Dico économique, financier
et social
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départ lexique   |  

 

 

 

 

 P1 :
Cet agrégat de placement comprend des avoirs non négociables (épargne contractuelle, réserves d'assurances capitalisation, plan d'épargne populaire).

 P2 :
Cet agrégat de placement est composé de titres de créances (obligations, OPCVM d'obligations, réserves d'assurance hors capitalisation).

 P3 :
Cet agrégat de placement est composé de titres de propriété (actions, OPCVM d'actions).

 Pacte de stabilité et de croissance :
Signé par les États membres de la zone Euro, il borne les déficits budgétaires à la limite de 3% du PIB. La dette publique ne doit pas dépasser les 60 % du PIB. Des dérogations sont accordées pour de faibles dépassements temporaires dus à des circonstances exceptionnelles. Si les déficits sont, en revanche, jugés excessifs sans circonstances exceptionnelles et que l'État concerné ne prend pas des mesures correctives dans un délai de dix mois, il sera sanctionné.

 Paiement :
Action de payer, de régler une dette contre de l’argent. Ce qu’on donne pour éteindre une obligation.

 Pair :
Un actif mobilier est considéré au pair, lorsque sa valeur nominal correspond à sa valeur de marché.
Dans le cas de l'émission d'une obligation, le prix de vente peut être établi au dessus ou en dessous du pair.. 

 Panier :
Ensemble de biens de consommation considérés comme représentatifs des dépenses d'une catégorie de la population.

 Paradigme :
Un paradigme est un modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques.

 Paradis fiscaux :
Voir centre offshore.

 Paradoxe de Condorcet :
Il montre qu'on ne peut déduire un choix social qui soit cohérent à partir des règles de choix individuels.
(Voir également la théorie du choix social)

 Paradoxe de l'eau et du diamant :
Ce paradoxe est utilisé par A. Smith pour essayer de réfuter la théorie de la valeur-utilité. L'eau est utile mais n'a presque pas de valeur d'échange. Inversement, le diamant n'a presque pas de valeur d'usage mais a une forte valeur d'échange.

 Paradoxe de Leontief :
Dans les années cinquante, Leontief cherche à mesurer, à l'aide des tableaux d'entrée et sortie, la quantité de travail et de capital que renferment les divers biens produits par l'industrie américaine, que ceux-ci soient exportés ou bien vendus sur le marché intérieur. Il montre alors que les Etats-Unis exportent des biens moins intensifs en capital que ne le sont leurs importations. Ce résultat est paradoxal pour le pays considéré comme le plus économiquement développé et devant donc exporter des biens à fort contenu capitalistique. Ce résultat contredit la théorie de Hecksher-Ohlin-Samuelson et a été largement discuté (méthode utilisée, prise en compte d'un troisième facteur comme celui des ressources naturelles).

 Paradoxe de Solow :
On doit à l'économiste Robert Solow, prix Nobel 1987, la réflexion selon laquelle « l'informatique se voit partout, sauf dans les statistiques ». En effet, malgré les investissements considérables réalisés en immatériels (recherche et développement, logiciels, etc.), la croissance de la productivité a été nettement plus faible dans les années quatre-vingt-dix qu'au cours des années soixante et soixante-dix. Des difficultés de mesure de la productivité ont été avancées pour expliquer ce paradoxe. Par ailleurs, l'utilisation efficace des nouveaux outils prend du temps car il faut souvent réorganiser les entreprises. Enfin, la croissance de la productivité du travail ralentit principalement dans le tertiaire où se créent le plus d'emplois, et où elle est la plus difficile à mesurer.

 Paradoxe du vote :
Le gain qu'un individu peut espérer de son vote est égal au produit d ela probabilité que sa voix modifie le résultat du vote et des bénéfices qu'il tireraitd'un résultat correspondant à son choix. Comme la probabilité que sa voix détermine l'issue du vote est quasiment nulle et que le coût du vote est lui positif, alorsles bénéficies qu'un individu retire de l'acte de voter sont positifs. Il est donc rationnel qu'il ne participe pas. Or même s'il existe de l'abstention dans la réalité, celle-ci n'est pas systématique d'où le paradoxe.

 Vilfredo Frédérico Pareto :
économiste italien (1848-1923). Venu assez tardivement à l'économie (il est ingénieur et docteur en physique), il succède à Walras à l'université de Lausanne. Il complète ainsi l'oeuvre de son prédécesseur en précisant la notion d'optimum dans le cadre de l'équilibre général.

 Parenté : La parenté est une relation sociale privilégiée fondée sur l'existence, réelle ou supposée, d'une filiation commune, d'une alliance ou sur une adoption.
Parenté :
Rapport entre les personnes issues d’un même sang ou alliées par le mariage. C’est un lien juridique entre des personnes qui un ascendant commun ou qui descendent les unes des autres.

 Paritarisme :
Mode de gestion des caisses de Sécurité sociale caractérisé par un nombre égal de représentants du patronat et des syndicats dans les conseils d'administration (partenaires sociaux).

 Parité couverte des taux d'intérêt :
Elle signifie que le différentiel de taux d'intérêt sur des actifs proposés par des emprunteurs comparables mais libellés dans des monnaies différentes est égal au coût pour couvrir le risque de change.

 Parité des pouvoirs d'achat (PPA) :
Selon la parité des pouvoirs d'achat, le taux de change entre la monnaie du pays et celle de l'étranger est tel qu'une unité de monnaie domestique permet d'obtenir une même quantité de biens et de services, dans le pays et à l'étranger, une fois la conversion faite.
(Voir également la théorie d'équilibre des PPA).

 Parité des taux d'intérêt non couverte :
Elle signifie que les écarts de taux d'intérêt sont exactement compensés par les variations anticipées du taux de change.

 Parité des taux d'intérêt réels :
Elle signifie qu'outre la parité couverte des taux d'intérêt, elle respecte la parité relative des pouvoirs d'achat ex ante; autrement dit, la variation anticipée dans le taux de change nominal doit nécessairement être égale à la différence anticipée dans les taux d'inflation entre les deux pays.

 Parité fermée des taux d'intérêt :
Elle signifie que des actifs identiques libellés en monnaie nationale s'échangeront au même prix dans des lieux différents.

 Parlement :
Représentants de la nation siégeant au Sénat et à l'Assemblée nationale, celle-ci étant prioritaire pour toutes les questions d'ordre financier, fiscal et budgétaire. Les Parlementaires (et le Roi) forment le pouvoir législatif de la Belgique.

 Part :
Représente une partie unitaire d'un investissement de capital dans un fonds de placement.
P.ex. : parts de BACOB Pension Fund. 

 Partenariat :
établissement d'un projet commun entre deux ou plusieurs entreprises, sans établir pour autant de filiale commune, de prise de participation ni mettre fin à la concurrence. (PowerPC entre Apple, IBM et Motorola).

 Part disponible :
La part de la masse fictive d'une succession qui n’est pas réservée aux héritiers réservataires. Le testateur ou donateur peut donc disposer librement de cette partie de sa succession.

 Part d'héritage :
La part de la succession qui revient à un certain héritier.

 Part de marché :
dans la concurrence industrielle, un élément stratégique, mesurant la capacité d'action, est la portion que l'entreprise représente parmi les fournisseurs du marché. Quand une entreprise ne vend que 2% des produits écoulés sur le marché, sa part n'est pas significative, le nom de sa marque n'est pas sur toutes les lèvres. A l'heure où la crise pousse les entreprises à se replier sur leur métier d'origine ou le coeur de leur compétence, une entreprise pourra considérer qu'un domaine d'activité dans lequel elle ne détient pas 20% du marché n'est pas stratégique. Une telle activité risque fort d'être filialisée ou vendue.

