du fait que leurs petites concurrentes sont nécessaires pour satisfaire toute la demande. Si les petits concurrents disparaissaient, le prix baisserait et la rente disparaîtrait. Il est préférable d'avoir 80 % du marché et beaucoup de petits concurrents que d'avoir un seul concurrent détenant les 20 % restants.

 Renvoi
 : En droit, remise à une date ultérieure soit de lexamen de laffaire, soit du prononcé du jugement pour plus ample délibéré.

 Répartition (retraites par) :
Dans le cadre de ce système de retraites, les pensions versées aux retraités sont financées intégralement par des prélèvements obligatoires effectués immédiatement sur les actifs.

 Report d'échéance
 : Facilité proposée par le prêteur qui consiste à reporter le paiement d'une échéance à une date ultérieure.

 Représentants légaux
 : Personnes qui agissent au nom et pour le compte de tiers en vertu de l'incapacité juridique de ceux-ci (mineurs d'âges) ou en raison d'une procuration reçue. 

 Représentation
 : Procédé juridique par lequel une personne, appelée représentant, agit au nom et pour le compte dune autre personne, appelée représentée.

 Reprise :
Phase du cycle économique qui caractérise un retour de l’économie à une phase d’expansion après une phase de récession.
(Voir également la théorie des cycles économiques).

 Requête
 : Demande écrite adressée directement à un magistrat, sans mise en cause dun adversaire, dans les cas où la situation à régler est urgente et où la nécessité commande quil soit procédé non contradictoirement.

 Réserves d'assurances capitalisation
 : xxx. 
E.

 Réserves
 : En comptabilité, les réserves représentent toujours du bénéfice des années antérieures que les propriétaires n'ont pas pris et qui leur est donc toujours dû. Elles peuvent légales, statutaires, réglementées ou autres. 
En droit, la partie de la succession qui est réservée aux héritiers réservataires. Autrement dit, la masse fictive moins la part disponible.

 Réserves de changes :
Ce sont les réserves en devises détenues par la banque centrale.

 Réserves légales
 : Bénéfice des années antérieures que les propriétaires n'ont pas pris, car la loi leur avait interdit. En effet, la loi oblige les Sociétés Anonymes (SA) et les Sociétés à Responsabilité Limitée (SPRL) à laisser chaque année 5% de leurs bénéfices ; cette obligation cesse lorsque la réserve légale atteint 10% du capital social

 Réserves obligatoires
 : dépôts rémunérés ou non que chaque banque doit effectuer sur un compte de la banque centrale. 
Lorsqu’elles sont apparues en 1913 aux Etats-Unis, l’objectif initial de leur instauration était essentiellement prudentiel (assurance d’un minimum de garantie aux déposants). Par la suite, les réserves obligatoires sont devenues un véritable instrument de politique monétaire (une variation du taux de réserves obligatoires modifie la liquidité bancaire et par conséquent les conditions du marché monétaire)

 Réserves disponibles : x

 Résidu :
La croissance économique est habituellement expliquée par deux facteurs : le travail et le capital. Les travaux empiriques sur la croissance ont mis en évidence un troisième facteur qu'on a appelé résidu. Pour certains, ce résidu mesure le progrès technique, pour d'autres, il mesure « notre ignorance » dans la compréhension des phénomènes de croissance.

 Résiliation
 : Acte de mettre fin au contrat sans remettre en cause ses effets antérieurs. Suppression pour lavenir dun contrat successif, en raison de linexécution par lune des parties de ses obligations.

 Résolution
 : Sanction consistant dans leffacement rétroactif des obligations nées dun contrat synallagmatique, lorsque lune des parties nexécute pas ses prestations.

 Respect :
Sentiment qui porte à traiter quelqu'un , quelque chose avec de grands égards, à ne pas porter atteinte à quelque chose.

 Responsabilité :
Obligation de réparer une faute, de remplir une charge, un engagement.