 Parti politique :
Selon Schumpeter un parti est un groupe dont les membres se proposent d'agir de concert dans la lutte concurrentielle pour le pouvoir politique. Cette conception intrumentale du parti politique s'oppose à celle de John Stuart Mill pour qui les partis politiques sont avant tout des représentants d'opinion.

 Participation :
La participation désigne le degré d'identification citoyenne : mobilisation politique, syndicale, etc. (Voir assimilation, insertion, intégration.)  

 Partie(s) :
Personnes qui agissent dans un procès. Le demandeur est la partie qui a engagé laction en justice en prétendant avoir un droit qui nest pas respecté, son adversaire, le défendeur est la partie qui se défend contre la prétention du demandeur.
On désigne sous ce terme les personnes qui interviennent personnellement ou par représentant interposé à une convention.

 Partie civile :
Nom donné à la partie lésée par une infraction lorsquelle exerce les droits qui lui sont reconnus en cette qualité devant le juge de répression.

 Passager clandestin :
Comportement d'un individu ou d'un État qui cherche à faire supporter le coût de la production d'un bien collectif par les autres. Comme tous ont intérêt à adopter le même comportement, chacun attend que son voisin produise le bien, qui n'est donc pas produit.
(Voir également la théorie de la logique de l'action collective).

 Passif :
Vu sous un "angle économique", le passif représente l'origine des emplois, c'est-à-dire les ressources de l'entreprise ; le terme ressources doit être appréhendé sous l'acceptation suivante : moyens mis à disposition.

Vu sous un "angle juridico-comptable", le passif est tout ce que doit l'entreprise. Les dettes sont classées au passif en trois grandes catégories :
* Les capitaux propres ;
* Les provisions pour risques et charges ;
* Les dettes (extérieures). 

 Patrimoine :
ensemble des biens que possède un individu à un moment donné. 

 Patrimoine commun :
Tous les avoirs communs et les dettes communes des conjoints qui sont mariés sous le régime légal ou le régime de la communauté universelle. Font également partie du patrimoine commun tous les biens dont on ne peut prouver qu’ils font partie du patrimoine propre d’un des conjoints, marié sous le régime légal ou sous le régime de la communauté universelle.

 Patrimoine propre :
Tous les avoirs et dettes d’un conjoint. Le contenu du patrimoine propre dépend du régime matrimonial sous lequel les époux sont mariés.

 Paupérisation (loi de ) :
Dans le langage marxiste, cela signifie un accroissement de l'exploitation ou hausse de la plus-value. Cette paupérisation est relative si cela concerne la part relative du travail par rapport à celle du profit. Elle est absolue si le processus implique une baisse du pouvoir d'achat des salaires.

  Payout Ratio :
Le paypout Ratio est un terme anglais et représente la partie du bénéfice net versé aux actionnaires en tant que dividende.

 Pays EC actif :
Un pays qui émet lui-même des documents Eurochèques. Les eurochèques doivent être émis dans la monnaie du pays. 

 Pays EC passif :
Pays qui n'émet pas lui-même de documents EC, mais les accepte. Les eurochèques peuvent y être émis en USD, DEM ou NLG. 

 Pays du Nord et pays du Sud :
La notion géographique de pays du Nord et pays du Sud est également couramment utilisée par les économistes pour désigner les pays développés (pays du Nord) et pays en développement (pays du Sud). Ces notions appellent toutefois quelques précautions d'usage, puisque certains pays développés sont situés dans l'hémisphère sud (Australie, Nouvelle-Zélande) et que certains pays industrialisés (certains pays en transition notamment) qui se trouvent au nord géographique ont des niveaux de développement à peine plus élevés que certains pays dits en développement.

 Pays émergents :
Pour le CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales), un pays est dit émergent si trois critères sont remplis : un niveau de richesse (revenu par tête moyen inférieur à 70% du niveau moyen des pays de l'OCDE), une participation croissante aux échanges internationaux de produits manufacturés (croissance des exportations de produits manufacturés y compris les industries agro-alimentaires supérieure de 2% en moyenne par an à la croissance des échanges mondiaux) et l'attraction que ces pays exercent sur les flux internationaux de capitaux.

 Pays en développement (PED)  :
Pays en développement est l'intitulé officiel utilisé depuis les années quatre-vingt par les institutions internationales pour désigner l'ensemble des pays dont le revenu par habitant est inférieur à un certain niveau. En 1964, à l'occasion de la première Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), l'expression "pays en voie de développement" avait succédé à celle de pays sous-développé, qui donnait l'impression que le modèle de référence du développement économique était celui des pays industrialisés occidentaux et qu'il n'existait finalement qu'une seule voie linéaire du développement. Depuis, de nombreux travaux ont montré que le processus du développement économique est multidimensionnel et très largement non linéaire. Le seul critère du revenu par habitant retenu pour juger du niveau de développement des pays entre ceux à revenu faible (PNB par habitant inférieur à 700 dollars), ceux à revenu intermédiaire (de 700 à 8500 dollars) et ceux à revenu élevés (plus de 8500 dollars) est donc largement insuffisant.

 Pays industrialisés :
Pays dont la majorité de la population accède à tous ses besoins vitaux ainsi qu'à un certain confort et à l'éducation.

 Pays les moins avancés (PMA) : groupe de pays en voie de développement défini par l'ONU depuis 1970, qui comporte aujourd'hui 40 pays les plus pauvres du monde. Ce sont les pays qui ont le niveau de vie le plus faible, une espérance de vie très basse, une économie à dominante agricole, très peu industrialisée. 

 PEG :
voir Price Earning Growth

 Pénal :
Le Droit pénal est d'un point de vue social la branche du droit qui détermine quelles sont les conduites antisociales et en quoi consiste la réaction de la société contre ces divers comportements. D'un point de vue juridique, il se compose de l'ensemble des règles applicables aux infractions en général (droit pénal général) ou spécialement à chaque infraction (droit pénal spécial). Le droit civil, en revanche, concerne les rapports entre les individus.

 Pénalité :
Sanction appliquée par l'administration fiscale à titre compensatoire dans les cas de paiements retardataires. La pénalité se perçoit pour compenser le préjudice fait au Trésor. Il s'agit dans la plupart des cas de majorations d'impôts ou encore d'amendes fiscales.

 Pension de retraite :
La dénomination de la pension légale que vous recevez à l'âge de la pension. 

 Pension de survie :
Accordée aux veufs/veuves d'après le passé professionnel de leur époux/épouse défunt(e). En principe, elle est possible à partir de 45 ans. 

 Pénurie :
Manque de ce qui est nécessaire

 Perestroika :
("restructuration", du titre de l'ouvrage de M.Gorbatchev) C'est le nom donné à l'ensemble des réformes devant concilier, à ses yeux, socialisme et démocratie. Concrètement, il s'agit sur le plan économique de permettre une accélération (ouskoreni) de la croissance. Au plan politique, il faut construire un Etat de Droit et rendre l'appareil d'Etat plus autonome de celui du Parti.
Le but de la Perestroïka est exclusivement la consolidation du régime communiste, l'immobilisme des deux dernières décennies ayant manifestement atteint ses limites.

 Perruque :
C'est la production ou la réparation d'objets personnels sur le lieu de travail.

 Personnalité juridique :
Personne juridique titulaire de droits et dobligations.

 Personne morale :
Toute entité juridique, susceptible de droits et de devoirs, et dont :
- la structure a été établie par la loi - les statuts ont été publiés dans le Moniteur Belge. P.ex. : SPRL, ASBL, SA... 

 Personne physique :
Personne physique, c'est-à-dire un particulier (homme ou femme), être humain né vivant et viable. 

 Phone Banking :
Grâce au Phone Banking, vous pouvez effectuer vos opérations bancaires rapidement et simplement par téléphone.
Fini les contraintes horaires ! Aujourd'hui, c'est quand vous voulez où vous voulez. Sans être interrompu et en toute sécurité.
Phone Banking vous permet de réaliser les transactions les plus courantes de manière 100 % automatisée. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Grâce à Phone Banking, vous pouvez réaliser de manière automatisée :

  • Consulter du solde et de l'historique de vos comptes
  • Effectuer des transferts entre vos comptes ou virements vers comptes de tiers.
  • Exécuter des ordres permanents.
  • Consulter et supprimer des domiciliations.
  • Demander des documents (formulaires de virement, chèques).
  • Obtenir des numéros de téléphones utiles (CARD STOP...).

 Physiocrate :
Nom que se donnèrent au dix-huitième siècle certains économistes, qui soutenaient que toute richesse vient des produits de la terre, c’est-à-dire de l’agriculture.

 PIB (produit intérieur brut) :
ensemble des valeurs ajoutées réalisées pendant une année sur un territoire déterminé;
agrégat représentant la valeur des biens et services produits dans l'économie nationale pendant une année, et disponibles pour : la consommation finale, l'investissement, la variation des stocks et l'exportation. 
Le PIB est un agrégat qui représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes. Le PIB se calcule de trois manières :
1°/ il est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels augmentée des impôts moins les subventions sur les produits ;
2°/ il est égal à la somme de la consommation finale, de la formation brute de capital fixe, de la variation des stocks et des exportations moins les importations ;
3°/ il est égal à la somme de la rémunération des salariés, des impôts sur la production et les importations, de l'excédent brut d'exploitation et du revenu mixte moins les subventions.

 PIB réel par tete :
Indicateur économique d'un pays, le PIB renseigne sur le volume de production exécuté à l'intérieur d'un pays, comptabilisé sur une période donnée, généralement une année complète. Biens et services de consommation ainsi que biens d'équipement le constituent. Lorsqu'il accuse une diminution sur plus de deux trimestres consécutifs, on parle de récession pour le pays en cause. PIB Réel par tête ? PIB total divisé par le nombre d’habitants.

 Pilule empoisonnée (poison pill) :
Mesure anti-OPA qui confère aux actionnaires actuels de la société cible le droit d'acheter au rabais, habituellement la moitié du prix sur le marché, ses actions en circulation. Ce droit n'est valide que si le prédateur achète une quantité significative d'actions de la société cible. Dans le cas d'une fusion, les actionnaires de la société cible peuvent utiliser leur droit pour acheter à rabais les actions dont le prédateur s'empare.

 PIN :
C'est l'abréviation de Personal Identification Number. (Numéro d'Identification Personnel). 

 Place de marché (market place) :
Lieu virtuel (sur le web) où les entreprises peuvent se rencontrer pour échanger des produits ou des services grâce à des outils de navigation standard. Ces lieux peuvent être organisés à l'initiative des acheteurs, à l'initiative des vendeurs, ou par des intervenants indépendants jouant le rôle d'intermédiaires.

 Placement :
argent utilisé pour acheter un capital, en vue de procurer un revenu. 

 Plaideur :
celui qui plaide en justice.

 Plaidoirie  :
Présentation orale de tous les arguments en faveur d'une cause, d'un accusé.

 Planification/Plan :
Ce processus consiste à fixer des grandeurs économiques (en termes de production par exemple) et des mutations qualitatives associées à l'évolution de ces grandeurs (modifications de la structure de production par exemple), et ce, pour un horizon de moyen terme. Toute planification est donc le résultat du dosage de deux séries d'éléments que sont les prévisions de l'évolution des grandeurs économiques et les objectifs fixés aux agents.

  Plein emploi :
Situation où toutes les ressources dans l'économie sont utilisées au maximum. On dit souvent qu'il y a plein emploi lorsque le taux de chômage reflète seulement le chômage frictionnel qui atteint les travailleurs qui changent d'emploi ou entrent sur le marché du travail.

  Pleine propriété : La pleine propriété est en fait la somme de la nue-propriété et de l’usufruit. Elle comprend le droit d’usage, le droit aux fruits et le droit de disposition d’un bien déterminé.

 Plus-value :
Lorsqu'un bien mobilier ou immobilier a pris de la valeur par rapport au passé, on appelle la différence positive "plus-value". Différence entre le prix de vente moins frais et le prix d'achat plus frais d'une valeur mobilière ou d'un OPCVM.
 Plus-Value :
C'est la partie du travail qui n'est pas rémunérée. Les ouvriers créent une certaine valeur qui est supérieure aux salaires perçus. Chez Marx, elle est la source du profit.

 PM :
PM est l'abréviation de Précompte Mobilier. 

 PME (Petites et moyennes entreprises) :
Entreprise qui comprend entre 10 et 500 salariés.

 PMI : Petites et moyennes industries :
Selon les statistiques de l'Union EURopéenne, il existe trois critères : effectifs inférieurs à 250 salariés, actif net inférieur à 75 millions d'euros, non appartenance à un groupe dont la tête n'est pas elle-même une PMI (participation maximale de 33%). Elles englobent toutes les entreprises industrielles de moins de 500 salariés.

 PNB :
Valeur marchande de tous les biens et de tous les services finaux produits par une économie au cours d'une période donnée, habituellement une année. Si le terme PNB est utilisé sans adjectif qualificatif il s'agit du PNB nomimal.
Dans la réalité, on le calcule comme la somme des valeurs ajoutées de toutes les entreprises du pays.
PNB = PIB + revenus de facteurs versés par le reste du monde - revenus de facteurs versés à l'étranger.

 Point de base :
Un point de base équivaut à un centième de pourcent (0,0001 ou 0,01 %). Le terme "point de base" est généralement utilisé pour exprimer les fluctuations de taux d'intérêt ou les rendements d'obligations.
La BCE a par exemple augmenté son taux court de 25 points de base, soit de 0,25 %.

 Policy mix (ou dosage macroéconomique) :
Il se définit comme l'articulation optimale entre la politique monétaire et la politique budgétaire.

 Politique :
(du grec polis, cité) : relation au gouvernement de la cité ou de la nation ; désigne par extension les décisions prises par les pouvoirs publics dans un domaine déterminé :conduire une politique monétaire, budgétaire, sociale...

 Politique agricole commune (PAC) :
La PAC, qui constitue une des politiques les plus importantes de l'Union EURopéenne (les dépenses agricoles représentent environ 45% du budget communautaire), vise à assurer des prix raisonnables pour les consommateurs européens et une rémunération équitable aux agriculteurs, notamment par l'organisation commune des marchés agricoles et le respect des principes suivants : la libre circulation des marchandises, l'unicité des prix, la solidarité financière et la préférence communautaire.