 Responsabilité civile  :
Obligation de réparer le préjudice causé à autrui par l'inexécution d'un contrat ou toute action dommageable commise par soi-même, par une personne qui dépend de soi, ou par une chose qu'on a sous sa garde.

  Resquilleur
 : Personne qui veut bénéficier d'un bien public offert par le gouvernement sans prendre en charge sa juste part des coûts.

  Resserrement du crédit, période de resserrement du crédit
 : Période au cours de laquelle, dans une certaine économie, les banques et autres prêteurs ne prêtent pas facilement ; les taux d'intérêt sont relativement élevés et la masse monétaire augmente plutôt lentement (si elle ne diminue pas).

 Ressort (d'un tribunal) :
Limite de la compétence matérielle et territoriale d'une juridiction.

 Ressources :
Moyens d'existence d'une personne, éléments de la richesse ou de la puissance d'une nation. Moyens dont on dispose.

  Ressources économiques (facteurs de production)
 : Ressources naturelles, main-d'oeuvre ou ressources humaines et capital nécessaires pour produire les biens et les services que recherchent les consommateurs.

 Ressources naturelles
 : Ressources tirées de la nature et qui servent à produire des biens et des services : la terre, le bois, la pêche, le pétrole et les minéraux, la fertilité du sol, les conditions climatiques nécessaires à l'agriculture, et ainsi de suite.

 Ressources humaines
 : Capacité de travail de la main-d'oeuvre ; elle est fonction de la santé, force, formation et compétences des gens. (Voir investissement)

 Résultat courant avant impôts
 : enrichissement ou l'appauvrissement lié à l'activité normale de l'entreprise en tenant compte de l'activité financière. C'est un indicateur fondamental, car il reflète la plus ou moins bonne gestion en tenant compte de la politique financière, sans être " pollué " par les éléments exceptionnels ; il doit être comparé avec les résultats des années antérieures et les résultats des entreprises concurrentes.

 Résultat courant d'exploitation
 : enrichissement ou l'appauvrissement lié à l'activité normale de l'entreprise (hors activité financière).
C'est un indicateur reflétant la plus ou moins bonne gestion d'exploitation de l'entreprise ; il doit être comparé avec les résultats des années antérieures et les résultats des entreprises concurrentes.
Le résultat d'exploitation se mesure en faisant la différence entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation.

 Résultat de l'exercice
 : Bénéfice ou perte ; il représente l'enrichissement ou l'appauvrissement de la période ; il tient compte de toutes les charges et de tous les produits. Le résultat se mesure en faisant la différence entre le total des produits et le total des charges.
Lorsqu'il est bénéficiaire (bénéfice), il représente une dette de l'entreprise vis-à-vis des propriétaires, après paiement des impôts sur le résultat (ISOC). En effet, l'entreprise le doit aux propriétaires ; d'ailleurs, ceux-ci doivent se réunir en Assemblée Générale Ordinaire (AGO) pour décider de son affectation :
* Soit ils décident de le distribuer (l'entreprise s'acquittera de la dette qui disparaîtra du passif) ;
* Soit ils décident de ne pas le distribuer (l'entreprise leur devra encore et cette dette s'appellera réserves, voire bénéfice reporté).
Lorsque le résultat est déficitaire (perte), l'entreprise enregistre une dette en moins vis-à-vis des propriétaires. En effet, lorsqu'une entreprise réalise des pertes, ceux sont les propriétaires qui perdent et l'entreprise reconnaît leur devoir en capital moins ce qu'ils ont perdu. Ces pertes de la période (de l'exercice en cours), soit viendront diminuer le "bénéfice reporté" de l'exercice en cours et permettront encore une rémunération du capital (dividendes), soit seront obligatoirement affectées en "perte reportée" sans qu'il ne soit possible de distribuer le moindre dividende

 Résultats exceptionnels
 : enrichissement ou l'appauvrissement lié aux éléments exceptionnels. Ce résultat est à rapprocher du résultat de l'exercice afin de mesurer le poids des éléments exceptionnels dans le résultat net. Le résultat exceptionnel se mesure en faisant la différence entre le total des produits exceptionnels et le total des charges exceptionnelles

 Résultats financiers
 : enrichissement ou l'appauvrissement lié à l'activité financière.
Habituellement, ce résultat peut être négatif sans pour autant que l'entreprise soit en difficulté ; en effet, une entreprise en pleine croissance a généralement recours au financement extérieur qui génère des frais financiers importants.
Tant que le résultat financier négatif reste raisonnable par rapport au résultat d'exploitation, on considère qu'il est acceptable. Le résultat financier se mesure en faisant la différence entre les produits financiers et les charges financières

 Reste du monde : x

 Rétorsion :
Action de répliquer par des mesures, des procédés analogues à ceux dont quelqu'un s'est servi contre soi, représaille. Mesure de rétorsion: procédé de coercition qui consiste, pour un état, à user à l'égard d'un autre état de mesures analogues à celles, préjudiciables, quoique licites, dont cet état s'est servi envers lui.

 Rétractation
 : Tout emprunteur bénéficie d'un délai de rétractation, d'abandon de l'acceptation du contrat, de sept jours, à compter du lendemain de l'acceptation de l'offre préalable de contrat.

 Retraite :
Action de se retirer de la vie active, état de quelqu'un qui a cessé ses activités professionnelles. Prestation sociale versée à quelqu'un qui a pris sa retraite.

 Retraites par capitalisation
 : système dans lequel la retraite est financée par l'épargne accumulée par la personne retraitée. 

 Retraites par répartition
 : système dans lequel les retraites des inactifs sont financées par l'épargne accumulée par la personne retraitée. 

 Rétroactif :
Se dit de quelque chose, d'une mesure qui a des conséquences qui rejaillissent sur des faits survenus antérieurement.

 Rétrocession
 : Acte consistant, de la part de lacquéreur dun droit (=celui qui en fait l'acquisition), à le transmettre en retour à celui dont il le tenait.

 Return ou rentabilité d'un titre
 : c'est le montant de la plus value obtenue de la cession d'actions auquel on ajoute le rendement perçu.

ROE - Return On Equity :
Un des ratios utilisé afin d'effectuer une analyse de la rentabilité d'une société est le ratio de rentabilité des fonds propres ou ROE (Return on Equity).
Plus précisément, il s'agit du rapport entre
(1) le bénéfice avant impôts et charges financières sur
(2) les capitaux permanents.

(1) Bénéfice avant impôts et charges financières =
Bénéfice de l'exercice
- Perte de l'exercice
+ impôts
+ transferts aux impôts différés
+ charges financières

(2) Capitaux permanents = capitaux acquis de manière durable par l'entreprise
Fonds propres
+ dettes à plus de 1 an
+ provisions pour risques et charges assimilables à une dette à long terme
+ impôts différés

Il correspond à l'Ebit (Earnings before interest & taxes) utilisée par les analystes financiers nord-américains.

 Revenu
 : rémunération du travail ou fruit du capital
Montant reçu en traitements et en salaires, loyers, intérêts ou profits en échange du droit d'utiliser une ressource économique afin de produire des biens ou des services.

 Revenu brut agricole :
C'est le gain moyen que produit une exploitation agricole au terme d'une activité de production.

 Revenu disponible
 : C'est le résultat de la répartition des revenus primaires. C'est ce qui va pouvoir être dépensé. Il se décompose entre la consommation et l'épargne.
Revenu disponible = Revenu primaire + revenus de transferts - cotisations et impôts.

 Revenu disponible brut :
C'est le revenu primaire auquel on ajoute les transferts nets de redistribution. Le revenu primaire est constitué des revenus d'activité et de l'excédent brut d'exploitation. Les transferts nets de redistribution sont constitués des prélèvements (impôts, cotisations sociales), des prestations sociales reçues, opérations nettes d'assurance dommages et autres transferts courants nets.