 Politique budgétaire :
Volet de la politique économique qui se définit par son moyen, le budget de l'Etat. Le budget agit sur le niveau de la demande, qu'il s'agisse de l'importance de la nature des dépenses, des recettes et du déficit ou de l'excédent. Il influe également sur l'offre et les circuits de financement. L'importance et la nature de la politique budgétaire font l'objet de controverses, de différences de point de vue. Pour les économistes d'inspiration keynésienne, elle constitue un instrument privilégié alors que les économistes libéraux privilégient la politique monétaire et préconisent une intervention faible de l'Etat par une compression des recettes fiscales, des dépenses et du déficit.

 Politique commerciale :
Volet de la politique économique appliqué dans le cadre du commerce extérieur et pouvant se traduire par la libéralisation des échanges, le contingentement, l'abaissement ou le relèvement des droits de douane, des subventions à l'exportation, etc. L'objectif de cette politique est de favoriser les exportations nationales.

 Politique commerciale stratégique :
La politique commerciale stratégique recouvre les interactions stratégiques existant entre gouvernements et firmes oligopolistiques. Elle désigne les activités ou les technologies à privilégier et a pour objectif d'éliminer tout concurrent afin d'accroître sa part de marché et renforcer son pouvoir de monopole.

   Politique conjoncturelle :
ensemble des mesures prises par l'Etat en vue de maintenir ou rétablir, après les avoir 
hiérarchisés, les objectifs d'équilibres macroéconomiques (croissance de la production, stabilité des prix, plein emploi, équilibre extérieur). 
Politique conjoncturelle :
C'est l'ensemble des actions adoptées en vue de la régulation de la conjoncture, que ce soit par l'intermédiaire de la politique budgétaire, de la politique monétaire, des revenus etc. On résume ses objectifs par la formule dite du " carré magique " (énoncé par l'économiste Kaldor) : stabilité des prix, plein-emploi, expansion et équilibre extérieur.

 Politique des hauts salaires :
(Fordisme) pratiquée par le fondateur des usines Ford. Part du principe que la vente des automobiles est d'autant plus grande que les ouvriers qui les produisent sont capables de les acheter avec leurs salaires. Parfois confondue avec le keynésianisme. Souvent invoquée par ceux qui expliquent les crises récurrentes par la sous-consommation ouvrière. Elle suppose des conditions bien particulières. Tout d'abord que les salariés n'aillent pas dépenser leur salaire chez un concurrents (remises) ni dans un autre secteur (boisson, cinéma, voyages, mobilier, habitation). Cela implique une industrie motrice de la production et du mode de vie. Le mécanisme du crédit, qui la rend possible, par l'inflation qu'il génère, peut faire fondre les économies avant qu'elles ne reviennent comme pouvoir d'achat chez l'employeur. Cette politique est plus facile quand la monnaie nationale est aussi utilisée pour l'essentiel du commerce mondial.

 Politique de concurrence :
Elle a pour objectif de définir et d'appliquer une doctrine portant sur la régulation des structures de marché et des comportements concurrentiels.

 Politique économique :
ensemble de décisions prises par l'État en vue d'atteindre certains objectifs concernant la situation économique. 

 Politique économique :
La politique économique représente l'ensemble des interventions des pouvoirs publics dans l'économie et se caractérise par la hiérarchie des objectifs poursuivis et le choix des instruments mis en ouvre pour les atteindre.

    Politique fiscale :
Ensemble des mesures gouvernementales en matière de taxation, de dépenses publiques et transferts, conçu pour orienter la demande globale dans la direction désirée.
Politique fiscale :
La politique fiscale représente l'ensemble des mesures gouvernementales en matière de taxation, de dépenses publiques et transferts, conçu pour orienter la demande globale dans la direction désirée.

 Politique industrielle :
La politique industrielle a généralement pour objectifs d'améliorer la performance des entreprises et la puissance industrielle du pays. Elle organise les moyens institutionnels, financiers, matériels et humains permettant de les atteindre.

 Politique monétaire :
politique consistant à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement d'une économie. 
Politique visant à rompre l'équilibre du marché monétaire en faisant varier la masse monétaire et en modifiant le loyer de l'argent (taux d'intérêt). Elle est menée par la banque centrale en concertation plus ou moins étroites avec le gouvernement.

Volet de la politique économique visant à influer sur l'évolution de la masse monétaire et les taux d'intérêt et par ce biais, sur l'inflation, la croissance, l'emploi et le taux de change. Parmi les objectifs de la politique monétaire, l'accent est en général mis sur l'inflation. Le courant monétariste, en particulier, considère que la lutte contre l'inflation constitue l'objectif prioritaire de la politique économique et que le meilleur moyen de lutter contrer l'inflation est d'agir sur la création monétaire. Pour ce qui est des instruments de la politique monétaire, on distingue les instruments directs (encadrement du crédit) et les instruments indirects (action par le biais des taux d'intérêt, action sur les réserves obligatoires, politique d'open market). Une politique monétaire expansionniste a pour but d'accroître la masse monétaire pour stimuler l'activité alors qu'une politique monétaire restrictive a pour but de limiter ou de diminuer la masse monétaire pour lutter contre l'inflation.

 Politique monétaire dans la zone Euro :
La conduite de la politique monétaire est la mission fondamentale de la Banque centrale européenne (BCE), et plus généralement du SEBC (Système élargi de banques centrales qui regroupe les 15 banques nationales et la Banque centrale EURopéenne). La BCE mène les opérations de change dont elle gère les réserves pour la zone. Elle apporte aussi son soutien au bon fonctionnement du système de paiement, au contrôle prudentiel des établissements de crédit et à la stabilité du système financier. Le SEBC ne remplit toutefois pas le rôle de prêteur en dernier ressort. Le maintien de la stabilité des prix est l'objectif prioritaire de la BCE. Elle vise également un objectif de croissance de l'agrégat monétaire M3. La BCE soutient par ailleurs les politiques économiques dans la zone Euro, à condition que cela ne porte pas préjudice à son objectif principal.

 Politique monétaire expansionniste :
Elle a pour but d'accroître la masse monétaire pour stimuler l'activité.

 Politique monétaire restrictive :
Elle a pour but de limiter ou de diminuer la masse monétaire pour lutter contre l'inflation.

 Politique structurelle :
politique  dont les effets se font sentir à moyen ou long terme, c'est-à-dire plus de deux ans après, ayant pour but d'améliorer les structures et les bases de l'économie (politique industrielle, politique de la recherche ...). 

 Politique structurelle :
Volet de la politique économique qui vise les conditions de fonctionnement du marché, contrairement aux politiques budgétaire et monétaire qui atténuent les variations cycliques de l'activité économique. Les incitations fiscales, les politiques du marché du travail et les programmes sociaux sont autant d'exemples de politiques structurelles.

 Politologie :
Etude et analyse de la politique, dans un pays.

 Politologue  :
Spécialiste de politologie, étude et analyse de la politique, dans un pays donné.

 Ponzi game :
Du nom du banquier Ponzi, ce sont des opérations de cavalerie visant à emprunter pour rembourser les dettes existantes.

 Population :
Ensemble des habitants d’un espace déterminé, consistant une catégorie particulière et occupant un même territoire.

 Population inactive :
Composée des personnes n'exerçant pas d'activité professionnelle et n'en recherchant pas. Population active et population inactive réunies constituent la population totale d'un pays.

 Population active : comprend non seulement ceux qui ont un emploi ou en recherchent un ; donc aussi les chômeurs.

 Portefeuille :
Ensemble des titres détenus par une personne physique ou morale.
(Voir également la théorie de sélection de portefeuille).

 Portefeuille type :
Le portefeuille de tout investisseur doit être composé d'instruments convenant à ses objectifs d'investissement. Opter pour tel ou tel investissement est une opération importante et délicate. Le choix d'une sicav, d'une obligation ou encore d'une action n'est pas anodin. Il doit reposer sur une réelle réflexion, sur ses objectifs et sur son acceptation des risques encourus.
La composition finale de votre portefeuille dépend de votre politique d'investissement qui sera en effet établie selon vos objectifs à court, moyen et long terme, votre horizon de placement et votre tolérance au risque.
Pour vous aider dans cette répartition, une banque vous offre un outil de simulation qui vous permettra de déterminer votre profil d'investisseur et vous livrera plusieurs portefeuille types, à savoir la ventilation entre les différentes classes d'actifs en adéquation avec votre profil d'investisseur.

 Porteur :
Il s'agit du détenteur d'un titre.

 POS :
Abréviation pour Point Of Sale. Il s'agit d' un terminal de paiement qui permet de payer ses achats avec une carte BCT. On trouve ces appareils POS principalement dans les stations-services, les grandes surfaces, les magasins... . 

 Positive (analyse) :
Une analyse positive de l'économie explique pourquoi les phénomènes observés et les comportements sont ce qu'ils sont, tandis que l'analyse normative cherche à définir ce qu'ils devraient être.

 Post-taylorisme: organisation du travail qui met en oeuvre diverses formes de participation des travailleurs aux décisions concernant la production.

 Poule mouillée ou chicken game :
C'est un concept de jeu issu de la théorie du même nom. Sur une route, deux automobilistes foncent l'un sur l'autre. Le premier qui donne un coup de volant pour éviter l'autre est la «poule mouillée ». Si tous les deux changent de trajectoire, il n'y a ni gagnant, ni perdant. Si les deux tiennent bon, c'est l'accident, éventuellement mortel : tous deux ont perdu.
(Voir également la théorie des jeux).

 Pourvoi :
Voie de recours ouverte contre les arrêts des cours dappel et les jugements de dernier ressort des juridictions inférieures, généralement dans le délai de 2 mois qui suit leur notification.

 Pouvoir :
Relation sociale asymétrique entre deux individus ou entre un individu et un groupe, ou entre des groupes. Le pouvoir peut prendre la forme de l'autorité ou de la puissance.

  Pouvoir d'achat :
Volume des biens et des services qu'une somme d'argent permet d'acheter.
Quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter à un moment donné. Il dépend des prix de ces biens et services, c'est-à-dire de l'inflation, et du revenu du ménage.

 Pouvoirs publics :
ensemble des institutions agissant dans le domaine politique, dont l'existence est organisée directement ou indirectement par un texte constitutionnel.

 Préavis :
Avertissement qu'un événement va se produire dans un certain délai. "Préavis" désigne aussi le délai en lui-même.

 Précompte :
En matière fiscale, une retenue opérée sur les revenus de valeurs mobilières, de biens immeubles, d'activités professionelles. Cette retenue est prise en compte lors de la perception de l'impôt global sur les revenus.

 Précompte immobilier :
Le précompte immobilier (P.I.) est une taxe à payer chaque année par le propriétaire d'un immeuble, maison ou appartement, au fisc belge. Il n'est pas déductible. En Belgique, le taux moyen du précompte est de ± 40 % à 60 % du revenu cadastral indexé. En Belgique, le précompte immobilier n'est pas libératoire.

 Précompte mobilier :
Impôt sur le revenu de biens mobiliers (p.ex. l'intérêt sur les comptes et obligations, le dividende d'actions...) que la banque doit prélever avant le versement des revenus. En Belgique, ce précompte mobilier est libératoire.

 Préemption (droit) :
Capacité d'acquérir prioritairement un bien mis en vente.

 Préjudice :
Porter préjudice à quelqu’un : causer des dommages, des torts.

 Prestations de solidarité : Ce régime de solidarité offre des prestations :
en cas de décès, en cas d'invalidité suite à une maladie, en cas d'invalidité suite à un accident, en cas d'incapacité de travail suite à une maladie, un un accident ou une grossesse, de l'affilié.

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Produit National Brut :
voir PNB

  Produit national brut nominal :
Valeur de la production totale de biens et de services d'un pays caculée à partir des prix en vigueur.

 Produit national brut réel :
Valeur de tous les biens et de tous les services produits, calculée à partir des prix en vigueur au cours d'une année de référence.

 Produit national brut réel par tête :
Produit national brut réel divisé par la population. 

 Prélèvements obligatoires :
ensemble des sommes collectées par les administrations publiques auprès des agents économiques. 
Versements obligatoires faits par les agents économiques (ménages, entreprises) sous forme d'impôts, de taxes ou de cotisations sociales.

 Preneur d'assurance :
Le preneur d'assurance est la personne qui souscrit l'assurance et qui paye les primes. Il s'agit du propriétaire du contrat. Ce n'est pas forcément le bénéficiaire.

 Préretraites :
prise en charge par les pouvoirs publics du versement d'un revenu de substitution à des ex-salariés n'ayant pas encore l'âge de la retraite. Ce système est soumis à des conditions (branche d'activité, âge du bénéficiaire, accord de l'État, .). 

 Prescribing Analysis and Cost Information System (PACIS) :
Système d'information anglais qui permet aux médecins de comparer leurs prescriptions à celles d'un cabinet théorique ayant une structure d'âge comparable dans une même aire géographique ; l'information est mensuelle et trimestrielle.

 Prescription civile :
Consolidation dune situation juridique par lécoulement dun délai. La prescription est acquise lorsque lécoulement du délai a pour effet de faire acquérir un droit réel à celui qui en fait lexerce. Elle est extinctive lorsquelle fait perdre un droit réel ou un droit personnel du fait de linaction prolongée du titulaire du droit (exemple : un propriétaire d'un terrain qui ne réclame ni loyer, ni autres compensations connues pour l'occupation de son terrain par un tiers).

  Pression fiscale :
 Elle se mesure en rapportant entre le montant global des impôts et le produit intérieur brut ou le revenu national.
(Voir également la théorie de Laffer).

 Prestations :
Action de prêter. Allocation versée par un organisme social ou encore un bien ou service fourni.

 Prestations de solidarité : x

 Prestations sociales :
ensemble des ressources consacrées à la protection sociale. Ces ressources peuvent être en nature (gratuité des soins, par exemple), ou en espèces (versement d'un revenu de remplacement, par exemple). 

 Prêt  :
Somme d'argent mise à disposition par un prêteur à un emprunteur qui s’engage à rembourser cette somme selon des modalités stipulées par contrat et engageant une limite de temps ainsi que des intérêts calculés en fonction d'un taux prédéterminé.

 Prêt personnel :
Contrairement au prêt affecté, le prêt personnel n'est lié à aucun achat particulier. Son bénéficiaire peut l'utiliser comme bon lui semble. Les fonds empruntés sont mis à disposition directement sous forme de chèque ou par simple virement bancaire.

 Prêteur :
Définit l'établissement de crédit qui accorde de l'argent, sous forme de prêt, à une personne venue le solliciter.  

 Preuve :
Ce qui démontre la vérité. C’est un signe, un indice.