 Revenu discrétionnaire
 : partie du revenu d'un individu ou d'un ménage qui dépasse le minimum nécessaire et rend sa dépense relativement imprévisible (vacances au ski ou à la mer, achat de vélo tout terrain ou de magnétoscope). Une des causes de l'instabilité croissante des marchés. Ce revenu discrétionnaire est probablement appelé à se réduire pour la partie de la population qui rêve de travailler moins longtemps chaque semaine et prendre sa retraite beaucoup plus tôt. Le bricolage domestique absorbera alors une bonne partie du temps libéré pour maintenir un standard de vie constant.

 Revenu médian :
Il correspond au revenu qui sépare la population étudiée tel que 50 % des personnes reçoivent moins et 50 % reçoivent plus que ce revenu.

 Revenu Minimum d'Insertion (RMI)
 : il a pour but de lutter contre la pauvreté en garantissant à ses titulaires un revenu minimum qui correspond à un seuil de pauvreté défini en fonction de la situation familiale de l'agent. C'est une allocation dite "différentielle". Il est en principe accompagné d'actions d'insertion.

 Revenu moyen :
Il correspond à la moyenne arithmétique des revenus. En général, le revenu moyen est plus élevé que le revenu médian à cause du plus grand nombre de bas revenus dans la distribution des revenus. Plus la différence entre ces deux grandeurs est grande, plus la distribution des revenus est inégalitaire.

 Revenu national :
Valeur nette des biens économiques produits par la nation.

 Revenu nominal ou courant :
 C’est le revenu exprimé en monnaie courante (ou aux prix courants).

 Revenu permanent :
Revenu sur lequel comptent à long terme les individus et qu'ils considèrent comme normal et habituel. Il en résulte, selon M. Friedman, Prix Nobel 1976, que les dépenses de consommation ne sont pas fonction du revenu courant mais du revenu permanent.

 Revenu réel :
C’est le revenu exprimé à prix constants. Le revenu réel représente le pouvoir d’achat des ménages.

 Revenu primaire :
Ce sont tous les revenus liés à la production. Les revenus primaires sont répartis entre les salariés, les non-salariés et les propriétaires. À partir de ces revenus primaires, s'effectue une répartition qui permet d'arriver au revenu disponible.

 Révolution industrielle
 : mutation économique et sociale profonde marquant, d'abord en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, puis dans d'autres pays européens et aux États-Unis au XIXe siècle, le passage d'une économie rurale et artisanale à une économie industrielle et capitaliste

Rho :
Sensibilté du cours d'une option par rapport aux taux. Le Rho indique la fluctuation du cours d'une option lorsque le taux évolue de 1 %. Les options à Rho élevé réagissent plus fort aux fluctuations de taux.

 David Ricardo :
économiste britannique (1772-1823). Praticien de la bourse, il fit fortune jeune et put se retirer des affaires à 25 ans. C'est toutefois à partir de 1809 seulement, qu'il met son temps libre au service de la recherche en économie politique. Son principal ouvrage est "Principes de l'économie politique et de l'impôt" (1819). Il se situe dans la lignée d'Adam Smith, le père du courant classique. Il s'accorde avec lui sur de nombreux points, notamment sur le rôle de l'Etat (limité) et la nécessité d'une fiscalité modérée. Tout en y intégrant le rôle du capital, Ricardo rejoint A. Smith sur ce qui fait la valeur d'un bien : le travail qui y est incorporé. Le salaire du travail non qualifié, quant-à-lui, est déterminé par la valeur des biens nécessaires à la subsistance d'une famille (donc au renouvellement des classes laborieuses). Comme il rejoint Malthus sur la loi des rendements décroissants (il en déduit une théorie restée célèbre sur l'évolution de la rente), il pense que les salaires auront tendance à augmenter, ce qui à terme, devrait bloquer le mécanisme d'accumulation du capital en laminant les profits. Il est également connu pour sa théorie du commerce international montrant que tous les pays, même ceux qui n'ont pas d'avantages absolus pour un produit, peuvent s'insérer dans le commerce international (théorie des avantages comparatifs).