 Prévision économique :
La prévision économique cherche à donner une idée de la situation économique à venir. Elle avance ainsi des estimations chiffrées des variables économiques. La prévision s'accompagne donc toujours d'une marge d'erreur. S'appliquant à la fois aux phénomènes microéconomiques et macroéconomiques, elle concerne plutôt le court terme (pour les projections de moyen et long termes, on préfère parler respectivement de programmation ou de prospective). La prévision recourt aux techniques les plus variées. Au niveau microéconomiques, les méthodes peuvent aller d'études de marché à la théorie des jeux. Au niveau macroéconomique, on se sert d'enquêtes conjoncturelles par sondage ou de modèles économétriques, comme AMADEUS (le modèle Annuel macroéconomique à deux secteurs utilisé par l'Institut national de la statistique - INSEE).

 PRICAF :
Société d'investissement investissant dans des entreprises de croissance et des titres non cotés. Cette abréviation de "Private Equity SICAF", désigne un fonds de type closed-end et dont le but est d'investir dans des "private equities", soit des entreprises qui ne sont pas encore cotés en bourse.

 Price Earning Growth (PEG) :
Le ratio PEG ou Price/Earnings growth est le rapport entre le P/E (ou C/B, voir Cours/Bénéfices) et la croissance bénéficiaire attendue. Idéalement inférieur à 1, car la croissance bénéficiaire attendue est supérieure au prix que l'investisseur doit payer. L'indicateur PEG part du principe qu'une entreprise enregistrant chaque année une forte croissance aura un meilleur ratio P/E qu'une autre grandissant à un rythme moins soutenu.
Ainsi, un PEG pour un P/E de 30 n'est pas exagéré si l'entreprise sous-jacente connaît un rythme de croissance annuel de 35 ou 40 % (ce qui ne signifie pas que le bénéfice augmente chaque année de 35 ou 40 %). Il est toujours souhaitable de comparer le PEG des différentes actions d'un même secteur.

 Price earning ratio , (PER) :
C'est le rapport entre le cours d'une action et le dividende versé par action. Plus ce rapport est élevé, plus le marché anticipe des résultats favorables pour l'entreprise cotée.
L'évaluation d'une action s'effectue, entre autres, au moyen de ratios boursiers. Le plus utilisé est sans doute le rapport cours/bénéfice, appelé en anglais price/earnings ratio, PER ou P/E.
Le bénéfice utilisé dans ce ratio est normalement le bénéfice net réalisé pendant la dernière année fiscale, divisé par le nombre d'actions en circulation.
À première vue, on a intérêt à acheter une action quand son P/E paraît relativement bas, puisque cela signifie que son cours est peu élevé et/ou que son bénéficve par action est très élevé.
Ce ratio indique le nombre de fois qu'il faudrait payer le bénéfice de l'entreprise pour en acheter des actions.

 Primaire (secteur) : production de ressources naturelles (agriculture, sylvicul-ture, pêche).

 Primary dealer :
Institution financière prenant part aux adjudications sur la marché des OLO ou des certificats du trésor et qui s'efforce de placer ce type de papier.

 Prime (d'asurance) :
C'est la rémunération que l'assuré doit à l'assureur, en contrepartie du risque pris en charge.

 Prime (d'une option) - Premium :
La prime d'une option correspond à la valeur à laquelle une option s'achète ou se vend.
La personne qui achète une option d'acheter ou de vendre une quantité donnée d'un actif à un prix fixé à l'avance à ou jusqu'à une date future préalablement déterminée, a un droit.
Pour acquérir ce droit, l'acheteur de l'option doit par conséquent payer une prime au vendeur de l'option.
Plusieurs paramètres influencent la prime d'une option:

 Prime (valeurs mobilières) :
Ecart de prix ou de cours d'actions ou d'obligations lié aux actes de transfert qui les affectent. La prime d'émission est la différence entre le prix d'émission d'une action et sa valeur nominale. La prime de conversion est la différnece entre le prix d'émission d'une obligation échangeable ou le cours d'une obligation convertible d'une part, et le cours d'une action d'autre part. La prime de remboursement est une prime ajoutée à la valeur nominale d'une obligation au moment de son remboursement.

 Prime de fidélité :
La rémunération en intérêts sur un compte d'épargne (ou livret d'épargne) comprend différentes composantes. L'une d'entre elles est la prime de fidélité. C'est une rémunération supplémentaire en intérêts qui est octroyée sur les montants qui ont déjà bénéficié d'une prime d'accroissement ou d'une prime de fidélité et qui restent sur un compte d'épargne pendant 12 mois sans interruption. 

 Prime d'accroissement :
La rémunération en intérêts sur un compte d'épargne (ou livret d'épargne) comprend différentes composantes. L'une d'entre elles est la prime d'accroissement. C'est une rémunération supplémentaire qui est octroyée sur les versements qui restent sur le compte d'épargne pendant au moins 6 mois sans interruption. 

 Principe de correspondance :
Énoncée par Samuelson, prix Nobel 1970, le « principe de correspondance » décrit le lien entre les analyses statique (comparaison de deux états distincts de l'économie) et dynamique (étude du passage d'un équilibre à un autre), traditionnellement considérées séparément. Il parle ainsi de dynamique comparative : la statique comparative est en fait un cas particulier de l'analyse lorsque l'équilibre est un état stationnaire.

 Principe de la partie double :
En comptabilité nationale, toute opération est comptabilisée deux fois :
* en ressources pour un agent ;
*en emplois pour un autre agent.

 Principe de la résidence (ou bénéfice mondial) :
Principe d'imposition internationale du bénéfice des entreprises qui implique que le pays doit imposer tous les revenus perçus par les résidents nationaux, qu'ils aient été réalisés sur le territoire national ou à l'étranger.

 Principe de la source (ou de territorialité) :
Principe d'imposition internationale du bénéfice des entreprises qui suppose qu'un pays impose tous les revenus engendrés sur son territoire, qu'ils aient été réalisés par les résidents ou des non résidents.

 Privatisation :
C'est le transfert ou la cession au secteur privé de sociétés d'Etat ou d'autres actifs appartenant à l'Etat.

 Privées (administrations) :
proposent des services marchands à but non lucratif ou des services non-marchands destinés aux ménages (associations, syndicats, partis politiques, églises, etc.).

 Privilège :
Droit que la loi reconnaît à un créancier, en raison de la qualité de la créance, dêtre préféré aux autres créanciers sur lensemble des biens de son débiteur ou sur certains dentre eux (exemples : pour une banque ayant fait un prêt hypothécaire, le produit de la vente de l'immeuble lui reviendra en priorité... pour le solde restant dû du prêt ; pour un propriétaire d'un immeuble, le produit de la ventes des meubles qui s'y trouvaient lui revient en priorité... pour les loyers non perçus, etc.)

 Prix :
montant que les acheteurs versent (ou acceptent de verser) en échange d'une unité d'un bien ou d'un service (ou d'un volume de biens ou services).

 Prix constant :
Une évaluation à prix constants désigne une évaluation en volume d'une variable : on retient comme prix celui de l'année de référence ou année de base et on considère ensuite qu'il ne varie plus sur la période pour pouvoir ne considérer que l'effet quantité.

 Prix fictifs (ou prix ombres) :
Ces prix ne sont pas des prix de marché classiques, mais des indicateurs de rareté. Ils apparaissent comme le résultat du calcul du planificateur central dont le modèle d'optimisation n'a que des variables purement physiques. À l'optimum néanmoins, les deux prix se confondent.