 Richesse :
La plupart des systèmes de comptabilité nationale conçoivent la richesse à partir de l’activité de production définie comme une activité socialement organisée destinée à créer des biens et des services habituellement échangés sur un marché et/ou obtenus à l’aide de facteurs de production s’échangeant sur un marché. Selon la Banque mondiale, trois types de capitaux sont constitutifs de la richesse productive d'un pays :
les actifs naturels
, soit la valeur de la terre, de l'eau, du bois, de l'or et des autres matières premières ;
les capitaux produits
, soit la valeur des machines, des usines, des routes et des chemins de fer ;
les ressources humaines
, soit la valeur représentée par "la capacité productive des individus, appréhendée par les niveaux d'éducation et de nutrition".

 Risque :
La notion de risque en finance est proche de celle d'incertitude à ceci près que le risque est probabilisable alors que l'incertitude ne l'est pas. Le risque d'un titre financier peut avoir plusieurs origines. On distingue notamment les risques économiques (politiques, naturels, d'inflation) qui menacent les flux liés aux titres et relèvent du monde économique, et les risques financiers (liquidité, change, taux) qui ne portent pas directement sur ces flux et sont propres à la sphère financière. Quelle que soit sa nature, tout risque se traduit par une fluctuation de la valeur du titre financier. C'est d'ailleurs ce qui distingue la comptabilité pure, qui ne se préoccupe que de taux de rentabilité, et la finance, qui intègre la notion de risque pour déterminer la valeur. Le risque d'un titre financier se mesure à la volatilité de sa valeur (ou de son taux de rentabilité) : plus la volatilité est élevée, plus le risque est fort, et inversement.

 Risque de change
 : risque lié à la fluctuation de la valeur d'une monnaie, pendant le délai entre la facturation d'une opération et son paiement effectif. Si vous investissez dans une devise autre que l'euro, il y a de fortes chances que le cours de celle-ci ne soit pas le même le jour où vous vendrez votre obligation que lors de son achat. Bien entendu, ceci aura des conséquences pour vos investissements. L'influence peut aussi bien être positive que négative, comme l'illustre cet exemple.
Imaginons qu'en juillet 1990, vous ayez souscrit à une euro-obligation pour un montant de 10 000 dollars américains dont l'échéance était juillet 1995. En juillet 1990, le dollar était noté à 34 francs belges. Vous auriez donc dû payer 8 428,38 EUR. Mais au début juillet 1995, il ne valait plus que 28 francs belges. Donc, à l'échéance de votre obligation vous auriez récupéré 6 941,02 EUR de votre capital de départ. Soit une perte de 1 487,36 EUR (17,64 %).
En répartissant ensuite cette perte sur la durée de l'investissement, par exemple 6 ans, on peut alors calculer l'impact de cette perte sur le taux facial de l'emprunt.
En d'autres mots : l'évolution des cours du change exerce une influence réelle sur le rendement final d'un investissement.
Certaines devises fluctuant beaucoup plus que d'autres, un investissement dans ces monnaies présentera un risque de change plus important. Par exemple, un investissement en roubles russes ou en rands sud-africains comporte nettement plus de risques qu'un investissement en couronnes danoises.
Pour vous guider en cette matière, les banques classent les principales devises en plusieurs catégories, en fonction du risque de change qu'elles présentent.

Risque débiteur :
Le risque débiteur est le risque que l'émetteur du produit ne puisse pas honorer ses engagements, généralement à la suite de difficultés financières. Ce risque concerne surtout les obligations. Il s'agit du risque que l'émetteur ne puisse pas payer les coupons annuels ou en diffère le paiement, voire même qu'il ne rembourse pas le capital à l'échéance.
L'entreprise de Robert Maxwell en est un bon exemple. Vous vous souvenez certainement de la faillite de l'empire médiatique de Robert Maxwell, l'homme d'affaires britannique décédé dans des circonstances mal élucidées. L'entreprise de Maxwell avait émis des euro-obligations. Une d'entre elles était en cours entre le 01-09-1988 et le 01-09-1993.
A la suite des problèmes rencontrés par l'entreprise, les coupons n'ont d'abord pas été payés. La liquidation d'une telle faillite traîne souvent en longueur et les investisseurs ont dû attendre le paiement de leur premier coupon jusqu'en avril 1995. Ils perdirent ainsi une partie de leur rendement. Le solde final non plus ne fut pas entièrement remboursé.
L'investisseur peut se faire une idée de la fiabilité de l'émetteur par le biais des ratings. Un rating est un indice de qualité accordé à un emprunt ou à une entreprise ou pays émettant un emprunt. Un rating indique le degré de certitude que l'on a que l'émetteur honorera ses engagements : à savoir payer les intérêts et rembourser intégralement le capital à l'échéance.

Risque de taux  :
Les taux d'intérêt influencent presque tous les instruments d'investissement. Mais ce sont les obligations qui y sont le plus sensibles.
Si vous avez acheté une obligation et que les taux d'intérêt en vigueur sur le marché financier augmentent par la suite, le cours et par conséquent également la valeur de votre obligation baissera. En effet, il sera alors possible de trouver sur le marché des obligations à même échéance que la vôtre offrant un coupon plus élevé. En comparaison, votre placement sera donc devenu moins intéressant. Si vous choisissez de vendre votre obligation à ce moment-là, vous réaliserez un return négatif sur votre investissement suite au risque de taux que vous avez couru.

ROE :
voir "Return On Equity"

RSI :
Le RSI (Relative Strength Indicator) est un indicateur basé sur le rapport entre la moyenne des hausses et la moyenne des baisses de cours pendant une période déterminée (généralement comprise entre 10 et 14 jours).

RSI = 100 - (100 / (1 + (Moyenne des hausses / Moyenne des baisses)))

Le RSI est toujours compris entre 0 (s'il n'y a que des baisses pendant la période considérée) et 100 (s'il n'y a que des hausses pendant la période considérée).
Le graphe du RSI est divisé en trois parties : une partie centrale qui représente la zone neutre, une partie supérieure qui représente la zone "surachetée" et une partie inférieure qui représente la zone "survendue".
Le créateur de cet indicateur, Welles Wilder, a déterminé, après de nombreux calculs, ces trois zones en choisissant deux limites, à savoir 30 et 70, et une période de 14 jours.
Lorsque le cours se trouve dans l'une des deux zones extrêmes (zone surachetée ou survendue), on peut alors s'attendre à une réaction imminente du marché. Ceci consisterait donc à nous dire qu'il faille rentrer dans le marché chaque fois que le cours se trouve dans la zone inférieure (zone survendue) et sortir du marché chaque fois que le cours se trouve dans la zone supérieure (zone surachetée).
Attention, l'interprétation d'un graphique n'est pas aussi simpliste. De nombreux autres facteurs sont à prendre en compte. Réagir de la sorte pourrait vous amener à réagir prématurément ou de manière erronée.

 

 

 

 Recette fiscale :
Def xxxx.

 Relation sociale asymétrique :
Def xxxx.

 Rentrées récurrentes :
Def xxxx.

 Réserves d'assurance capitalisation :
Def xxxx.

 Reste du monde :
Def xxxx.

 Revendication :
Def xxxx.

 Revenu cadastral :
Def xxxx.

 Ruggie :
Def xxxx.

 

 

 


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