 Prix nominal :
Prix affiché, exprimé en monnaie courante.

 Prix plafond (Price cap) :
Mode de régulation du prix d'un bien (ou service) de service public fourni par l'entreprise qui en a la charge : le prix ne doit pas dépasser un certain plafond ; le plafond peut être évolutif sur plusieurs années.

 Prix réel :
Le prix réel d'un bien désigne la valeur de ce bien en termes de temps de travail nécessaire pour l'acquérir. L'évolution de ce prix peut se calculer par exemple en faisant le rapport entre l'indice du prix nominal et l'indice de salaire horaire nominal.

 Prix relatif :
Le prix relatif d'un bien par rapport à un autre bien désigne le rapport entre les prix nominaux des deux biens. La notion de prix relatif désigne aussi le rapport entre le prix nominal d'un bien et le niveau général des prix.

 Prix d'émission :
Prix qu'un investisseur doit payer lorsqu'il souscrit des titres au moment de leur émission. Le prix d'émission peut différer de la valeur nominale. 

 Prix de remboursement :
Prix qu'un investisseur reçoit à la fin de son placement. 

 Problème du (ou de l'expropriation) :
Contrat de concession dans lequel l'une des parties est en position d'exproprier l'autre. L'expropriation du mandataire peut avoir lieu en cas de nationalisation insuffisamment compensée (ou encore en cas de fixation d'un prix bas pour l'usager). L'expropriation du mandant peut avoir lieu lorsqu'il est contraint d'accepter une renégociation du contrat exigée par le mandataire (en particulier lorsque le régulateur est contraint par une échéance électorale). Ces problèmes renvoient à celui de l'incomplétude des contrats.
(Voir également la théorie de la capture)

 Procédure :
Ensemble des règles à appliquer pour atteindre un objectif ou ensemble des démarches à accomplir dans une action en justice.

 Procédure accélérée dite  :
Autorisation donnée par le Congrès américain au Président des États-Unis pour négocier les accords commerciaux. Le Congrès accepte à l'avance d'adopter ou de rejeter dans un temps limité les textes d'application de tels accords sans la possibilité d'y apporter des modifications, les amendements éventuels devant être renégociés avec les autres parties.

 Procès :
Instance, action en justice, critique ou accusation.

 Procuration :
Pouvoir quune personne donne à une autre dagir en son nom.

 Producteur :
Personne ou collectivité produisant des biens ou des services. Ou dans un autre contexte, personne dont le métier est de trouver les moyens techniques et financiers pour la réalisation d’un film, d’une émission.

 Production :
création d'un bien ou d'un service.
Ou, activité économique socialement organisée consistant à crée des biens et des services s'échangeant sur le marché et/ou obtenus à partir de facteurs de production s'échangeant sur le marché.
Ou, le résultat du travail.
Ou acte de rendre un bien plus utile, plus apte à la satisfaction des besoins d'autrui (pour le relancer dans un circuit commercial) ;
Toute activité qui aboutit à la création de richesses, c'est-à-dire les biens et les services.
P° = Chiffre d'affaires + ou - variation des stocks + subventions d'exploitation.

 Production immobilisée: En comptabilité, la production immobilisée représente la valeur des livraisons à soi-même d'immobilisations provenant d'une production propre ; ce poste se rencontre rarement dans les PME (petites et moyennes entreprises). Cette production doit être prise en produit, car toutes les charges, pour la production de ces immobilisés, ont été prises en charge (et ont influencé négativement le résultat).
Les cas les plus courants de livraisons à soi-même sont les suivants :
* Conception et construction pour soi-même d'une machine industrielle spécifique.
* Construction pour soi-même d'un bâtiment.
* Conception et livraison à soi-même d'un logiciel.

 Production marchande :
Production de biens et services pouvant s'échanger sur un marché à un prix couvrant au moins les coûts de production ; la production marchande comprend les biens et les services vendus sur des marchés..

 Production non marchande :
Production de services fournis à la collectivité à titre gratuit ou quasi gratuit. Ils sont fournis en dehors du marché.
Ces services sont évalués au niveau des coûts de production et non pas selon une logique de marché.
La production non marchande est composée de services fournis gratuitement ou quasi gratuitement par les administrations. 
Exemples: enseignement, police, tous les services collectifs (éclairage public).

 Production (dé)stockée :
La production stockée représente une variation de stocks ; les stocks concernés sont les stocks de produits : produits finis, en cours de biens et en cours de services. La variation se calcule en faisant la différence entre le stock de fin de période et le stock de début de période. 

 Productivité :
rapport entre une production et les facteurs mis en Suvre pour la réaliser. 

 Productivité du travail :
Relation entre la production de travail et la quantité de travail qui a permis la production.

 Productivité marginale : La productivité marginale représente la variation de la production engendrée soit par l'ajout d'un travailleur supplémentaire, soit par l'utilisation d'une unité de capital supplémentaire.

 Produits :
enrichissements générés par l'entreprise au cours de l'exercice. Quant au PCMN, il ne définit par les produits, il se contente d'en énumérer le contenu : " Les produits comprennent les sommes ou les valeurs reçues ou à recevoir :
* soit en vertu d'une obligation légale existant à la charge d'un tiers ;
* soit, exceptionnellement, dans contrepartie.

Ils comprennent également, pour la détermination du résultat de l'exercice :
* la production stockée au cours de l'exercice
* la production immobilisée
* les reprises sur amortissements et provisions
* le prix de cession des éléments d'actif cédés
* les transferts de charges ".

Les produits se décomposent en trois grandes catégories :
* les produits d'exploitation ;
* Les produits financiers ;
* Les produits exceptionnels

 Produits exceptionnels :
Notion de la comptabilité. Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison des évènements non récurrents qui ont pris naissance au cours de l'exercice considéré. Il ne prend en compte que les produits et charges exceptionnels. Les produits exceptionnels peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple le recouvrement inattendu d'une créance sortie des comptes) ou des opérations en capital (par exemple le produit de la vente d'un actif : une filiale, une usine, des machines de production...).

 Produits d'exploitation  :
Notion de la comptabilité nationale, exprime le résultat réalisé par une entreprise à travers l'exploitation habituelle de ses seuls facteurs de production. Il ne prend en compte ni les produits et charges financières, ni les produits et charges exceptionnelles, ni la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, ni les impôts sur les bénéfices.

 Produits ou services complémentaires :
(/marchandises spéculatives), produits ou services locaux sans lesquels les marchandises spéculatives, dont la production est délocalisée à l'étranger, perdraient une grande partie de leur valeur d'usage. Une automobile peut être produite à l'étranger, mais trouve sa valeur dans le réseau routier, les stations services, les hôtels, les grandes surfaces et les maisons de campagne, etc qui ne sont pas délocalisables.

 Profit :
solde des recettes de l'entreprise après achat des consommations intermédiaires et rémunération des salariés. 
Différence entre le produit de la vente d'un bien ou d'un service et tous les coûts de production comprenant le taux de rendement moyen de l'investissement.

 Profit warning :
Signal émis par une entreprise pour avertir que ses prévisions de résultats seront inférieures aux premières estimations annoncées. Le profit warning est souvent synonyme de chute du cours du titre.

 Profitabilité :
Elle permet la comparaison entre le rendement anticipé des opérations productives (taux de profit) et le rendement des placements financiers.

 Programmation linéaire :
C'est une méthode mathématique consistant à rechercher la solution d'un problème en la formulant comme l'optimisation (maximisation ou minimisation) d'une fonction linéaire de plusieurs variables, soumises à diverses contraintes exprimées elles-mêmes sous forme d'équations ou d'inéquations linéaires.Elle permet ainsi de traduire la théorie de l'allocation optimale des ressources dans un langage mathématique. Kantorovich, prix Nobel 1975, a appliqué cette technique de la programmation linéaire afin d'améliorer le fonctionnement de l'économie planifiée.
(Voir également l'économétrie)

 Progrès technique :
Ensemble des éléments permettant une amélioration des méthodes de production et un accroissement de la productivité.

  Progrès technologique :
Nouvelles connaissances ou procédés appliqués à la production afin
(1) de réorganiser les techniques de production ;
(2) d'améliorer les biens d'équipement ;
(3) d'inventer et de mettre sur le marché de nou- veaux biens et services ou
(4) de modifier les biens et services existants.

 Progressivité : Caractère, nature de ce qui est progressif. La contribution proportionnelle (au revenu) du riche est plus forte que celle du pauvre. (Gabriel ARDANT, Histoire de l'impôt, Les grandes études historiques, Fayard, 1972, 2 tomes).
Progressivité :
Caractère de ce qui est progressif, qui se développe graduellement.

 Promesse de vente : L'expression promesse de vente est un terme juridique correspond au compromis de vente. La promesse de vente est un avant-contrat signé par le vendeur et l'acquéreur d'un bien immobilier, avec intervention d'un notaire ou non, et avant la signature de l'acte authentique de vente. Il correspond à une promesse de vente et engage les deux parties.
À la signature de la promesse de vente, l'acquéreur verse généralement un acompte qui correspond la plupart du temps à 10% du prix de vente pour matérialiser son engagement.
La promesse de vente doit comprendre les conditions suspensives qui figureront dans le futur acte de vente, notamment une mention précisant que l'acte est nul et non avenu si l'acquéreur n'obtient pas le ou les prêts immobiliers nécessaires à l'achat. Il peut également comprendre une clause prévoyant un désistement.

 Promoteur : Personne physique ou morale qui réalise des opérations immobilières en assumant toutes les étapes et démarches d'un projet de construction.

 Propension :
Ce terme, qui signifie tendance, désigne certains comportements des agents économiques. On distingue principalement la propension à consommer, ou à épargner, qui caractérise la tendance des ménages à partager leur revenu entre la consommation et l'épargne, et la propension à investir qui caractérise la tendance des entrepreneurs à investir.
On distingue également la propension moyenne (par exemple, la part du revenu affectée à la consommation) et la propension marginale (par exemple, la part du revenu additionnel affectée à la consommation additionnelle).

 Propension moyenne à consommer (PMC) :
Consommation / revenu disponible *100.
Propension moyenne à consommer, (=Keynes), quantité indiquant comment le prochain accroissement de production se partagera entre la consommation et l'investissement. Quand le revenu augmente, la consommation augmente aussi, mais moins que proportionnellement. Ce facteur psycho-sociologique fondamental détermine la valeur du multiplicateur d'investissement.

 Propension moyenne à épargner (PME) :
C'est le taux d'épargne des ménages.
Propension moyenne à épargner, (=Keynes), quantité indiquant comment le prochain accroissement de production se partagera entre la consommation et l'investissement. Quand le revenu augmente, l'épargne augmente aussi, et plus que proportionnellement. Ce facteur psycho-sociologique fondamental détermine la valeur du multiplicateur d'investissement.

 Propension moyenne à exporter = Exportations / Produit Intérieur Brut * 100.
C'est un ratio que l'on peut calculer à partir du TES.

 Propension moyenne à importer = Importations / Produit Intérieur Brut * 100.
C'est un ratio que l'on peut calculer à partir du TES.

 Propension marginale à consommer :
(=Keynes), quantité indiquant comment le prochain accroissement de production se partagera entre la consommation et l'investissement. Quand le revenu augmente, la consommation augmente aussi, mais moins que proportionnellement. Ce facteur psycho-sociologique fondamental détermine la valeur du multiplicateur d'investissement.

 Propension marginale à épargner :
(=Keynes), quantité indiquant comment le prochain accroissement de production se partagera entre la consommation et l'investissement. Quand le revenu augmente, la consommation augmente aussi, mais moins que proportionnellement. Ce facteur psycho-sociologique fondamental détermine la valeur du multiplicateur d'investissement.

 Propriété privée :
Élément fondateur de l'économie de marché car elle permet l'échange entre les agents individuels, la propriété privée des moyens de production s'oppose par conséquent à la propriété de l'État des économies socialistes. Les capitalistes sont ceux qui détiennent les moyens de production. Pour l'économiste américain R. Coase, prix Nobel 1991, l'unique rôle de l'État est de définir et faire respecter les droits de propriété pour permettre un fonctionnement efficace du marché.

 Protection sociale :
C'est un système collectif de prise en charge d'un certain nombre de risques (maladie, chômage etc.) et de situations économiquement contraignantes (maternité, familles nombreuses, invalidité etc.). Elle peut prendre cinq formes: assurance sociale, protection universelle, obligation patronale, obligation individuelle, assistance sous condition de ressources. Les ressources sont constituées principalement soit par les impôts, soit par les cotisations sociales (du travailleur, de l'employeur). Les systèmes les plus développés sont surtout le fait des pays européens.

 Protectionnisme :
politique économique visant à protéger l'économie nationale de la concurrence étrangère, notamment par des droits de douane élevés. 

 Protêt :
Acte authentique dressé par un huissier ou par notaire à la demande du porteur dun effet de commerce pour constater :
- soit le non-paiement de léchéance de leffet (protêt faute de paiement)
- soit le refus dacceptation dune traite par le tiré (protêt faute dacceptation).

 Publicité :
Toute personne peut obtenir du greffe, sauf de rares exceptions, la copie de tout acte public ou d'un jugement, même si la décision ne la concerne pas.

 Publiques(administrations) :
produisent des services non-marchands, ou se chargent d'opérations de redistribution.

 Puissance :
Obéissance fondée sur la force, sur une sanction éventuelle.

 Put :
se dit d'un warrant ou d'une option qui donne le droit à son acquéreur de vendre un actif sous-jacent à un prix déterminé.

 Pyramidale (structure) :
mode d'organisation de l'entreprise où la communication ne s'effectue que de haut en bas (ordres) et de bas en haut (rapports), sans communication horizontale ni transversale. Voir, Fayol.

 

 

 

 Patriarcal :
Def xxxx.

 

 PCMN ou Plan Comptable Minimum Normalisé :
Def xxxx.

 

 Perte de l'exercice :
Def xxxx.

 Perte reportée :
Def xxxx.

 Phelps :
Def xxxx.

 

 

 

 Pleine propriété :
Def xxxx.

 Politique financière d'une entreprise  :
Def xxxx.

 

 

 Position dominante  :
Def xxxx.

 Prestations de solidarité :
Def xxxx.

 Prix courant :
Def xxxx.

 Prix de revient ou prix coûtant :
Def xxxx.

 Processus de production :
Def xxxx.

 Productivité marginale  :
Def xxxx.

 Produits financiers :
Def xxxx.

 Produits semi-finis :
Def xxxx.

 Propriété :
Def xxxx.

 Provision pour risques et charges :
Def xxxx.

 

 


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